1000 mercis !

Aujourd'hui est un jour un peu spécial car ce matin, j'ai publié mon 1000e article ! Et oui, 1000 ! Je n'en reviens pas ! Je n'aurais jamais pensé il y a bientôt 7 ans que cette aventure m'emmènerai aussi loin.


Depuis ce premier article, publié le 30 septembre 2008 et consacré aux Parisiennes de Kiraz, le blog a bien évolué. Il a pris forme petit à petit et ce n'est pas fini. Je le peaufine tout doucement mais surement. J'essaye de préserver intacte cette motivation que j'ai eu au lancement du blog et qui me permet de prendre toujours autant de plaisir à partager mes balades et mes découvertes avec vous.


Ces 7 années de blog, ce n'est pas seulement 1000 articles mais c'est aussi :
  • des milliers de commentaires,
  • la découverte de lieux improbables, magiques, insoupçonnés,...
  • des expériences inédites, insolites, inouïes, privilégiées,
  • des rencontres étonnantes et charmantes,
  • des petits plaisirs pour les yeux et pour le palais,

Et puis, il y a vous, chers lecteurs, qui me suivez depuis toutes ces années ou depuis peu, qui passez par ici par hasard ou par habitude. Je tenais aussi à vous remercier.

J'espère que mes récits vous plairont toujours autant. Et j'ai encore tant de choses à vous raconter. En fin d'année 2014, je vous parlais de mes futurs récits de balades en France et à l'étranger. Après Amiens et Saumur, il me reste à vous parler de Bordeaux, Beaune, Bruxelles et Florence. Ça ne devrait pas tarder... Un peu de patience.

 A très vite pour de nouvelles aventures et de nombreux articles en perspective !

©La Parisienne du Nord


Les ateliers de la faïencerie de Gien

Mon goût pour la belle vaisselle me vient très certainement de ma famille avec notamment quelques pièces rescapées d’un très ancien et magnifique service de table ayant appartenu à mes arrière-grands-parents. D’ailleurs, ce service n’est sorti que pour les grandes occasions comme Noël ou le Nouvel An.
Depuis, j’ai toujours plaisir à admirer les beaux services dans les grands magasins ou dans les vitrines de grandes marques comme la faïencerie de Gien.


La faïencerie de Gien a été fondée en 1821, dans la ville du même nom dans le Val de Loire. La proximité des bords de Loire permettait aux bateaux d’apporter les matières premières nécessaires telles que le kaolin ou l’argile. La faïencerie a fait sa renommée au 19e siècle en créant des services de table armoriés pour les grandes familles aristocratiques d’Europe et les carreaux des stations du métro parisien.

Près de 200 ans plus tard, la faïencerie de Gien reste un fleuron des Arts Décoratifs et est reconnue dans le monde entier. Le savoir-faire est resté intact au fil des siècles. Réaliser une pièce est un véritable travail d’orfèvre. Tout est réalisé à la main et une assiette passe entre les mains de plus de 20 personnes avant le résultat final. Les décors sont réalisés par de véritables artistes (chaque peintre signe ses pièces) et sont conservés tels des trésors dans les archives de la faïencerie. C’est ainsi que vous pouvez retrouver un décor qui n’était plus réalisé depuis de nombreuses années.


La boutique parisienne organise 2 fois par mois des ateliers permettant de faire découvrir d’une part le savoir-faire de la faïencerie de Gien et d’autre part une thématique en lien avec la vaisselle.
Ces ateliers sont organisés le samedi matin au premier étage de la boutique. Viennoiseries, thé, café et boissons fraiches sont à votre disposition. Confortablement installé et en petit comité, tout est fait pour passer un agréable moment.

Fin juin, j’ai participé à l’atelier "art de la table" consacré notamment aux décorations de table, avec la participation de Requia de "My Sweet Boutique" (pour les décorations et accessoires) et Chloé de "Des Bulles dans les Branches" (pour l’art floral).


Au cours de cet atelier, j’ai appris la différence entre une table à la française et une table à l’anglaise (la principale différence que j’ai retenue est le sens de la fourchette : les dents vers le haut pour les anglais, les dents vers la table pour les français).

Des modèles de tables décorées, réalisés par Requia et Chloé, étaient présentées et permettaient de voir ce que l’on pouvait faire, tout en mélangeant les styles : l’ancien et le moderne, le champêtre, voire la vaisselle jetable avec la faïence,… et le tout agrémenté de jolies compositions florales.


Par la suite, Chloé nous a montré comment réaliser un rond de serviette avec des fleurs fraîches et nous avons toutes ensuite mis en pratique ses recommandations. J’ai vraiment apprécié cette activité manuelle, dans une ambiance très agréable.

Ma réalisation mise en situation (je craque totalement pour ces deux modèles d'assiette)

A la fin de l’atelier, nous sommes reparties chacune avec une faïence (ce jour-là, c'était un petit bol), notre réalisation et un tote bag faïencerie de Gien.

Les ateliers sont tous très différents et les animations également. Il y a eu différentes thématiques, comme le thé, le fromage, la pâtisserie… J’ai hâte de découvrir les prochains ateliers car j’ai bien envie de retenter l’expérience. Les ateliers sont annoncés sur la page Facebook de la faïencerie de Gien.

En partant, j’en ai profité pour regarder la magnifique vaisselle présentée en boutique. J’avoue un grand faible pour les assiettes à mignardises avec le motif de gnome et la collection consacrée à Paris. Mon anniversaire est en octobre… Si l’envie vous prenait. Je dis ça, je dis rien.


Boutique de la Madeleine – 1er étage
18 rue de l’Arcade, Paris 8e
M° Madeleine ou Havre-Caumartin
Tél. : 01.42.66.52.32

Inscription uniquement sur réservation – Participation entre 20 et 30€ selon l’atelier
Les places sont limitées.


Crédit photos : ©La Parisienne du Nord


Billet gourmand #4 : Hédène, Thiriet & Sodebo

Au cours de ces dernières semaines, j’ai pu découvrir et tester différents produits. Aujourd’hui, je vous présente ceux qui m’ont le plus marqué.


Les miels Hédène


Depuis que j’ai découvert les miels Hédène en septembre dernier, je suis devenue très exigeante avec ce produit et surtout devenue fan des miels Hédène.

Hédène comptait déjà 7 miels de crus monofloraux régionaux et vient de sortir un nouveau cru : le miel Bruyère d’Aquitaine. Ce miel est ultra gourmand, onctueux et peu sucré. Je l’imagine très bien avec un yaourt nature ou un fromage blanc. Il sera également parfait pour accompagner crêpes, pancakes et autres tartines.

©Hédène 

Les miels Hédène (12,50€ le pot) sont disponibles à la Grande Epicerie de Paris (38 rue de Sèvres, Paris 7e), au Lafayette Gourmet (40 boulevard Haussmann, Paris 9e), le BHV Marais (52 rue de Rivoli, Paris 4e), le Publicis Dugstore (133 avenue des Champs Elysées, Paris 8e) et sur leur boutique en ligne www.hedene.fr

Les glaces Thiriet


C’est également l’année dernière, que nous avons découvert les produits surgelés Thiriet qui n’ont rien à envier au célébrissime Picard. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est facile pour les parisiens (et par extension la banlieue) de se procurer les produits Thiriet.

Ainsi, je vous invite à découvrir leurs glaces. La marque compte plus de 230 références de glaces et spécialités glacées. Mais aujourd’hui, j’attire votre attention sur les pots de 100 et 500ml avec des recettes ultra gourmandes et toutes plus tentantes les unes que les autres : Vanille Cookies Dough, Cheesecake Myrtille, Pécan Caramel Salé, Caramel Macadamia, Yaourt Fraise Framboise, Spéculoos Amande entre autres.


J’ai testé le Pécan Erable, une crème glacée noix de pécan avec des morceaux de pécan caramélisés et une sauce érable. C’était très bon.
J’avais hésité avec un de leurs sorbets qui étaient particulièrement attirants, surtout en cette saison. Notamment par leurs parfums peu communs comme la griotte ou la mirabelle.


Sorbets en pot de 500 ml : 4,95€
Lot de 2 pots de crème glacée gourmande de 100 ml : 3,20€ et 3,40€

Les salades et sandwichs Sodebo


Je déjeune souvent au bureau et j’opte alors pour un repas acheté rapidement. Dans ce cas, le plus simple pour moi est d’aller au supermarché en face du bureau pour m’acheter une salade. Et dans 90% des cas, j’achète une salade Sodebo car elles ont la taille suffisante pour mon appétit, sont toujours composées de riz ou pâtes pour bien caler, la vinaigrette est servie à part et il y a des gressins et un cookie pour compléter le repas. L’offre Sodebo est selon moi la plus complète.


J’ai eu l’occasion de tester dernièrement la salade Barcelona (riz, salade, poulet rôti, chorizo, légumes marinés et tomates cerises) et la salade Venezia (pâtes, salade, fromages italiens, coppa, crudités et tomates cerises). Elles sont vraiment bonnes et avec les gressins ont bien calé ma faim. Très souvent, je n’ai plus de place pour le cookie. L’avantage est qu’il est emballé et qu’on peut le garder pour plus tard.


Il faut compter 4,75€ pour une salade. Un prix plutôt raisonnable compte tenu du contenu et de la qualité du produit.


Crédit photos : ©La Parisienne du Nord (sauf mention contraire)

L’Atelier Renault Café, un déjeuner gastronomique tout en modernité

Je suis venue plusieurs fois à l’Atelier Renault pour diverses manifestations dans le show room, comme notamment la présentation de la Twingo présidentielle designée par Jean-Charles de Castelbajac ou lors du Color Manifesto. Mais je n’avais jamais eu l’occasion de tester le restaurant, situé au premier étage.


Il y a quelques semaines, avec le Parisien, le jour de la fête de la musique, nous sommes venus déjeuner à l’Atelier Renault Café. C’était l’occasion de découvrir la carte événementielle signée par Juan Arbelaez, jeune chef colombien à la tête du restaurant Plantxa à Boulogne Billancourt.

Le restaurant est donc situé au premier étage de l’Atelier et les tables sont réparties sur plusieurs espaces, notamment des passerelles qui permettent une vue presque à 360° degré sur l’étage inférieur. Les tables sont suffisamment espacées les unes des autres pour avoir l’intimité suffisante et vous ne pourrez qu’apprécier le confort des fauteuils qui apportent la touche de couleur au décor. Je ne suis pas trop pour les décorations trop modernes et pourtant ici, en plus de cette modernité, c’est sobre et élégant.


Après Virginie Basselot, chef du Saint James Paris dont je vous ai parlé il y a peu de temps, et Benoit Gauthier, chef du Grand Pan, Juan Arbelaez s’est prêté au jeu de la carte éphémère inspirée du crossover Kadjar, à l’honneur actuellement au show room.

Le choix a été difficile entre la carte permanente et les plats proposés par Arbelaez. Sur le papier, ces derniers faisaient la promesse de fraîcheur, d’assemblages originaux et ce que nous avons pu vérifier car nous avons pris l’entrée et le dessert. Pour les plats, nous nous sommes laissés tenter par les poissons à la carte.


L’entrée signée Juan Arbelaez est un tartare de daurade marinée aux agrumes, sauce ceviche à base de citron vert, huile d’olive, poivron, oignon rouge et coriandre. Ce fut un vrai régal, une entrée très fraîche, parfaite pour la saison avec une sauce légèrement acidulée qui ne prenait pas le dessus sur le poisson.


Côté plat, le Parisien avait choisi le pavé de thon à la plancha, sauce vierge, accompagné d’un tian de légumes. Quant à moi, j’avais opté pour une plancha de poisson du marché (cabillaud, saumon et thon) avec épinards et pommes grenailles et beurre blanc. Des portions raisonnables (ni trop, ni trop peu, juste ce qu’il faut), un assaisonnement parfait mettant en valeur le goût du poisson et des légumes. Bref un ravissement pour nos papilles.


Après ces plats tout en légèrement et parfaitement équilibrés, nous avons craqué pour un dessert. J’ai poursuivi mon repas avec une note de fraîcheur avec le dessert signé Arbelaez : ananas au basilic, mousse légère vanille et citron vert, crumble de spéculoos et meringue croustillante. Légèrement acidulée avec le citron vert, l’association ananas et basilic fonctionne bien. Tout comme le contraste entre le fondant du fruit et le croustillant du spéculoos et de la meringue. C’est le dessert parfait pour l’été.
Le Parisien avait choisi l’Elysée, la création spéciale de la pâtisserie Angelina pour l’Atelier Renault Café. Hélas, je n’ai pas noté la composition de ce dessert à l’esthétique parfaite. Tout ce que je peux vous dire c’est que le Parisien était ravi de son choix.


Nous avons accompagné ce délicieux repas d’un Chablis 2014, à l’équilibre parfait. Le service au verre se fait à table et est du plus grand chic.


En plus d’avoir dégusté un délicieux repas sans aucune fausse note du début à la fin, nous avons passé un très agréable moment. Le service est courtois et discret. A noter que les courses de Formule 1 sont diffusées sur les grands écrans de l’Atelier. Alors si votre déjeuner se prolonge comme ce fut notre cas, votre repas se passera avec en fond sonore les crissements de pneus et les commentaires sportifs mais rien de vraiment gênant.

Si vous souhaitez profiter de la carte éphémère de Juan Arbelaez, vous avez jusqu’à novembre. Elle évoluera au fil des saisons. Alors ne tardez pas trop pour tester les plats proposés actuellement.

53 avenue des Champs Elysées, Paris 8e
M° George V / Franklin-Roosevelt
Tél. : 01.76.84.14.14

Ouvert tous les jours, du dimanche au jeudi, de 10h30 à 23h et les vendredis et samedis, de 10h30 à 1h00

Formule entrée + plat ou plat + dessert (servie au déjeuner et au diner, du lundi au vendredi) 25€
Formule entrée + plat + dessert (servie au déjeuner et au diner, tous les jours) 32€
Les plats signés Juan Arbelaez peuvent pris avec les formules.


Crédit photos : ©La Parisienne du Nord