Au mois de juillet, nous avons
assisté à une pièce de théâtre aux Feux de la Rampe. Dès la lecture du pitch,
je me disais que l'humour serait au rendez-vous et je n'ai pas eu tort.
Jurer c'est pécher raconte
l'histoire de "Pierrot Meunier, un cambrioleur amateur, qui s’introduit
par erreur chez monsieur le curé. Surpris en plein méfait, il décide pour se
racheter, d’aider le Père Cardwel. Et c'est là que les ennuis commencent : Les
bénitiers se transforment en aquarium, l'office du dimanche en
"after", la chorale se met aux paillardises et autres facéties du
genre. Bref ! Une véritable tornade qui vient chambouler le quotidien de ce
petit presbytère. Un calvaire pour le curé. Du pain béni pour le public."
Ils ne sont que deux sur scène mais
ont de l'énergie pour dix. Pierrot, interprété par Yann Galodé, est fougueux et
plein de surprises. Quant à Nicolas Hirgair, qui joue le rôle du prêtre, est
très posé avec un humour pince sans rire. On croirait presque qu'il a été
prêtre dans une autre vie. Les deux personnages sont plein de contrastes et
c'est ce qui fait le charme de la pièce. Comme le dit l’auteur, cette pièce n’est
pas un plaidoyer de la religion. L’église ne sert que de décor pour faire rire
le public et le pari est réussi.
Un peu d'interaction avec le public,
juste ce qu'il faut. Des répliques qui fusent. Des rires dans la salle mais
aussi sur scène. Les comédiens se sont mordus les lèvres quelques fois pour se
retenir de rire. Tout s'enchaîne très vite et on passe un excellent moment. En
plus, la salle est climatisée. C'est le lieu idéal en ce moment.
La pièce joue tout l'été alors je ne
peux que vous conseillez de vous offrir cette tranche de bonne humeur.
Le hasard des choses fait que
l'auteur de cette pièce (qui joue le père Cardwel) est également l'auteur de
"Marié à tout prix" dont je vous parlais dernièrement. Et sans
connaître ce détail avant de voir la pièce, nous avons vraiment apprécié les
deux tout autant.
Théâtre Les Feux de la Rampe
34 rue Richer, Paris 9e
M° Cadet
Tous les mardis et mercredis, à 20h00
Aucun commentaire