L’église Saint Jacques et la Bruges Hanséatique

Nous avons été particulièrement étonnés par le nombre important d’églises à Bruges. La religion est très présente dans cette ville car on trouve même des vierges à l'enfant dans des niches sur les façades des maisons.

Parmi toutes ces églises, nous avons visité l’église Saint Jacques. Elle fut commencée en 1220 et achevée à la fin de l’époque gothique (début 16e siècle). On retrouve également plusieurs représentations liées au pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle.






























L’église Saint Jacques est proche du quartier des Loges, habité au Moyen Age par les marchands de la Hanse et les courtiers des nations commerçantes.

Sur le chemin, nous découvrons un très ancien pont : le pont des Augustins, considéré comme le plus élégant des ponts de Bruges, date de 1391. Et en direction de la Jan van Eyckplein, nous tombons sur une maison dont la façade en bois date du 16e siècle. Il en existe 3 autres en ville dont 2 que l’on ne peut voir que lors d’une balade sur les canaux.






La Jan van Eyckplein était le Manhattan de Bruges, à l’époque bourguignonne. Ici, s’amarraient les navires, on y chargeait et déchargeait les marchandises et payait un péage. Sur la place, la statue de Jan van Eyck veille et tout autour on peut voir différents édifices du 15e siècle : la loge des Bourgeois qui abrite actuellement les archives de l’Etat et dont une niche abrite le Brugs Beertje, l’ourson de Bruges, symbole de la ville, l’ancien Tonlieu où étaient perçus les droits sur les marchandises (péages) et la Pijndershuisje, la maison la plus étroite de Bruges, où vivaient les dockers de l’époque.













Lorsque l’on quitte la place Jan van Eyck, sur le chemin du Markt, nous n’avons pas pu résister à la visite du musée de la frite. Ce musée reprend toute l’histoire de la pomme de terre depuis ses origines jusqu’à son arrivée sur notre continent, puis aborde le sujet de la frite en particulier, en exposant les objets qui y sont liés (coupes frites, friteuses, baraque à frite, affiches publicitaires,…).


















Un peu plus loin, se trouve le Théâtre Municipal royal (1869), considéré comme l’un des théâtres municipaux les mieux conservés en Europe. Papageno, personnage de la Flute enchantée de Mozart, garde l’entrée du théâtre.





Ainsi se termine notre week-end brugeois… mais il nous reste encore tant à voir et découvrir ! Voilà donc une bonne excuse pour y retourner !


Crédit photos : © La Parisienne

Le Béguinage et Minnewater - Bruges # 3

En 2 jours à Bruges, nous avons profité du beau temps qui était au rendez-vous et avons vu un maximum de choses.


C’est ainsi que notre balade nous a amené jusqu’au béguinage. Il s’agit d’un ensemble de maisons regroupées en cité et disposant de leur propre église. A l’origine, les femmes dont les époux étaient partis aux croisades, se regroupaient en communauté à l’écart de la ville. Elles faisaient des travaux de lingerie et de dentelles ou se consacraient aux malades et aux infirmes. Elles ne prononçaient pas leurs vœux et pouvaient à tout moment quitter le béguinage pour se marier ou rejoindre leur famille.


Le béguinage de Bruges a été fondé en 1245 et est aujourd’hui occupé par des sœurs bénédictines.

L’une des maisons a été transformée en musée et donne un aperçu de la vie des béguines. En sortant de la maison, nous avons fait le tour du béguinage où nous avons profité du calme : le seul bruit que nous entendions était celui du vent dans les arbres.






















Près du béguinage, on découvre la maison éclusière (datant du 16e siècle) et surtout le Minnewater, également appelé "lac d’Amour". La légende raconte que Minna, fille d’un pirate saxon, était amoureuse de Morin Stromberg. Son père étant contre cette union, Minna passa plusieurs jours dans la forêt au bord d’un ruisseau. Morin la retrouva mais trop tard : Minna était décédée. Pour lui rendre hommage, il détourna les eaux du ruisseau, y creusa la tombe de sa bien-aimée et rendit son cours au ruisseau qui recouvrit la tombe. C’est pourquoi ce lieu est également appelé "lac d’Amour".








Outre cette légende, le Minnewater était un débarcadère où accostaient des barges qui faisaient la liaison Gand-Bruges entre le 17e et le 19e siècle.


Crédit photos : © La Parisienne

Tu seras mon fils




Dans le cadre des projections "Label UGC", j’ai pu voir en avant-première "Tu seras mon fils", le prochain film de Gilles Legrand, à qui l’on doit notamment "La jeune fille et les loups".

Au moment de la projection, je n’avais jamais entendu parler de ce film, qui réunit tout de même de bons acteurs : Lorànt Deutsch, Niels Arestrup, Patrick Chesnais, Anne Marivin, Valérie Mairesse et Nicolas Bridet.

Martin de Marseul travaille avec son père, sur son vignoble à Saint Emilion. Introverti, timide, Martin ne fait pas la fierté de son père, Paul qui ne perd pas une occasion pour le ridiculiser, voire l’humilier en public. Paul n’imagine pas une seconde que son fils puisse lui succéder. L’arrivée de Philippe, fils du régisseur du vignoble, François, va bouleverser leurs vies. Philippe a toutes les qualités rêvées du fils idéal imaginé par Paul, qui n’hésitera pas à l’investir un peu plus dans ses affaires au détriment de son fils mais également de François.

Le film nous entraine dans le monde des vignobles et nous le fait découvrir, des vendanges jusqu’à la mise en bouteille. Outre de magnifiques décors et un très bon jeu d’acteurs, l’histoire peine à se lancer. J’ai trouvé quelques longueurs où j’ai eu du mal à rester concentrée sur l’histoire. Après l’arrivée du fils du régisseur, tout s’enchaine et cela prend enfin de l’ampleur.

Toujours est-il que si je n’avais pas eu d’invitation pour la projection du label UGC, je ne serais certainement pas allée voir ce film. Sentiment qui s’est confirmé lorsque j’ai vu la bande annonce, il y a quelques jours.

Si vous souhaitez vous faire une idée ou si vous aimez les drames familiaux, ce film pourrait vous plaire. Il sort en salle le 24 août prochain.

Des Forêts et des Hommes

La place du Palais-Royal est très souvent utilisée comme lieu d’exposition en plein air pour notre plus grand plaisir. Il faut dire qu’entre le Louvre, le Palais Royal et le Conseil d’Etat, on ne peut pas rêver mieux comme écrin.

Dernièrement, la place a accueilli des sortes de tipis auxquels étaient suspendues des photos de forêts du monde entier. Cette exposition, "des Forêts et des Hommes", regroupait une trentaine de photos des plus grands photographes.

Vous pouvez retrouver l’exposition sur le site internet "Des Forêts et des Hommes".





Crédit photos : © La Parisienne