Footloose @ Le Palace

Avec le Parisien, nous sommes allés voir l’avant-dernière de la comédie musicale "Footloose" qui jouait les prolongations au Palace (Paris, 9e), après plusieurs représentations à l’Espace Cardin.

Je suis une fan de longue date du film avec Kevin Bacon et Lori Singer (1984). Trop jeune au moment de sa sortie, je ne l’ai découvert qu’au moment de mon adolescence. Et depuis, ce film fait partie de la liste (non exhaustive) des films que j’aime voir et revoir sans limite !

Alors quand j’ai su qu’il avait été adapté en comédie musicale, j’ai eu très envie de le voir, tout en étant partagée entre le plaisir de retrouver l’histoire dans un genre que j’apprécie tout autant que le 7e art et le scepticisme en me demandant si l’adaptation sera réussie.

De quoi ça parle ? Ren McCormack et sa mère Ethel sont contraints de quitter Chicago pour s’installer dans la petite bourgade de Beaumont, où la musique rock et la danse ont été interdites par le Révérend Shaw Moore, qui s’est donné pour mission de préserver la jeunesse de toute forme de perversion.
Ren va mettre tout en œuvre pour changer radicalement les choses et pour attirer l’attention de la belle Ariel, la fille du révérend, dont il est tombé amoureux.


© La Parisienne

Au final, à la sortie du spectacle, j’ai ressenti les 2 : plaisir & scepticisme. Cette comédie musicale n’a certes pas bénéficié de tous les moyens déployés pour certaines comédies telles que "Mozart" ou même "Mamma Mia" mais la troupe a tout de même réussi à nous rendre un spectacle crédible et surtout très vivant, malgré le peu de moyen technique et un décor très simplifié (des écrans en fond de scène et sur les côtés animent les différents tableaux et parfois un peu de mobilier pour représenter notamment l’intérieur de la maison du Pasteur ou celui du restaurant).

Les artistes sont très complets (comédie, chant et danse) et nous offrent une performance plutôt réussi. Et la musique est jouée en direct par 5 musiciens, tout aussi talentueux. A l’entracte, je n’arrivais pas à me mettre dans l’ambiance et ressentais un manque de fluidité dans l’ensemble. Mais finalement, la 2e partie du spectacle avait plus de peps et m’a un peu plus convaincue.

Mais il y avait toujours ce petit quelque chose qui manquait pour dire que j’avais adoré et sur lequel je n’arrivais pas à mettre la main. C’est en regardant des vidéos trouvées sur You Tube que j’ai compris : nous étions trop près de la scène ! Parfois, c’est un plaisir d’être près de la scène et de se sentir proche des comédiens mais en l’occurrence pour ce genre de spectacle, nous n’avions pas assez de recul pour pouvoir apprécier le spectacle dans son ensemble et c’est ce qui m’a manqué pour apprécier totalement Footloose et c’est bien dommage !

Autre bémol qui m’a gêné et qui pour moi a son importance : certains détails n’étaient absolument pas représentatifs des années 80 ! Comme entre autres, les écouteurs de walkman de cette époque n’étaient pas aussi gros que les casques que l’on peut voir dans le commerce actuellement, les jeans étaient plus près du corps et non larges et en accordéon comme ceux que portaient les comédiens !


Tout comme la façon de parler du comédien principal interprétant Ren (Arno Diem) et l’intonation de sa voix n’étaient pas du tout représentatives de cette époque et encore moins du personnage du film (Ren est certes révolutionnaire dans la ville de Beaumont par sa façon de penser mais il reste poli et respectueux des adultes et des autorités) ! Ça n’a sans doute gêné personne mais moi, ça m’a un peu chatouillé les oreilles !

Toutefois, j’ai trouvé que le comédien le plus proche de la version cinématographique (à la fois physiquement et par son jeu) était Nicolas Turconi qui interprétait le rôle de Willard avec brio.


J’avais sans doute aussi beaucoup trop d’attentes vis-à-vis de ce spectacle qui m’ont empêchée de me plonger totalement dans le rythme et dans l’histoire, ce qui n’est pas évident quand on a vu le film une bonne dizaine de fois avant !

Malgré tous ces petits détails, n’allez pas croire que je n’ai pas aimé (le Parisien a plus apprécié que moi sans doute parce qu’il n’avait pas d’a priori, n’ayant pas vu le film). Au final, je ne regrette pas d’avoir vu "Footloose, le Musical" (d’autant que nous avons pu, par la même occasion, découvrir le Palace, une très belle salle, entièrement refaite, avec des fauteuils confortables et avec suffisamment de place pour les jambes ce qui est très rarement le cas dans les théâtres parisiens !), qui a finalement réussi le pari d’adapter une histoire américaine en évitant de trop la dénaturer avec sa version française !

Oh ! et je viens de découvrir qu’il y avait un remake US du film prévu dans les salles pour la fin d’année…A suivre…

Source photos : FB Officiel Footloose et 10live.fr

La Cuisine du Dimanche # 6

Cette semaine, j'ai craqué pour un peu de "littérature" culinaire.

C'est ainsi que j'ai découvert (et adoré) le magazine "Cuisine by Lignac". Il était temps, me direz-vous car c’est le numéro 24 !

Du coup, j’ai très envie de tester sa recette du "Pot-au-feu de poulet" !


Et puis dans ma lancée, je suis rentrée à la maison avec ces livres ! C’est d’ailleurs mon 2e livre de cupcakes, petits gâteaux dont je vous parlerais bientôt (quand j’aurais fait une nouvelle tentative…).

Aussitôt acheté, aussitôt essayé : hier soir, avec le Parisien, nous avons testé une des recettes de "Croquez Monsieur !", dont voici le détail ! Une autre alternative au classique croque, tout aussi délicieuse ! Je vous conseille le livre qui recèle encore plein d’autres recettes gourmandes, salées et sucrées !

Croque Tandoori

Pour 2 croques

4 tranches de pain de mie complet
2 cuillérées à café bombées de beurre mou (en pommade) et 2 pincées de fleur de sel
2 filets d’huile d’olive
1 petite poignée de salade de roquette
6 lamelles d’oignon finement émincé ou ½ (petit) oignon haché
10 feuilles de menthe fraiche
4 cuillères à soupe bombées d’un reste en morceaux de poulet rôti effiloché
La peau restante du poulet rôti
Le jus de ½ citron
2 cuillères à soupe bombées de mayonnaise curry/mascarpone

Mayonnaise curry/mascarpone
Mélanger dans l’ordre 3 cuillères à soupe de mayonnaise légère, 1 grosse cuillérée à café de mascarpone, le jaune d’un œuf dur haché grossièrement, 1 cuillérée à café rase de curry en poudre.

Beurrer chaque pain de mie sur un côté seulement. Parsemer de fleur de sel. Retourner.
Verser un filet d’huile d’olive. Poser quelques feuilles de roquette, les lamelles d’oignon blanc et 5 feuilles de menthe fraiche. Aplatit légèrement le tout, puis ajouter par-dessus 2 cuillères à soupe bombée de poulet rôti effiloché. Poivrer et ajouter un bon filet de jus de citron, avant de poser par-dessus 1 belle cuillère à soupe bombée de mayonnaise curry/mascarpone.

Recouvrir avec l’autre tranche de pain, face beurrée vers le haut. Aplatir sur le dessus les morceaux de peau de poulet rôti.

Cuire les croques dans l’appareil environ 4 à 5 minutes (ou 2 minutes dans une poële anti-adhésive bien chaude et sans ajout de graisse ; ça cuit très bien aussi à défaut d'avoir un appareil à croques !). Juste avant de croquer, ajoutez un dernier filet de jus de citron par-dessus.

NB de la Parisienne : Je n’avais pas de roquette alors j’ai utilisé des feuilles de sucrine. C’est tout aussi bon. Par ailleurs, je n’ai pas mis de feuilles de menthe et ai oublié le jus de citron ainsi que le jaune d’œuf dans la mayonnaise. Mais malgré tous ces petits oublis, les croques étaient délicieux !! A vous aussi, d’adapter la recette selon vos goûts ou ce qu’il y a dans votre placard.

NB 2 : j'ai maintenant très envie d'avoir un appareil à croques... alors Téfal, si vous passez par ici, n'hésitez pas à me sponsoriser ! Ce sera avec un grand plaisir que j'accepterais !!

Crédit photos : © La Parisienne

Baba Bling au Quai Branly

J’ai découvert la communauté des Peranakan (les Peranakan comprennent plusieurs groupes ethniques d’origines indiennes et chinoises) dans un article concernant l’exposition Baba Bling, paru dans un numéro du Marie Claire Maison d’octobre dernier… et j’ai été très intéressée d’en savoir plus. Le temps passe vite et cette exposition m’était sortie de l’esprit jusqu’à ce que j’en entende à nouveau parler sur le net.

Alors le week-end dernier, avec le Parisien, nous avons affronté le froid et la grisaille ambiante pour aller découvrir cette culture. C’était aussi l’occasion pour nous de découvrir pour la première fois le musée du Quai Branly. D’ailleurs, nous n’avons pas vraiment aimé l’architecture extérieure, d’autant que le jardin était dans un mauvais état, ce qui n’ajoutait rien au décor. Par contre, nous avons été drôlement étonné du peu de monde, un samedi à 11h et ce n’était pas pour nous déplaire. Pour une fois, nous avons pu faire une exposition sans attendre 1 heure devant chaque vitrine.

L’exposition Baba Bling vous fait découvrir l’intérieur d’une maison typique d’une famille de Peranakan, depuis la porte d’entrée, en passant par la cuisine et la chambre nuptiale.

L'exposition Baba Bling, signes intérieurs de richesse à Singapour témoigne d´une histoire fascinante : comment une communauté d’immigrés a créé une culture unique en laissant sa propre culture d’origine s’imprégner des influences, coutumes et croyances de leur pays d’adoption. (source Musée du Quai Branly)

Par ici, la visite…


J’ai beaucoup aimé l’aspect coloré notamment de la vaisselle et des façades de maisons. A noter qu’on apprécie beaucoup plus des maisons colorées telles qu’on en voit à Notting Hill à Londres plutôt que des façades grises. Beaucoup d’entre vous seront d’accord avec moi, non ?

J’ai également été impressionnée par le travail de broderie que l’on retrouve à la fois sur des pans de tissus, des chaussures, des genouillères de mariés (le mariage dure 12 jours pendant lesquels les mariés sont quasiment toujours à genoux) et autres objets nuptiaux.

L’exposition se termine par quelques photos représentant une famille Peranakan de nos jours et une vidéo d’une série TV qui a semble-t-il eu beaucoup de succès à Singapour.


Et si vous êtes sur Paris, n’hésitez pas à vous rendre au Musée du Quai Branly, l’exposition se tient jusqu’au dimanche 30 janvier 2011.

Pour compléter mes photos, voici une courte vidéo présentant l’exposition (en cliquant sur le lien suivant) : http://www.universcience.tv/media/2093/baba-bling.html.
Crédit photos : © La Parisienne

En ce moment sur les murs de Paris

N'étant pas très douée pour les photos en nocturne et avec la nuit qui tombe assez rapidement en ce moment, je ne prends pas mon appareil photo.
Du coup, si je vois quelques surprises en ville, je me rattrape avec mon téléphone portable. Et la semaine dernière, j'ai fait pas mal de découvertes sur les murs de la ville.
Tout d'abord rue Etienne Marcel, au niveau du métro du même nom (les 3 premières photos) et derrière les Galeries Lafayette Haussmann (les 2 dernières photos).

Avec en prime des Space Invaders !!



Je n'y connais rien en Street Art et ne saurais vous dire qui sont les auteurs. D'ailleurs, si l'un d'entre vous le sait, n'hésitez pas à éclairer ma lanterne !
Crédit photos : © La Parisienne

Le Discours d'un Roi ~ Sortie cinéma à ne pas manquer

Les affiches sont partout dans le métro parisien. Vous en avez certainement déjà entendu parler ou avez lu plusieurs critiques sur le net. C'est le biopic dont tout le monde parle en ce moment.

© La Parisienne

"Le Discours d'un Roi" raconte l'histoire méconnue du père de l'actuelle Reine Elisabeth II du Royaume-Uni qui souffrait d'un bégaiement fort prononcé, qui le paralysait totalement dès qu'il s'agissait de prendre la parole en public.
Etant le 2nd fils du roi, Albert n'était pas destiné au trône. Son frère ainé, le roi Edouard VIII, souhaitant épouser Wallis Simpson, une américaine déjà 2 fois divorcée et l'amour qu'il lui portait étant plus fort que ses devoirs de souverain, décida d'abdiquer. Ainsi Albert allait devenir roi sous le nom de George VI en 1937.

Le film s'attache à un aspect particulier de l'histoire : comment George VI, avec le soutien de son épouse, Elisabeth, et l'aide d'un orthophoniste hors norme (et sans diplômes), Lionel Logue, parviendra à combattre son bégaiement pour faire face à ses obligations royales et surtout surmonter son handicap lors des nombreux discours en public et radiophoniques que sa fonction l'obligeait à faire.


Je ne vais pas m'attarder à vous parler du talent incontestable de Colin Firth (George VI), de Geoffrey Rush (Lionel Logue) et de Helena Bonham Carter (Elisabeth), de la magnifique mise en scène sobre et efficace de Tom Hooper.
J'avoue qu'au début du film, j'ai commencé à être sceptique car le démarrage m'a semblé lent mais dès que "Bertie" a commencé ses exercices avec Lionel Logue, je me suis retrouvée plongée dans l'histoire et je n'ai voulu qu'une chose, connaître la suite...

Colin Firth

Geoffrey Rush

Helena Bonham Carter

Le film sort dans les salles le 2 février prochain. N'hésitez pas une seconde ! Je vous conseille de voir ce film en version originale (sous-titrée) pour mieux apprécier le jeu de Colin Firth.
En attendant, si ce n'est déjà fait, regardez la bande annonce !



Mon premier Tag de l'année !

Je commence l’année par un tag… Merci Sophie d’avoir pensé à moi ! Mais il m’est assez difficile d’y répondre, d’autant plus lorsqu’il s’agit de résolutions.
Les résolutions, ça fait plusieurs années que je n’en tenais plus car je ne les menais jamais à bien… Mais là, je vais faire une exception pour Sophie (j’ai bien retenu son message subliminal ! ;-)), bien que ça n’ait pas été si simple de trouver 4 résolutions

Donc pour cette année, voici mes résolutions ….

1. Voyager plus ! Au programme, si tout se passe comme prévu, de grands week-ends devraient être planifiés : Bordeaux, Amsterdam et … une autre destination européenne à déterminer !


2. Bouger plus ! Je laisse tellement filer le temps que je rate beaucoup trop d’événements. Alors cette année, j’aimerais bien profiter un peu plus des expositions parisiennes… à commencer par l’exposition Baba Bling au musée du Quai Branly, que j’ai prévue d’aller voir le week-end prochain.

3. Arrêter de focaliser sur mon poids… et être moins gourmande !! ça me permettra d’une part de perdre quelques grammes et surtout d’éviter d’en prendre plus !!!

4. Essayer de tenir les 3 résolutions précédentes et ce n’est pas une mince affaire !!

Maintenant, je passe le flambeau à Paris Secret, Le Blog de Lili, Faustine et Frenchies in Paris qui si elles le souhaitent nous feront partager leurs 4 résolutions de l’année 2011 !
Voici les instructions du tag (dixit Madame Sophie)...
* Donnez-nous à lire 4 bonnes résolutions pour 2011 que vous comptez bien entendu tenir, quelles soient, farfelues, délirantes, réalisables ou pas à vous de voir...
* Trouvez au moins une image pour illustrer vos projets, farfelue(s), délirante(s), réaliste(s) ou pas…
* Faites passer le tag à au moins 4 de vos copinautes

Gnoméo & Juliette, une histoire d'amour chez les nains de jardin !

Depuis plusieurs années, j’ai une passion pour les nains de jardin. Ne me demandez pas d’où ça me vient, je ne sais pas. Je trouve ces personnages beaux, touchants et très décoratifs !


J’avais déjà abordé le sujet ici et également . Alors évidemment quand on m’a proposé d’assister à la projection du film d’animation "Gnomeo et Juliette", adaptation de Roméo et Juliette dans le monde des nains de jardin, je n’ai pas pu refuser !

Et j’ai eu raison ! J'ai passé un super moment en compagnie de tous ces nains de jardin !

De quoi ça parle ?

D’un côté, bidet fleuri et nain en string, le jardin des Montaigu.
De l’autre, fontaine en pneus et Bambi en plastique, le jardin des Capulet.

Deux merveilles florales de chic et de bon goût qui, sitôt que plus personne ne les admire, se transforment en terrain d’opération d’une guérilla ancestrale entre bonnets bleus contre bonnets rouges. Pour ces nains de jardins contigus, pas de pitié ni de temps mort dans l’affrontement !

Jusqu’à ce que le cœur de Gnoméo, héritier des Montaigu, ne fonde pour celui de Juliette, la pétillante princesse des Capulet. Un sentiment réciproque mais impossible !

A moins que les amants passionnés ne parviennent à mettre un terme à ce conflit qui, de mémoire de terre cuite, a toujours enflammé les plates-bandes ?



Je n’ai rien vu des 1h24 du film. C’est drôle, coloré, pétillant, sans temps mort. Le tout accompagné d’une bande sonore signée Elton John qui donne un petit côté rock’n roll et une touche british supplémentaire au film ! L’histoire de ce cher Shakespeare n’a finalement pas pris une ride et s’adapte tout à fait à notre époque. Parce que finalement ça parle bien de différences et de tolérance, non ?

J’ai bien aimé le clin d’œil à Shakespeare avec la statue de l’auteur qui discute avec Gnoméo ainsi que le coup de foudre entre la grenouille en plastique et le prétendant que le père de Juliette avait choisi pour sa fille ! Vous verrez, ça change complètement de tout ce que l’on peut voir !

Le film sort le 16 février prochain ! A voir en famille, entre amis ou seul, quel que soit votre âge !