Les accords majeurs du Cognac

Oubliez vos a priori : le Cognac ne sert pas qu’à flamber et ce n’est pas non plus qu'un digestif. Le Cognac est avant tout un alcool noble, bénéficiant d’une Appellation d’Origine Contrôlée.

Le Cognac est un spiritueux élaboré par l’assemblage de différentes eaux de vie (d’âges et de crus différents), obtenues à la suite d’une double distillation dans un alambic charentais d’un vin blanc des Charentes, dont la particularité est d’avoir un fort taux d’acidité.

L’eau de vie est alors vieillie en fut de chêne pendant deux ans minimum. A partir de ces 2 ans, le profil des Cognacs varie : 
  • Le Cognac VS (Very Special) est la plus jeune eau de vie, de 2 ans minimum. Il présente un arôme boisé, voire vanillé et épicé, tout en restant assez sec en bouche. 
  • Le Cognac VSOP (Very Superior Old Pale) a vieilli au moins 4 ans en fut de chêne. Le VSOP se montrera plus boisé et épicé que le VS, avec des arômes plus fruités. 
  • Le Cognac XO (Extra Old) a moins 6 ans de vieillissement en fut de chêne mais peut atteindre 10 à 20 ans. Plus doux, il a aussi plus de rondeur en bouche et est légèrement doux et amer.

Ce sont ces Cognacs qui pourront surprendre vos plats, que ce soit de l’entrée au dessert.


Pour accorder vos plats au Cognac, privilégiez plus particulièrement des mets avec du caractère. De plus, la température de votre Cognac pourra aussi jouer dans les accords : ainsi un Cognac VS Frozen (servi à la sortie du congélateur à -18°) perd son côté boisé et se mariera très bien avec des notes sucrées et vanillées, comme par exemple avec un ananas rôti ou une crème brûlée.


Le Cognac XO dévoilera la texture de votre mets, comme par exemple avec des noix de Saint-Jacques, du roquefort ou même du caviar Alverta®. Ainsi, l’umami et toute sa gourmandise est révélée.


Le Cognac VSOP rendra par exemple encore plus fondant votre foie gras. Enfin, le Cognac VS trouvera des alliés avec une purée de carottes ou un caviar Shassetra®. Dans ce cas, il n’y a pas de confrontation. C’est un parfait équilibre.


Pour vous aider dans vos accords, ce tableau de correspondance sera votre allié pour le choix de votre Cognac en fonction de vos mets. Vous pouvez aussi télécharger le livret (en un clic sur le mot livret) qui vous donnera des astuces supplémentaires.



Pour la petite anecdote, sachez que les spiritueux et le Cognac, en particulier, étaient parfois mis à l’honneur dans la cuisine bourgeoise du 19e siècle. Ce n’est qu’à la fin du 19e siècle, début 20e que la bière et le vin ont pris le dessus et ont écarté le Cognac et les spiritueux vers le début ou la fin du repas, en apéritif ou en digestif.

Pour en savoir plus sur le Cognac : www.cognac.fr


Crédit photos : ©La Parisienne du Nord

Organiser ses sorties culturelles et festives : quelques sites qui peuvent vous aider !

Que ce soit pour faire une visite culturelle ou choisir un bar ou organiser un apéro avec les copains, l’offre est souvent variée, dense et la mission devient vite complexe.

Alors quand un site permet de tout faire en quelques clics, moi, ça me plait bien. C’est ainsi que j’ai découvert récemment 3 sites qui me semblent intéressants pour qu’en parle.

Mes Sorties Culture


Le site Mes Sorties Culture regroupe toutes les visites guidées de France. Vous pouvez choisir votre région/ville, puis la thématique de votre visite (expo, musée, site historique,…) et enfin vous pouvez même faire un tri par date.
Et en quelques clics, vous pouvez même réserver votre visite guidée. Je trouve le site bien fait, simple d’utilisation et en plus il est visuellement agréable. Voilà un site qui mériterait d’être dans nos favoris.


Ruub ou Réserver un bar


Ce site ne concerne pour le moment que 3 villes (Paris, Lille et Lyon) mais il a le mérite de faciliter l’organisation d’événement tel qu’un anniversaire, un afterwork, un enterrement de vie de jeune fille/garçon ou tout autre rendez-vous avec les amis/la famille.

Ruub vous permet de réserver une salle ou un espace dans un bar, gratuitement, pour votre événement. Il suffit, dans un premier temps, de sélectionner la ville, le nombre de personnes prévus et le thème de la soirée. Puis dans la liste des bars proposés, vous avez une fiche très complète et détaillée qui vous permettra de faire votre choix en fonction des horaires, des jours ouverts à la réservation, du tarif des boissons, si vous pouvez apporter votre gâteau ou non, l’espace privatisable, etc.
Une fois votre choix fait, vous pouvez faire votre réservation en ligne. Avouez que c’est très simple, non ?



Apéro’Boulot


Apéro’Boulot est l’association de deux jeunes entrepreneurs, Charlotte et Juliette, (Pain Pon’ et Vins&Une) qui ont décidé d’unir leur concept respectif le temps d’une saison. Depuis le 22 avril et jusqu’au 31 juillet 2015, Apéro’Boulot vous permet de vous faire livrer votre apéro au bureau ou sur l’un de leurs points relais (4 points sur Paris & RP).

©La Parisienne du Nord
©La Parisienne du Nord

L’apéro est composé pour 4 personnes d’une bouteille (alcool ou non), de petits pains, d’une terrine ou tapenade, de gobelets et même du tire-bouchon. A cela, vous pouvez ajouter d’autres produits (du pain et/ou une bouteille supplémentaire, des tartinades, etc…). Le tout est livré dans un totebag qui vous permettra de vous rendre facilement sur le lieu de votre apéro.
Les vins viennent de producteurs sélectionnés par Vins&Une, qui sont non commercialisés en boutique. Chaque semaine, Apéro’Boulot met en avant un nouveau partenaire dont un produit se glissera dans le panier.




Paradiso Lussemburgo de Filip Markiewicz, la participation du Luxembourg à la 56e Biennale de Venise

Le Luxembourg n’est pas seulement connu pour sa finance mais également pour l’art. Ainsi, le pays participe à la Biennale de Venise de façon régulière depuis 1988. Une participation qui fut parfois semée d’embûches mais récompensée en 2003 par l’obtention du Lion d’Or avec l’œuvre de Su-Mei Tsu, intitulée Air Conditionned. Un événement car ce fut la première fois que le Lion d’Or était attribué à un pavillon en dehors des giardini, lieu habituel d'exposition de la Biennale, mais surtout à un si petit pays.

Pour cette 56e édition de la Biennale de Venise, le pavillon du Luxembourg sera investi par le projet de Filip Markiewicz, un artiste luxembourgeois d’origine polonaise : Paradiso Lussemburgo. Filip Markiewicz a conçu son projet en partant des différents clichés existants sur le Luxembourg, pour représenter le pays. L’exposition est notamment dédiée au pays, son histoire. Le terme de paradis reprend ici tous les symboles existants : le Luxembourg est un petit pays considéré comme un paradis, notamment fiscal. Filip Markiewicz a également fait un parallèle avec le paradis de Dante, la progression de l’exposition au sein du pavillon suit l’écriture du livre de Dante. Par exemple, l’antichambre correspond aux limbes.
 
Filip Markiewicz et Paul Ardenne (©La Parisienne du Nord)
La scénographie du projet a été entièrement adaptée à l’architecture du pavillon, qui était impossible à modifier. Le projet de Markiewicz comprend des sculptures, des films, des dessins et même un karaoké et un dance floor. Une grande variété de médias pour offrir au spectateur l'art sous toutes ses formes.
 
Antichamber section ©Filip Markiewicz (photo : Christian Mosar)
Europe Love © Filip Markiewicz
Sorry ©Filip Markiewicz
The Forest section, with The Life and Death of the Forest ©Filip Markiewicz (photo : Christian Mosar)
Les différentes salles présentent les différents aspects du Luxembourg : une représentation romantique, l’aspect financier, une forteresse de l’Europe, … Le travail de Filip Markiewicz s’apparente à une nouvelle forme d’art engagé. Ainsi, comme le précisait, Paul Ardenne, commissaire du projet, les dessins de Filip Markiewicz lui ont permis de mettre la politique et le spectacle sur un pied d’égalité.

Toutes les œuvres présentées au pavillon du Luxembourg sont des créations spécialement réalisées pour l’installation et ont été pensées dans ce but.

Si vous passez par Venise, entre mai et novembre, n’hésitez pas à découvrir le travail de Filip Markiewicz. Un parcours qui ne laissera personne indifférent tant par la richesse de ses travaux que par la multiplicité des supports utilisés pour représenter le Luxembourg. L’exposition ne fait certes pas beaucoup de cadeaux au Luxembourg mais il faut reconnaître que les luxembourgeois ont suffisamment d’humour, d’autodérision et d’ouverture d’esprit pour privilégier l’art avant tout, quitte à être un peu égratigné sur le chemin.

Paradiso Lussemburgo de Filip Markiewicz
Commissaire de l’exposition : Paul Ardenne

56e Biennale de Venise – du 9 mai au 22 novembre 2015
Pavillon du Luxembourg
Ca’del Duca
Corte del Duca Sforza
San Marco 3052, Venezia

Ouvert tous les jours, de 10h à 18h (fermé le lundi)

Instaweek de la Parisienne #8


Retour à plus de calme cette semaine et ça fait du bien. C'était l'occasion de profiter de bonheurs simples.

Lundi, ce fut le retour au bureau après quelques jours de congés et les retrouvailles avec la tour Montparnasse. L'occasion aussi de vous montrer une oeuvre de la street-artiste Kashink.

Les vacances sont finies...enfin pour moi. Bonne journée sous le #soleil! 😊 #happysunnyday #igersparis #Montparnasse #nofilter

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#StreetArt in #Paris by @kashink1 #igersparis #igersfrance #latergram

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Mardi matin, j'ai pu goûter au délicieux banana bread réalisé la veille. Il a fait la joie de nos papilles toute la semaine!

Pour bien commencer la journée, un bon cake à la banane #homemade et un #café. #breakfast #bananacake #coffee

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Un déjeuner entre collègues dans un café dont la déco m'a beaucoup plu et surtout nous avons profité du soleil, pendant qu'il était encore là!

Déjeuner d'équipe 😊 @ Le Café de la Place #Montparnasse #igersparis #pariscityguide #dejeuner #paris

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Jeudi midi, c'était dégustation de différentes cuvées de rosés, dont je vous parlerai prochainement dans la rubrique le Petit Zinc de la Parisienne!

Dégustation de cuvées de #rosés ... Un avant goût de l'été! #wine #vins

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Dans la soirée, avant d'aller dîner au Hard Rock Café, nous avons profité des lumières de fin de journée sur la terrasse des Galeries Lafayette. Je vous le conseille si vous en avez l'occasion : l'accès est libre (c'est au 7e étage du magasin principal, boulevard Haussmann) et des fauteuils et bancs sont à votre disposition.

#TGIF et on profite des derniers rayons de soleil... 😊 #parisjetaime #igersparis #paris #igersfrance #Opera

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C'est encore plus beau vu de l'intérieur! @hrcparis #hrcparis #hardrockparis

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Ah, ça faisait bien longtemps! 😊 On est super content de retrouver le @hrcparis! #HardRockParis #hrcparis

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Imagine Smoothie & Southern Rock pour démarrer la soirée, le tout avec du bon son! #HardRockParis

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Et vendredi, avec mes collègues, nous avons profité d'un délicieux jus de fruits offert par Tropicana, qui avait investi le parvis au métro Edgar Quinet. Ce fut pour moi l'occasion de découvrir leur jus d'oranges sanguines, absolument délicieux.

Aujourd'hui, au métro Edgar Quinet, #Tropicana vous offre un jus de fruits! 😊 #BonPlan

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Et nous avons fini la semaine tranquillement avec une soirée d'anniversaire hier soir et un déjeuner de famille ce midi!

Bon dimanche à vous!


Crédit photos : ©La Parisienne du Nord

Un diner Rock'n'Roll au Hard Rock Café Paris! @HRCParis

Il y a très peu d'adresses à Paris où, avec le Parisien, nous allons souvent et le Hard Rock Café en fait partie. C'est un peu comme une cantine, notre valeur sûre. Car ici, la cuisine est réussie, la musique est au top et le service est souriant, convivial et efficace! Que demander de plus!


Cela faisait bien longtemps que nous n'y avions pas été et quel plaisir de retrouver ce temple de la musique rock. Et c'est aussi un des rares restaurants où on ne vous regarde pas de travers quand vous prenez des photos. Ici, c'est tout à fait normal.

Le Hard Rock Café, c’est également un lieu d’exposition avec environ 200 pièces uniques appartenant à des stars internatioanles de la pop et du rock’n’roll : instruments, disques d’or, vêtements et accessoires. Les objets sont régulièrement renouvelés et ainsi depuis 25 ans, des centaines d’objets ont été exposés à Paris et vous aurez toujours l’occasion d’y découvrir une nouveauté.


Côté boissons, en dehors de la bière et du vin, la carte est composée de cocktails variés aux noms musicaux. Vous pouvez même opter pour la version "double cocktail" qui vous permettra de repartir avec le verre.

Et en ce printemps, trois recettes, Spring Cocktails, proposant une variation autour de la myrtille, sont à découvrir, jusqu’au 30 avril (au mois de mai, de nouvelles recettes seront sur la carte) : le Dragon Berry Daiquiri (rhum supérieur Bacardi, purée de myrtilles, fraises et jus de citron vert et jaune), le Black Magic Press (tequila Premium Silver, liqueur d’orange, Cointreau, mûres fraiches, jus de citron, menthe, myrtilles et margarita mix maison) et l’Imagine Smoothie (purée de myrtilles, jus d’ananas, pina colada mix et purée de fraises).


J’ai testé ce dernier et il est délicieux. Ce smoothie bien frais fait du bien après une journée ensoleillée.

A la carte, de la cuisine US en taille XL: burgers, ribs, club-sandwich, onion rings, Cobb ou Caesar salade, et les traditionnels desserts : cheesecake, apple cobbler, brownie entre autres. Mieux vaut avoir très faim ou un très bon appétit. Dans le cas contraire, vous avez peu de chance de finir votre assiette.


Je peux vous conseiller les fajitas, le Legendary ou même le Veggie burger. Ce dernier est vraiment excellent et je n’en ai jamais mangé d’aussi bon. La Cobb et la Caesar salade sont excellentes et bien garnies.
Au niveau entrées, nous sommes totalement fan de leurs onion rings. Ici, ce sont de vrais oignons, une large lamelle enrobée d’une panure bien croustillante. Un délice !

Hier soir, nous avons testé le Rebel Legendary Burger (17,95€), une édition limitée que vous pourrez déguster jusqu’au 30 avril. Il s’agit d’une nouvelle recette préparée avec de la bière. Il est composé de deux steaks hachés de bœuf assaisonné, de cheddar fondu, d’oignons sautés à la bière et de mesclun. La bière lui donne un goût particulier (un peu comme une carbonnade). Le Rebel Legendary Burger est le premier d’une série de burgers créés par le Hard Rock Café tout au long de l’année qui seront proposés en accord met et bière.

En dessert, nous n’avons pas pu résister à une part d’apple cobbler, fait maison, que nous avons partagée.


Ce fut, comme d’habitude, une chouette soirée au son de la musique que nous aimons et avec un service impeccable. D’ailleurs, je tiens à remercier Gautier, notre serveur dédié hier soir qui a été au top !

Pour un dépaysement garanti, je vous conseille une halte au Hard Rock Café. Et si vous n’y mangez pas, profiter alors de l’Happy Hour, du jeudi au dimanche, de 17h à 20h : toutes les boissons sont à 5,90€ et vous pouvez grignoter 3 des plats de la carte à moins 50% : des Nachos, des ailes de poulet jumbo marinées ou des Tupelo Chicken Tenders. Ces derniers sont super bons. J’en suis fan…

Et pour les fêtards, tous les jeudis, un DJ anime la soirée à partir de 21h jusqu’à 1h et dans ce cas, l’Happy Hour est appliqué pendant tout le set, au bar ! C’est ce qui s’appelle un super bon plan, non ?


14 boulevard Montmartre, Paris 9e
Tél. : 01.53.24.60.00

Ouvert tous les jours, de 11h45 à 23h45 (le bar est ouvert jusqu’à 1h00)

Retrouvez mes articles consacrés au Hard Rock Café (en cliquant sur le titre) :



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Duvel Tripel Hop, l’édition limitée 2015

En matière de bières, le Parisien et moi-même connaissons peu les bières belges mais nous apprécions volontiers une petite mousse de temps en temps. Alors ce fut avec plaisir que nous avons accepté l’invitation pour découvrir l’édition limité 2015 de la Duvel Tripel Hop.


Duvel est la première bière blonde de spécialité belge de haute fermentation et ce depuis 1871. La brasserie familiale utilise un procédé de brassage de 90 jours unique au monde et une double fermentation à chaud et à froid. Et chaque année, une édition limitée est mise en vente avec un nouveau houblon sélectionné pour être ajouté aux 2 houblons traditionnels.


En effet, la Duvel Tripel Hop doit son nom au brassage de trois houblons (« hop » signifie houblon en néerlandais et en anglais). En plus des houblons Saaz-Saaz et Styrian Golding, l’édition limitée 2015 est également composée de l’Equinox, une jeune variété tout droit venue des Etats-Unis et inédite en Belgique. Elle apporte un arôme d’agrumes et une certaine fraicheur à la Duvel Tripel Hop.

Cet arôme si rafraichissant et le fait qu’il y ait peu d’amertume font de cette variété la bière idéale pour les journées ensoleillées. Mais attention, méfiez-vous de cette fraîcheur et de cette légèreté car en fait, la Tripel Hop 2015 est à 9,5% vol. d’alcool. Alors autant vous dire qu’elle tourne assez vite la tête.

Une petite astuce que nous avons appris ce soir là pour le service de la Duvel : verser la bière dans le verre penché, à hauteur des yeux, puis relever-le progressivement. Mais surtout, laisser environ 1 cm de bière dans la bouteille. Votre bière restera claire. Si vous versez le reste de bière, ne soyez pas surpris, votre bière deviendra trouble.


Par ailleurs, on y pense peu mais la bière peut très bien s’accommoder avec des mets autres que les fameuses moules/frites. Ainsi, la Duvel Tripel Hop est parfaite avec des fromages forts tels que du fromage de chèvre ou du bleu. Elle se marie également très bien avec plats asiatiques. Nous avons également goûté à un sorbet à la bière, une très bonne idée car c'est délicieux.


Vous pourrez retrouver la Duvel Tripel Hop Edition Limitée 2015 dans les différents cafés, hôtels et restaurants, ainsi que dans les enseignes de Grande Distribution.


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Deux sœurs de Dominique Bona

Tout le monde connaît Yvonne et Christine Lerolle. Elles ont été immortalisées par Renoir dans son tableau : Yvonne et Christine Lerolle au piano (1897). Leur père Henri était peintre et collectionneur. Il comptait parmi ses familiers des artistes, des écrivains, des musiciens : Renoir, Degas, Debussy, Chausson, Mallarmé, Gide, Claudel… Elles avaient tout pour être heureuses, quand Degas, qui aimait jouer les entremetteurs, eut l’idée de les marier à deux des fils d’un autre collectionneur de ses amis, Henry Rouart. Les sœurs Lerolle, devenues les sœurs Rouart, en avaient fini avec le bonheur et l’insouciance.



Ainsi se présente le récit de la vie des sœurs Lerolle par Dominique Bona. Je choisis mes lectures parfois de façon très singulière, notamment à la couverture du livre, qui est souvent le déclencheur de mon choix. La lecture de la quatrième de couverture conclura ce choix. C’est ainsi que j’ai choisi ce livre et notamment parce que j’avais vu le tableau de Renoir à l’exposition Paris 1900, au Petit Palais.

©La Parisienne du Nord

Je ne m’attendais pas à ce que la lecture de la destinée de ces deux sœurs m’emporte autant. Il s’agit là d’une incursion dans la vie des impressionnistes, des parisiens de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle, une vue de la vie courante des bourgeois de cette époque. Bien qu’elles aient eu une enfance des plus heureuses, les sœurs Lerolle ont cru faire également un beau mariage. C’était sans compter sur le caractère particulier de leur mari respectif : assez égoïste tous les deux, l’un luttait contre des pulsions homosexuelles, l’autre, au caractère bien trempé, se laissait aller à ses envies tout en délaissant son épouse. Leur mariage était bien loin de l’image idéale de couple que représentaient leurs parents.

Dominique Bona raconte cette histoire, avec simplicité et fluidité, avec tant d’anecdotes, de détails, qu’on a du mal à quitter sa lecture. Elle a réussi à nous retranscrire ce destin passionnant et l’envers du décor du monde des impressionnistes, avec brio.

Deux sœurs de Dominique Bona, de l'Académie Française
Editions Grasset et Le Livre de Poche 

Mannequin d’artiste, mannequin fétiche @ Musée Bourdelle


Entre le 15e et 19e siècle, les artistes utilisaient des mannequins articulés, notamment en bois, afin de dessiner et peindre des personnages et surtout trouver le bon drapé et tombé des vêtements. C'est cet accessoire indispensable aux peintres de l'époque que le musée Bourdelle met en avant dans cette nouvelle exposition temporaire.

C'est également l'occasion de (re)découvrir le musée après 8 mois de travaux.


Par la présentation de croquis détaillés, de mannequins articulés, de peintures, l'exposition retrace l'histoire du mannequin, de la Renaissance au 20e siècle.

Outil indispensable des artistes, les mannequins étaient surtout coûteux. Souvent empruntés ou éventuellement achetés d'occasion, certains artistes avaient la chance d'en acquérir un par héritage. Les plus désargentés faisaient avec les moyens du bord : divers matériaux et empilements de coussins,...


A partir du 19e siècle, le mannequin devient un "personnage" du tableau et sera représenté au même titre que tous les autres outils de l'artiste.

Vers la fin du 19e siècle, certains artistes auront même une relation bien étrange avec leur mannequin, notamment à l’instar de la légende de Pygmalion selon laquelle l'artiste s'enflamma pour le simulacre qu'il venait de sculpter. Certains artistes développeront même un certain fétichisme comme Oskar Kokoschka avec la fameuse poupée réalisée par Hermine Moos, après que sa bien-aimée l’ait quitté.

Puis au fil du temps, le mannequin prendra une autre forme et aura une autre utilisation. Il pris d’ailleurs place au début du 20e siècle dans les vitrines de magasin, au point que les fabricants de mannequins demandèrent un statut de créateurs. Le mannequin retrouvera sa relation avec l'artiste grâce aux surréalistes au début des années 20 et notamment avec l'exposition internationale du surréalisme de 1938. Cette exposition tournait d’ailleurs en dérision le statut revendiqué par les fabricants de mannequins de vitrine.

L'exposition se termine sur une oeuvre des artistes Jake et Dinos Chapman: Duck Child. Il s'agit d'un mannequin avec un bec de canard à la place de la bouche. L'oeuvre interpelle. On aime ou on aime pas. Pour ma part, j'ai trouvé ça un peu dérangeant. Mais cela clôture bien l’exposition avec la représentation du mannequin au 21e siècle.

La scénographie de cette exposition est bien pensée et s'articule de façon fluide, nous transportant à travers les siècles et l’histoire du mannequin.

Le musée Bourdelle nous offre à nouveau une très belle exposition, instructive et bien documentée.

Jusqu'au 12 juillet 2015
18 rue Antoine Bourdelle, Paris 15e
Mº Montparnasse-Bienvenue

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h
Fermé les lundis et jours fériés
Tarifs exposition: 9€ (plein tarif), 6€ (tarif réduit)


Crédit photos : ©La Parisienne du Nord