Le Train Bleu, le magnifique restaurant de la gare de Lyon

Au cœur de la gare de Lyon, en haut de quelques marches, se tient le restaurant le Train Bleu, vestige de 1900. A l’origine, le restaurant s’appelait le Buffet de la Gare de Lyon. Il a été baptisé le Train Bleu en 1963, en hommage à la couleur du train Paris/Vintimille.

Une fois la porte passée, vous basculez au début du 20^e siècle. On ne peut que rester bouche bée devant ce magnifique décor de peintures, boiseries et dorures. On en a la tête qui tourne tellement il y a à voir. C’est un spectacle à 360 degrés.

Le restaurant a également servi de décor de cinéma, notamment dans Nikita de Luc Besson et Place Vendôme de Nicole Garcia.

La carte n’est certes pas donnée mais ils ont un brunch, le dimanche, à 40€ qui m’a l’air bien tentant et qui ferait une excellente occasion d’y retourner. Le café gourmand goûté lors de la visite faite pendant les journées du Patrimoine m'a donné un avant-goût fort sympathique.

Le Train Bleu

Gare de Lyon, Paris 12^e

M° Gare de Lyon

La Maison d'Ourscamp

Lors des dernières Journées du Patrimoine, Lili, Flo et moi avons visité la maison d’Ourscamp, siège de l’association pour la sauvegarde et la mise en valeur du Paris Historique, dont l’activité est "d’entreprendre et mener toute action permettant de promouvoir, de protéger et de faire connaître les quartiers de Paris et des communes d’Ile de France, afin de faire reconnaître et de sauvegarder leur harmonie architecturale, urbaine et sociologique". (in Paris Historique)

La maison d’Ourscamp est une maison de ville de l’abbaye d’Ourscamp et servait notamment de réserve pour les produits issus de l’abbaye. Le cellier cistercien du 13^e siècle est très bien conservé. Lors de notre visite, des travaux de renforcement étaient en cours.

Au cœur de la maison, au 1^er étage, vous pourrez y découvrir une petite cour Renaissance, découverte lors des travaux.

La maison est un témoignage architectural de plusieurs époques. L’association l’a entièrement remise en état, au cours de nombreux travaux depuis 1962. La façade, la toiture, l’escalier et le cellier sont classés monuments historiques depuis 1966.

La maison est en libre accès. Il y a toujours un membre de l’association sur place qui pourra vous faire la visite. N’hésitez pas à y jeter un œil.

A 2 pas de là, dans la même rue, vous pourrez également admirer 2 anciennes maisons du 16^e siècle dont la façade à colombage ne passe pas inaperçue.

Maison d’Ourscamp

44/46, rue François Miron, Paris 4^e

M° Saint Paul

Le Nogentais sous la neige

Ce week-end était sous le signe de la neige pour le nord-est de la France. J'aurai pu vous montrer quelques vues de Paris enfouie sous une dizaine de centimètres de poudreuse mais beaucoup l'ont fait et mes photos montraient surtout des rues pleines de gadoue, pas vraiment glamour.

Alors pour changer, je vous emmène dans le Nogentais, à quelques kilomètres de Paris. Ici, le peu de neige qui est tombé, a vite fondu sur les routes. La neige a surtout laissé place à la glace.

A la découverte du côté "village" du 13e arrondissement

J’ai commencé à aborder l’arrondissement lors de mon dernier billet sur le Street Art. Avec 100driiine, nous avions très envie de parcourir ces petites rues du 13^e dont on entendait souvent parler et nous avions donc profité d’une belle après-midi d’été pour se balader et prendre plein de photos. Pour moi, c’était aussi l’occasion d’appréhender et de découvrir mon Reflex.

Nous avons donc arpenté la Butte aux Cailles en commençant par la rue Daviel et la Petite Alsace puis direction le quartier des Peupliers… pour progressivement arriver à la Cité Fleurie dont toutes les rues portent un nom de fleur. La Cité Fleurie est composée d’ateliers d’artistes, construits à la fin du 19^e siècle et qui a connu notamment comme locataire, Paul Gauguin et Modigliani.

Ces quartiers du 13^e arrondissement font largement penser à un village et ont su conserver de bien jolies maisons, havres de paix en pleine ville. J’avoue que j’envie fortement les heureux locataires/propriétaires de ces maisons.

Le Songe d'une nuit d'été revient au théâtre !

Il y a un peu plus d’un an, je vous parlais de l’adaptation de l’œuvre de Shakespeare, "Le Songe d’une nuit d’été" avec Lorànt Deutsch. Après le succès que la pièce a eu, ce début d’année voit son retour sur les planches du Théâtre de la Porte Saint Martin, à partir du 1^er février.

Il y a certes quelques changements dans la distribution mais Lorànt Deutsch et Nicolas Briançon sont toujours là. Si vous l’avez manqué en 2011, je ne peux que vous conseiller d’aller découvrir cette adaptation moderne très réussie, tant par sa transposition dans notre monde moderne que par le jeu des acteurs.

Le Songe d’une nuit d’été

Théâtre de la Porte Saint Martin

A partir du 1^er février 2013, pour 60 représentations

Du mardi au vendredi, 20h ; le samedi, 16h45 et 20h30 ; le dimanche, 15h00

Les réservations en ligne sont ouvertes sur le site du théâtre.

Street Art dans le 13e arrondissement

L’été dernier, j’ai découvert le 13^e arrondissement avec 100driiine, notamment son côté village (mais ça je vous en parle prochainement) et bien sûr la rue de l’Espérance et autres ruelles, riches en Street Art. Il faut savoir que le quartier est le terrain de jeu des Lézarts de la Bièvre.

Ainsi cette galerie à ciel ouvert vous fera découvrir, entre autres, Jana und Js, Jef Aerosol et Miss Tic.  

A l’occasion d’une journée ensoleillée, profitez-en pour aller faire un tour dans le quartier. Le dépaysement est garanti ! Sinon, vous pouvez aussi patienter quelques mois pour découvrir les ateliers d’artistes lors des journées portes ouvertes des 8 et 9 juin prochains.