La Canopée des Halles

Situé au cœur de Paris, le Forum des Halles est un lieu de passage très important. D’une part, avec ses commerces, d’autre part, avec le réseau de transport (3 RER et plusieurs lignes de métros) et ses 750000 passagers qui y transitent.

Le vitrail de la station de métro Madeleine

En sortant du métro à Madeleine, depuis la ligne 14, on ne peut pas manquer cet immense vitrail. J’avoue qu’il m’a fallu lire les explications avant de découvrir que cela représentait une poule.

Syndicat de l'épicerie française

Rue du Renard, dans le 4^e arrondissement, vous ne pouvez pas manquer l’architecture particulière de cet immeuble. Il s’agit des anciens locaux du syndicat de l’épicerie française, datant du début du 20^e siècle.

En 1980, les activités du syndicat sont déplacées dans un autre immeuble et le rez-de-chaussée de celui-ci est transformé en théâtre. Depuis 1994, il s’agit du théâtre du renard.

En passant par là, on ne peut qu’admirer les sculptures des façades et la beauté de l’ensemble.

Immeuble bleu...

Par un jour de beau temps (ce qui très rare ces temps-ci à Paris), lors d’une balade, mon regard a été attiré par les reflets bleutés de cet immeuble.

La façade est faite de briquettes dans un camaïeu de bleu, dont les nuances changent au gré des rayons du soleil. Il s’agit d’un immeuble de France Telecom, situé rue Jean Jacques Rousseau, dans le 1^er arrondissement.

Les Halles en plein réaménagement

S’il y a un quartier qui aura connu plusieurs transformation, c’est bien celui des Halles. Au départ, marché de vente en gros de produits alimentaires, célèbre au 19^e siècle pour ses pavillons signés Baltard.

Les Halles au 19e siècle (source) 

Au début des années 1970, le marché est transféré à Rungis et le quartier connaît un réaménagement complet et la destruction des pavillons (seuls 2 pavillons seront sauvés : l’un d’eux sera démonté et reconstruit à Nogent sur Marne pour devenir une salle de spectacle. Une partie du second est visible dans un parc au Japon). En 1979, le Forum des Halles est inauguré. C’est cet aménagement que je connais depuis mon enfance et qui depuis la validation du nouveau projet, disparaît petit à petit.

Il faudra attendre 2016 pour découvrir l'ensemble de ce dernier projet de réaménagement du quartier avec les nouveaux jardins, la Canopée qui reliera les 2 niveaux (le dessus et le dessous de la ville), le nouveau Forum et tous les autres aménagements du quartier.

En attendant, voilà à quoi ressemble le quartier et ce que sont devenus les jardins…

Saint Lazare, une gare flambant neuve !

J’ai arpenté les quais et la gare Saint Lazare pendant près de 10 ans et ce qui m’a toujours impressionné fut la salle des pas perdus : elle donnait un aspect immense à la gare, sans doute parce qu'elle fait toute la longueur de la gare.

Il y a quelques années de grands travaux de rénovation ont été entrepris et la gare ne fut plus qu’un immense chantier. C’est avec une grande surprise que j’ai découvert le nouveau visage de la gare, au lendemain de son inauguration. La salle des pas perdus est devenue un immense puits de lumière grâce à la verrière et s’ouvre sur 2 niveaux inférieurs où 80 boutiques accueillent les usagers et autres passants.

La gare est devenue claire, accueillante, agréable avec un petit côté luxueux… sans doute l’aspect neuf, les matériaux utilisés. Je ne sais pas mais en tous les cas, même si je ne prends que très rarement le train à Saint Lazare, je ne manquerais pas de m’y rendre pour faire du shopping.

Toutefois, j'avais le souvenir d'une plaque commémorative, une sorte de monument aux morts, dans la salle des pas perdus, côté cour de Rome et aujourd'hui, à la place, j'y ai découvert un Daily Monop'. Je suis vraiment étonnée par ce changement.

Pour en savoir plus sur la gare Saint Lazare, je vous suggère la fiche Wikipedia, ici.

 

 

 

 

Un second immeuble Felix Potin parisien !

En quittant le salon de thé George Cannon dont je vous parlais hier, j’ai repris ma balade par la rue de Rennes. En remontant vers Montparnasse, je suis tombée sur un immeuble atypique dont l’enseigne en hauteur a attiré mon regard, ainsi que les spécificités de son architecture.

Je connaissais l’immeuble Felix Potin à l’angle de la rue Réaumur mais je ne savais pas qu’il en existait un autre jusqu’à ce que je tombe dessus. Cet immeuble de 10 étages a été construit par l’architecte Paul Auscher pour la société Felix Potin, en 1904.

Vous pourrez en découvrir un peu plus ici.

La Villa des Platanes

En me baladant un jour sur l’allée centrale du boulevard de Clichy, mon regard a été attiré par cet immeuble magnifique et inattendu dans ce quartier. Le contraste des briques rouges, des moulures blanches et des balustrades ciselées noires rendent cette façade magnifique. Le double portail attire également l’œil et lorsqu’on s’approche, on découvre une cours intérieure donnant sur un second très bel immeuble. Mais la Villa des Platanes est une résidence privée et je n’ai pas pu en voir plus. Hélas…

A deux pas de là, la surprise se poursuit avec une jolie allée qui fait penser à un village : la Cité du Midi. Mais nous sommes au pied de Montmartre alors il est normal de retrouver cet esprit "village de Paris" dans le quartier.

La Cité des Fleurs

Lors de la Chasse aux Trésors du 2 juillet, j'ai découvert un lieu préservé, coupé du brouhaha de la ville, un lieu privilégié qui ressemble à un village. Il s'agit de la Cité des Fleurs dans le 17e arrondissement (l'une des entrées est située à l'angle de la rue Guy Môquet et de l'avenue de Clichy, près du métro Brochant).

En faisant quelques recherches sur le net, j'ai découvert que cet ensemble de maisons a été construit en 1847. "Dans le projet des fondateurs, de petites maisons mitoyennes de deux étages, jouissant d'un petit jardin de ville, encadraient une allée centrale de 230 m, jalonnée par trois placettes circulaires" (in site internet de la Mairie du 17e arrondissement)

En 1857, un syndicat des propriétaires fut créé pour se constituer en association loi 1901, en 1907.

En tous les cas, traverser ce havre de paix, découvrir ces magnifiques maisons, m'a fait rêver. Et vous, connaissez vous la Cité des Fleurs ?

Crédit photos : © La Parisienne

Trompe l'oeil

Je vous ai souvent fait part des surprises que me réserve Paris lors de mes balades… et le plus souvent, lorsque j’ai le nez en l’air !

En voilà donc une nouvelle et encore une fois, dans une rue que j’ai arpenté des dizaines de fois ! C’est à l’angle de la rue Saint Honoré et de la rue des Prouvaires (1^er arrondissement) que j’ai remarqué ces 4 fenêtres en trompe-l’œil et qui par ce temps gris (c'était le « régime » du mois de juillet…hélas !), ressortent sans doute un peu plus…

Pour la petite histoire, la rue des Prouvaires, datant du 13^e siècle, était la rue où vivaient les prêtres de l’église Saint Eustache qui se trouve à 2 pas. Le mot "prouvaire" est une déformation du mot "prêtre".Et c’est dans cette rue, que naquit en 1619, Cyrano de Bergerac.


Crédit photos : © La Parisienne

Une maison de ville centenaire !

Ce que j’aime en ville (à Paris ou ailleurs), c’est lorsqu’au cours d’une balade, des surprises m’attendent au coin d’une rue, comme ce fut le cas lorsque je suis tombée sur cette maison, située rue de la Glacière, dans le 13e arrondissement.

Coincée entre 2 immeubles, on ne peut pas l’éviter. Elle attire l’œil. C’est une maison du début du 20e siècle qui par chance, a été préservée.

Je vous laisse en découvrir un peu plus sur son histoire et son architecte, ici.

Crédit photos : © La Parisienne

Une merveille de l’Art Déco, rue Campagne Première !

En une après-midi, j’ai vu et surtout découvert énormément de choses dans le 14e arrondissement, comme notamment ce magnifique immeuble de 1911, situé rue Campagne Première.

Nous le devons à l’architecte André-Louis Arfvidson (1870/1935). "L'immeuble fait la transition entre l’Art Nouveau, l’Art Déco et le Style International. L’habillage de la façade par des carreaux de grès polychromes signés Alexandre Bigot, agrémenté d’un décor de guirlandes ocre et beige traduit le style en vogue à l’époque. En revanche, les grandes baies vitrées et les appartements en duplex annoncent les volumes spacieux du Mouvement moderne et la mode de l’atelier d’artiste des années 1920 et 30, convoité par une clientèle à la recherche d’innovation. Les vingt ateliers que contient l’immeuble, dotés d’un grand confort, étaient réservés à des artistes fortunés. Cette commande bien spécifique permit à l’architecte de briller et de recevoir une prime au Concours de façades de la ville de Paris." (Source : Wikipedia)

Vous pouvez également admirer l’autre face de cet immeuble du côté du passage d’Enfer, situé juste derrière la rue Campagne Première (et dont je vous parlerais prochainement) et sur laquelle on retrouve le même habillage de carreaux beige. La particularité de ce côté est que le bâtiment ressemble plus à un alignement de maisons de ville qu’à un immeuble.

Crédit photos : © La Parisienne