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Hip Hip Hip, le nouvel album de Lili Cros et Thierry Chazelle : on ne peut dire que Hourra !

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Le jeu de mot est certes facile mais tellement vrai ! En avril dernier, lors du premier confinement, je vous parlais des concerts confinés de Lili Cros et ThierryChazelle. Depuis et malgré une année plutôt chaotique, leur nouvel album, Hip Hip Hip, a pu sortir.

Les concerts confinés de Lili Cros & Thierry Chazelle

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En février dernier, j’ai assisté au nouveau spectacle de Lili Cros et Thierry Chazelle au théâtre Lepic. Un pur moment de bonheur musical, mais pas seulement ! Et puis, la crise sanitaire est arrivée et le confinement avec. Alors à défaut de pouvoir jouer sur scène, Lili et Thierry vous propose un concert confiné par jour sur leur chaîne YouTube.

Rattlesnake, le dernier album de The Strumbellas


J’avoue : j’écoute très peu de musique. Du coup, je suis très sélective mais quand j’aime un groupe et/ou un album, j’ai tendance à l’écouter en boucle. C’est ce qui m’arrive avec le dernier album de The Strumbellas : Rattlesnake.

Balade enchantée au cœur de Montmartre avec Lili Cros et Thierry Chazelle

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Inutile de vous rappeler que nous aimons beaucoup la musique de Lili Cros et Thierry Chazelle. Il suffit de lire mes articles ou de nous suivre sur Instagram, Christof et moi.

Alors quand nous avons découvert que l'association Fausse Note proposait une balade enchantée avec Lili et Thierry dans le quartier de Montmartre, on n'a pas hésité une seconde.

Mon coup de cœur musical pour the Strumbellas

Comme je l’ai déjà dit, j’écoute peu de musique. Je suis même assez sélective, ce qui fait que j’écoute souvent les mêmes artistes. Grâce au blog, j’ai fait de belles découvertes musicales, que je n’aurais certainement pas connues autrement. C’est ainsi qu’à la fin de cet été, j’ai eu l’occasion d’écouter le dernier album du groupe canadien The Strumbellas : Hope.


Coup de cœur pour le dernier album de Lissie

J’ai plutôt l’habitude d'écouter la musique des mêmes artistes, depuis de nombreuses années. J’écoute aussi ce qui se fait de nouveau de temps en temps ce qui me permet de faire de jolies découvertes comme le dernier album de Lissie, My Wild West.


Curio City, le dernier album de Charlie Winston

Le nouvel album de Charlie Winston a attisé ma curiosité, ne serait-ce que par sa couverture. Allez savoir pourquoi. En tous les cas, j'ai eu envie de découvrir ce qu'il nous réservait après son "like a hobo".

J'avoue: n'ayant pas été particulièrement attirée par ce morceau, j'ai mis Charlie Winston aux oubliettes. Après l'écoute de Curio City, je découvre une palette riche et un son entraînant sans répétition d’une chanson à l’autre, avec un peu de pop aux airs funky. Bref j'adore!


Curio City fait partie de ces albums que je nommerai "des albums pour la route" : ces musiques qu'on écouterait bien dans la voiture, sur la route des vacances. Ces musiques qui nous emportent vers un ailleurs qui nous fait voyager.


J'écoute Curio City dans les transports. Autant vous dire qu'il m'emmène loin... Parfois, je m'imagine en train de danser sur Truth ou Say Something, ou même Lately. Parfois, mes rêves prennent le dessus avec Stories ou Too Long

Bref Curio City porte bien son nom et ma curiosité a été récompensée. 



Crédit photo : ©La Parisienne du Nord


Twin Atlantic, ma découverte musicale du moment !

Le "rock alternatif" est essentiellement un terme général pour la musique underground qui a émergé dans l'éveil du mouvement punk rock depuis le milieu des années 1980. (Source Wikipedia)

À l'écoute de l'album Great Divide des Twin Atlantic, j'ai été étonnée par la différence entre les morceaux. Même si le groupe écossais Twin Atlantic est considéré comme étant un groupe de rock alternatif, il me semble assez difficile de définir leur musique. Quoique… C’est peut être finalement ça aussi, le rock alternatif, un mélange de genres. Une chose est sûre, le son dynamique et rythmé des guitares et de la batterie est entraînant et donne la pêche!


Certains morceaux m'ont fait pensé à Sum41. Le chanteur a un timbre de voix bien particulier, qui en plus d'une musique au top, fait tout le charme des chansons de Twin Atlantic.

Source : compte Instagram de Twin Atlantic

Voici un extrait, notamment l’un des morceaux que je préfère sur cet album : Hold On.



Et pour ceux que ça intéresse, ils seront en concert mercredi 14 janvier, à la Flèche d’Or, à Paris.


Angus et Julia Stone, la bande son de vos vacances et plus encore...

Il n’est jamais trop tard pour faire de belles découvertes musicales. Pour ma part, ce fut le cas avec le dernier album d’Angus et Julia Stone, que je ne connaissais que de nom. Oui, j’avoue : je n’avais encore jamais entendu un seul morceau de ce duo.


Pour ceux qui comme moi, ne les connaissent pas, Angus et Julia Stone, originaires d’Australie, sont frère et sœur. Ils ont débuté leur carrière en 2006, dans un premier temps en solo puis ensemble. Après la sortie d’un premier EP en 2006 "Chocolates and Cigarettes", leur premier album studio sort en 2007 : "A Book Like This". "Angus et Julia Stone" est leur 3e album.

Il est dit partout que cet album est la bande son de l’été et je suis plutôt d’accord. Cet opus est une succession de balades pop folk parfaites pour (rayer la mention inutile) : faire une balade sur la plage, une sieste sur un transat au bord de l’eau, un dîner en amoureux ou même un dimanche tranquille sur le canapé ! Si je devais choisir une chanson, ce serait Wherever You Are.

Certaines sonorités m’ont fait penser à l’album de Pete Yorn et Scalett Johansson, "Break Up". Mais l’album d’Angus et Julia Stone est plus "vivant".

Par ailleurs, ils feront une tournée française en décembre prochain et seront de passage à Paris, au Casino de Paris. Le concert du 9 décembre est complet. Mais vous avez encore la possibilité de les voir le 10 décembre !



Et vous, connaissez-vous Angus et Julia Stone ? Qu’en pensez-vous ?


Crédit photo : ©La Parisienne du Nord

Rock en Seine s'affiche à la station de métro Duroc !

Chaque année, à l'occasion du festival Rock en Seine, la station de métro Duroc est rebaptisée "Durock" !


Jusqu'au 21 juin, sur les quais de la ligne 10 (également la ligne 13 mais vous serez gêné par les portes automatiques), vous pourrez découvrir une dizaine d'affiches réalisées par des illustrateurs, présentant leur interprétation de l'univers musical du festival.


Si vous les manquez cette semaine, vous pourrez également les découvrir du 18 au 24 août, la semaine de Rock en Seine.

Crédit photos : ©La Parisienne du Nord

Le Cours Florent Musique

Apres 47 ans d'existence, le cours Florent a toujours eu plus ou moins de la musique parmi ses cours. Comme le précise, Frédéric Montfort, Directeur du Cours Florent, des ponts sont courants entre les différents cours : théâtre,  comédie musicale... Le cours Florent compte même parmi ses anciens élèves Mylène Farmer et Maxime Leforestier.


C'est donc tout naturellement qu'une section musique a été ouverte à la rentrée 2013. La première promotion du Cours Florent Musique a été inaugurée il y a quelques semaines.

Le Cours Florent Musique se fait en 3 ans (à raison de 450 heures par an), avec une première année généraliste, une deuxième année de spécialisation et la troisième consacrée à la professionnalisation.
Au programme, outre la création, l’interprétation, la production, l’administration et les spécialisations, tous les enseignements du Cours Florent Musique s’orientent vers les nouvelles technologies et suivent la mutation actuelle de la musique (sound design, composition pour le spectacle vivant,…). A la fois théoriques et pratiques avec des mises en situation, les étudiants suivent des cours collectifs et des suivis personnalisés.

Les cours collectifs se composent notamment d’ateliers de création musicale, d’écriture, de coaching vocal et scénique, de M.A.O. (Musique Assistée par Ordinateur). Tous les métiers de la musique sont proposés. De plus, les étudiants peuvent également avoir accès au Cours Florent pour suivre des options supplémentaires (diction, improvisation, cinéma,…).


Patrice Desphelippon précise que le talent se travaille en lui apportant les outils, un langage commun. C’est ce qu’apporte le Cours Florent Musique. Il permet également aux élèves de réaliser leurs rêves en ayant des techniques et des approches différentes.
Patrice Desphelippon, Directeur de la pédagogie Cours Florent Musique & Frédéric Montfort, Directeur Cours Florent
Après toutes les émissions telles que la Star Academy, The Voice et autre Nouvelle Star, il est assez étonnant que le Cours Florent n’ait pas proposé cette spécialisation plus tôt. Mais il est évident qu’avec l’historique et les références de ce cours que le Cours Florent Musique démarre avec de bonnes bases, en proposant une formation complète aux jeunes (ou moins jeunes) passionnés de musique.

Nous avons d’ailleurs été étonnés par les multiples talents de certains élèves, notamment auteur, compositeur, interprète, guitariste, pianiste et même improvisation pour un seul et même élève !

Toutes les informations sur le site du Cours Florent Musique :
- les prérequis et l’admission : http://www.coursflorent.fr/admission/ecole-musique


Crédit photos : ©La Parisienne du Nord

Tout "comte" fait… le nouvel album de Suzanne Vega

Icône de la nouvelle scène folk new-yorkaise des 80’s, Suzanne Vega n’en finit pas de rester égale à elle-même et c’est tant mieux. Ce n’est d’ailleurs pas les quatre volumes de la série d’albums "Close-up", dans lesquels elle s’est amusée ces dernières années à revisiter son œuvre sous forme thématique façon unplugged, qui prouveront le contraire.

Ces petits "best of "acoustiques fort sympathiques nous ont donc aidés à patienter sept longues années avant que le successeur de "Beauty and Crime" sorti en 2007 ne fasse résonner les premières notes des "Comtes du Royaume de la Reine des Pentacles" (sic) que Dame Vega a décidé de nous raconter avec sa voix envoûtante de finesse et toujours aussi pure.


Car le charme qui opère depuis ‘Luka’ est bien là dès le titre d’ouverture "Crack in the Wall". Les textes sont ciselés comme de la dentelle et tissent un album où se mêlent esprit et énergie à la manière de "Fool’s Complaint", chanson qui confirme, s’il était encore nécessaire, que Suzanne sait composer de jolies mélodies pop.

A l’opposé mais tout aussi complémentaire, l’intimiste "Portrait of the Knight of Wands" rappelle les grandes heures de "Solitude Standing", album qui propulsa la belle bien malgré elle au firmament du star-system. Est-ce d’ailleurs un clin d’œil au music business et au remix de "Tom’s Diner" si les arrangements de cordes de "Don’t Uncork What You Can’t Contain" sont un copier-coller orientalisant du titre "Candy Shop" de 50 Cent ?

Autre copier-coller heureux, la voix de Suzanne se superpose parfaitement au côté sombre du riff de guitare et de la rythmique qui habillent "I Never Wear White" pour sonner résolument et étonnamment rock !

Vous l’aurez compris, "Tales From the Realm of the Queen of Pentacles" est un opus réussi. Tout en continuité mais sans nostalgie aucune et un rien dans l’air du temps tout en se jouant des époques. Vous avez dit intemporel ?

Le Parisien


New

NEW comme un nouvel album six ans après le précédent.
NEW comme douze nouvelles chansons originales après un recueil de standards jazzy.
NEW comme un Sir Paul toujours aussi fringant.

NEW comme le McCartney nouveau est arrivé.


Même s’il semble avoir tout vécu et tout composé, Paul McCartney décide, dans ce nouvel opus, de renouveler sa pop. Ne vous fiez pas en effet au premier titre ‘Save us’ qui démarre sans starter et donc peut être trop facilement sur les ‘chapeaux de rock’. Et la mélodie entêtante du premier single ‘New’, du même nom que l’album, n’est que la facette la plus évidente de cette collection de titres tous plus convaincants les uns que les autres.

Dès la première écoute, on comprend en effet pourquoi Macca a décidé de s’entourer de quatre producteurs différents puisque chacun peut ainsi l’accompagner sur un chemin différent de son inspiration où l’évidence et la facilité sont soigneusement évitées. Mauvais temps pour les détracteurs de Paulo qui lui en ont toujours voulu de n’écrire que des Silly Love Songs.

Tour à tour, c’est un McCartney actuel qui joue, dans ‘Appreciate ou ‘Hossana’, avec les boucles et la programmation, en saupoudrant bien sûr le tout d’une mélodie dont il a lui seul le secret. Les convaincants ‘Alligator’ et ‘Everybody Out There’ rappellent que le son 80’s de l’album ‘Press To Play’, décrié en son temps, était peut-être… trop en avance sur son temps justement.

Les sons vintage ne sont pas en reste puisque l’intro de ‘Queenie Eye’, titre pressenti pour être le prochain single, flirte avec les 60’s grâce à son intro au mellotron et Macca n’hésite pas à sortir la contrebasse de Bill Black, célèbre bassiste d’Elvis, pour chanter d’une voix empreinte de nostalgie un ‘Early Days’ où l’âme de Liverpool et de John Lennon sont présents à chaque vers.


Et si vous préférez le McCartney faiseur de tubes, il y a de fortes chances que vous vous surpreniez à fredonner ‘I Can Bet’ sans vous en rendre compte.

Mais où est l’incontournable balade ou le titre piano-voix sans lequel un album de McCartney n’est pas un album de l’ex-Beatle ? Surprise surprise ! Je crois que Sir Paul a préparé une pépite pour les auditeurs les plus curieux !


New
Sortie le 14 octobre 2013 (Concord Music / Universal)

Le Parisien

Heymoonshaker : ma découverte musicale du moment !


Ce nom ne vous dit peut être rien et pourtant ils représentent plus de 25 millions de vues sur Youtube. Heymoonshaker, ce sont deux anglais de 25 ans, un duo mélangeant les genres : beatbox, dubstep, blues,…

David Crowe pratique un beatbox des plus bluffants et impressionnant. Andy Balcon a la voix un peu cassée, usée, à la limite de la rupture, qui par moment me fait penser à Joe Cocker. La sonorité bluesy de leur album "Shakerism" est bien agréable : il s’agit d’un blues entraînant  vivant. J’aime particulièrement "Devil in Mind" et "Part 1". Même si l’album m’a séduite, je n’ai toutefois, pas accroché avec les 2 derniers morceaux : "London Part 2" et "Colly Drop". Trop expérimental à mon goût…

Après avoir arpenté la Nouvelle-Zélande, ils se sont produits à travers le monde entier depuis février 2012. Vous pourrez les découvrir le 27 avril au Printemps de Bourges et le 29 mai au Divan du Monde à Paris.



Tout va bien pour Lili et Thierry [Interview inside]


Le magazine Longueur d’Ondes fêtait dernièrement ses 30 ans et je vous en parlais ici et aussi ici. La soirée concert anniversaire a été pour la Parisienne du Nord et moi, l’occasion de découvrir de multiples talents et surtout un duo aussi prometteur que sympathique, Lili Cros et Thierry Chazelle.


Avec des textes de grande qualité et des mélodies accrocheuses, dans un style actuel héritier des grands noms de la chanson française, Lili et Thierry vous emmènent immanquablement dans leur monde autant sur disque que sur scène. Et c’est backstage, au Pan Piper, que nous avons eu l’opportunité de découvrir un peu plus leur univers que je vous invite à partager grâce à cette interview qu’ils nous ont gentiment accordée.

Quels sont vos projets dans les semaines à venir ?

Thierry : On a un rendez-vous très important, c’est la sortie du 2ème album. On a toujours des moments où il faut mettre un tas de choses en place. Et dans les choses qu’on a mis en place, c’est une date à l’Européen le 27 mars qui est un mercredi soir où donc tout le monde est libre.

Lili : On le sait maintenant puisque la soirée Longueur d’Ondes est un mercredi et c’est plein à craquer. Donc on sait qu’à l’Européen ça peut être la même chose.
Mais d’ici là, c’est vrai qu’on a des dates de concert et on a aussi des périodes de résidence où on va travailler à nouveau ce qu’on a déjà travaillé pour créer un nouveau spectacle. On aime bien en fait travailler, jouer quelques dates et resserrer quelques boulons et recommencer à jouer.

Thierry : C’est vrai qu’on fait des disques mais on se considère avant tout comme des gens de scène. Même si on apporte tout notre soin et qu’on travaille comme des dingues pour avoir le meilleur son sur le disque, ce qui nous préoccupe le plus reste quand même la scène. C’est ce qui est vraiment dans nos cœurs et qui nous fait vivre aussi. Parce que faire des concerts, ça fait vivre alors que vendre des disques pas toujours.

A propos de votre nouvel album, le titre est ‘Tout va bien’ et l’écriture de vos textes reflète toujours un regard positif avec même une pointe d’humour. Est-ce votre travail en duo qui vous fait aborder les thèmes de cette manière ?

Thierry : Je dirais que Lili - si je peux me permettre de parler de Lili - avait une écriture assez sombre tout en étant toujours solaire sur scène. C’est-à-dire qu’il y a avait toujours un sourire qui faisait que, malgré le côté sombre, il y avait quelque chose de lumineux. Moi j’étais sombre. (Rires).

Lili : Oui, notre association a fait quelque chose. En fait, tous les deux, on n’arrive pas à se prendre au sérieux. On voit les défauts l’un de l’autre, on se taquine, on se cherche. Il y a une émulation qui opère forcément à un moment donné et c’est donc devenu positif. Par contre, c’est vrai qu’il y a des sujets parfois graves. Dans le nouvel album, on peut parler de la mort, de choses assez tristes.

Thierry : Dans le spectacle, c’est vrai qu’on est dans quelque chose de tendu et puis on va toujours vers de la luminosité, vers quelque chose de souriant. Car c’est aussi ce qu’on considère comme important dans notre relation avec le public. Ce n’est pas une mission car ce serait exagéré de parler de mission mais on se sent plus heureux quand les gens ressortent en souriant. Des fois, on a effacé quelques tracas et donc, même si ce sont des chansons très tristes, ça se termine toujours par un grand sourire.

Justement, à la fin de la chanson "Le client d’Erotika", on retrouve, dans le dernier couplet, un peu le panthéon de la chanson francophone. Y avez-vous mis tous les artistes qui vous tiennent à cœur ou avez-vous d’autres influences ?

Lili : Oh il y en a plein d’autres !

Thierry : Il y en a d’autres mais je me rends compte qu’à force de connaître des textes de Boris Vian, je me trouve assez proche de cet esprit un peu décalé, incisif, humoristique. Je me reconnais dans Boris Vian. Il y a des influences un petit peu plus anglo-saxonnes aussi.

Lili : Oui, ado, j’étais fan de U2, Sinead O’Connor, Cyndi Lauper… Ricky Lee Jones à fond. J’étais fascinée par les voix en fait, sans me soucier vraiment de ce qui était raconté. Moi, mon mode d’expression premier c’est la voix.

La chanson française ne m’a pas touchée quand j’étais ado. Par contre plus tard, j’ai découvert le plaisir de raconter des histoires à travers les chansons à un public qui écoute vraiment ce qu’on lui dit. Et quand tu comprends ça, tu n’écris plus de la même façon. J’ai vraiment vécu ça avec le duo. En partant au Québec, où on s’est retrouvé tous les deux avec Thierry en face d’un public qui vient te parler des textes à la fin du spectacle. Je me suis dit ‘En fait ils écoutent vraiment ce qu’on raconte !’ (rires).

Et là j’ai commencé par contre à m’intéresser un peu plus au panthéon de la chanson française, comme tu dis. Piaf me vient tout de suite à l’esprit parce qu’il y a une voix et il y a aussi un désir de raconter de belles histoires et des choses profondes. Il y a une noirceur aussi dans Piaf.

Thierry : Et après il y aussi quelque chose de comment dire… presque mécanique. Des supers musiques avec de mauvais textes meurent plus vite. On a moins longtemps envie de les chanter. Alors qu’un super texte qui raconte une super histoire ça, ça peut durer des années. Et ça, c’est très important aussi. On est séduit par des musiques et on s’en lasse alors qu’un bon texte c’est quelque chose qui dure.

Ecrivez-vous ensemble ou séparément ? Comment fonctionne votre duo au niveau de l’écriture ?

Lili : En réalité, chacun écrit les textes qu’il chante. Donc j’écris les textes que je chante en voix principale. On a eu du mal jusque-là à écrire ensemble parce qu’en fait, pour le coup, on est très très différents. On a des points de vue très différents sur l’écriture. Par contre maintenant, on compose ensemble. On a trouvé qu’on était meilleur ensemble que séparément (rires).

Thierry : Je pense que la musique est plus du domaine du jeu. On peut improviser, on peut tourner en boucle, etc…
Sur le texte, moi je suis content qu’on continue à écrire séparément parce que je trouve que Lili a un regard poétique que je n’ai pas. Et moi, j’ai certainement un côté ironique ou un côté un petit peu méchant qu’elle n’a pas.

Lili : Ce n’est pas méchant mais tu aiguillonnes un petit peu.

Thierry : Des fois ce n’est pas super gentil. J’ai écrit une chanson sur ‘Les fils de…’ et je trouve qu’il y a un peu de cruauté dedans. Je reconnais ce trait que j’ai. J’aime cette cruauté et j’aime cette poésie qu’a Lili. Ça m’embêterait que ça se mélange et que ça fasse une sorte de moyenne gamme, d’eau tiède. Donc j’aime bien l’idée qu’elle continue à écrire avec sa propre vision du monde.
Et aussi du coup, on a beaucoup de chansons qui se répondent. On peut presque les faire fonctionner par paire.

Lili : Oui parce qu’on vit la même vie et il y a forcément des choses qui nous marquent ensemble. Donc on a envie d’écrire dessus tous les deux, sauf qu’on a des angles différents.

Par contre, il y a une chanson sur le nouvel album qui s’appelle "Les Amoureux" qui a été une écriture commune. C’était en fait une idée d’Amélie -les –Crayons qui est une auteur, compositrice, interprète. Elle cherchait à écrire sur un thème particulier et n’y était pas arrivée. Elle nous a refilé le bébé et on a fait un truc qui est resté dans les tiroirs. C’est une chanson rescapée en fait. Après peut-être 8 mois d’écriture, on a finalement réussi à la terminer et elle est sur l’album. Elle est donc écrite texte et musique ensemble. C’est la seule.

Thierry : C’est un thème qu'on connaît.

Lili : Oui, les amoureux (sourires entendus).

Sans l’impératif de ne pouvoir partir qu’à deux pour effectuer votre tournée au Canada, aviez-vous déjà eu l’idée consciente ou inconsciente de rencontrer votre âme sœur pour former un duo ?

Lili : En fait, on était déjà ensemble.

Thierry : On était déjà ensemble depuis 8 ans.

Lili : Mais on avait chacun son groupe et on avait soigneusement évité de travailler ensemble parce qu’au niveau intimité, ce n’est pas possible. Et puis finalement, c’était l’occasion de tenter quelque chose et aussi de partager la scène. Et ça s’est super bien passé donc on a continué à partir de ce moment-là. Le Québec a été fondateur.

Thierry : ça a été une belle expérience.

Et parallèlement à votre duo, vous avez des projets artistiques chacun de votre côté ?

Thierry : Le duo a pris toute la place parce que je pense qu’une des forces de notre duo, c’est que chacun a pu continuer à s’exprimer. Il n’y a donc pas eu de frustration. Le duo c’est comme notre projet solo mais en duo. Lili a quand même été obligée d’abandonner un petit peu l’esthétique rock. Et moi c’est pareil, je suis allé un peu sur ses terres.

Lili : Thierry est devenu un peu plus rock’n’roll, histoire de me montrer que, quand même, il pouvait faire des trucs ! (Rires)

Mais en fait on a trouvé un super équilibre parce qu’effectivement, on ne s’ennuie jamais. Il y a les concerts, les disques et il y a aussi toute l’action culturelle qu’on fait en allant parfois créer des chansons dans les écoles avec les enfants. On a plein de choses différentes à faire tout le temps. On ne s’ennuie pas et on aime bien les faire tous les deux.

Ça nous donne de la force car c’est vrai que c’est décourageant parfois. Et quand on est deux, c’est moins facile d’être découragé. Il y a toujours de la ressource et il y en a un pour relever un petit peu le moral de l’autre, ce qui fait la force de notre duo. Donc on est indépendants et on fait tout à notre façon et avec nos moyens. Parfois c’est difficile mais à tous les deux, on ne s’en sort pas si mal.

Lili, tu tiens un journal sur votre site internet, ne serais-tu pas tentée de créer un blog pour partager tes impressions ?

Lili : Pour le journal en question, c’est Thierry qui a créé l’outil internet car il a aussi des compétences d’informaticien. J’avais envie de créer un journal à la fois pour garder le contact avec mes proches, les gens que l’on voit peu finalement et qui se demandent où nous sommes et puis aussi pour ceux qui nous aiment bien dans le public et qui veulent suivre nos aventures.

Thierry : Il y a quand même des projets artistiques dans ce journal. Par exemple, la première année, Lili a pris tous les jours une photo du point d’eau le plus proche. Et la deuxième année, une photo avec une couleur par mois qu’elle s’était imposée au début de l’année.

Lili : Une photo par jour, ce qui donne une année arc-en-ciel comme une carte de vœux pour l’année.
Par contre, mon point de vue parfois je le publie mais c’est plus un journal de création et pour montrer ce qu’on peut vivre et aussi l’intensité et le rythme de notre travail. Pour l’instant, je ne ressens pas le besoin de faire des éditos. Il y aurait plein de choses à dire mais c’est plus sans jugement. Il n’y a pas d’engagement ni de point de vue, ce serait plutôt aux gens de se faire leur idée en fonction de ce que je leur montre.

Vous faites partie de l’affiche des 30 ans de Longueur d’Ondes, connaissez-vous le journal depuis longtemps et a-t-il eu une importance particulière sur votre carrière ?

Thierry : Oui bien sûr. J’ai croisé par exemple, dans les escaliers, Elsa Songis qui est la première personne, je crois, qui a pris le temps de faire un portrait de moi, de m’interroger longuement, d’écrire un article qui ne faisait pas juste dix lignes en disant "Il a joué à tel endroit, à telle heure". 

Et donc c’était très important. C’est aussi nos premières photos puisque Longueur d’Ondes s’oblige à ne pas utiliser les photos de presse fournies par les artistes mais à faire venir des photographes. 

Donc à ce titre, on a des portraits. Tout ça, c’est très fondateur pour nous parce qu’à un moment donné, on se dit qu’on est un peu tout seul et tout d’un coup, il y a quelqu’un qui dit "Ces gens-là, c’est intéressant, il faut qu’on écrive un peu sur eux". Donc on se retrouve avec une photo et puis, quand c’est les premiers articles, une définition de ce que l’on est qui nous paraît presque plus pertinente que ce qu’on pensait. Donc c’était vraiment intéressant.

Lili : Longueur d’Ondes sont vraiment des découvreurs. Ils aiment bien gratter un peu la terre pour voir ce qu’il y a en dessous.

Thierry : Ils aiment être les premiers.

Lili : Ils aiment être les premiers donc c’est forcément un encouragement. Je crois qu’ils ont encouragé énormément d’artistes à persévérer parce qu’ils permettent d’avoir des retours sur son travail, sur papier noir sur blanc.

C’est aussi un média national. Et un média national c’est inaccessible pour un artiste qui démarre. Ça apporte une dimension nationale et ça, ça fait beaucoup de bien au moral. On ne peut que vraiment remercier Serge Beyer et les journalistes de Longueurs d’Ondes. On est tous là ici, contents de leur existence.


Lili Cros et Thierry Chazelle en concert à l’Européen le 27 mars.
Nouvel album ‘Tout va bien’ sortie prévue le 2 avril prochain.

Le Parisien

Interview d'un passionné de musique : Serge Beyer



Le 16 janvier dernier, rendez-vous était donné pour fêter les 30 ans d’activisme musical du magazine Longueur d’Ondes au Pan Piper. Cet espace multi-évènementiel, récemment ouvert dans le 11ème arrondissement, se veut entre autre être un complexe culturel.  


C’est donc naturellement que son atmosphère s’est chargée de la passion des musiciens venus remercier le magazine de soutenir les artistes autoproduits depuis trois décennies. Le public a ainsi pu découvrir les univers éclectiques de Lili Cros & Thierry Chazelle, d’Askehoug, du Laron et de Cabadzi qui ont chauffé le début de la soirée dans la grande salle du premier étage. Une expo y présentait également des posters tirés de photos exclusives de la revue. La fête s’est ensuite déplacée au sous-sol dans l’auditorium où Serge Teyssot-Gay & Khaled AlJaramini, Alexis K, Karimouche, François Hadji Lazaro, MeLL, Kemar et Nosfell ont célébré chacun grâce à leur musique cet anniversaire.

Mais cette soirée et bien sûr cette aventure n’aurait jamais été possible sans celui par qui tout a commencé. Serge Beyer, créateur et rédacteur en chef de Longueur d’Ondes, a su se rendre disponible  pour répondre à nos questions.


Quel a été ton parcours en tant que journaliste avant de créer le magazine Longueur d’Ondes ?

Je n’ai pas de parcours ni de diplôme de journaliste. Je suis juste un passionné et j’ai créé ce magazine car je ne trouvais pas mon compte dans ce qui existait il y a 30 ans. J’écoutais énormément de musique depuis toujours. J’ai donc décidé d’aller rencontrer au culot des artistes qui me faisaient plaisir et qui n’intéressaient pas grand monde à l’époque comme William Sheller, Hubert-Félix Thiéfaine. 

J’ai parlé avec eux et essayé de retranscrire cette passion sur des feuilles photocopiées, agrafées sur le côté. Et ça a commencé comme ça, en distribuant ce qui n’était pas encore un magazine mais plutôt un fanzine.  Puis une petite équipe de gens intéressés s’est formée autour de ce projet. D’ailleurs certains qui étaient là au départ sont encore là ce soir.

Entre le début des années 80 et maintenant, y-a-t-il eu une évolution de l’activisme musical, c’est-à-dire du rôle de soutien et de promotion des artistes autoproduits que revendique Longueur d’Ondes ?

Il est clair qu’il y a eu forcément beaucoup d’évolution dans le milieu de la musique depuis le départ. Mais il y a aussi une sorte de « désinvolution » qui fait qu’on se retrouve presque au schéma de base. Je me rappelle quand se créaient des petits labels dans les années 80 qui défendaient des gens comme Les Garçons Bouchers ou Pigalle ou même La Mano Negra avant qu’ils ne soient signés par un gros label. Tous étaient des artistes qui ramaient, qui mettaient toute leur passion dans leur création et Longueur d’Ondes était donc déjà là à l’époque pour les soutenir.

Et aujourd’hui que les majors mettent tout le monde à la rue à tour de bras, je pense qu’on est à peu près dans le même cas de figure. C’est-à-dire que maintenant au lieu de créer son label, on fait son disque chez soi parce qu’on en a les moyens techniques. Car si techniquement tout a changé, artistiquement on est pas loin du schéma de base.

Donc, grâce à des chroniques ou des interviews, une bonne partie du magazine continue à défendre les artistes autoproduits comme on l’a toujours fait. Et on reçoit encore plus de disque qu’avant. Toutes les semaines c’est un flux de disques qui arrive et souvent des choses de qualité. C’est donc de plus en plus dur de faire des choix parce que nous n’avons que 5 numéros par an. Il faut faire des choix drastiques.

Longueur d’Ondes est distribué en France, en Belgique et au Québec. Penses-tu que la situation soit la même pour les artistes autoproduits dans ces trois pays ?

J’ai en effet mon opinion sur cette question car je vais au Québec depuis plus de 15 ans où la revue est distribuée assez massivement de manière suivie.
La France a un système complètement différent car l’intermittence du spectacle n’existe pas au Québec, ce qui les fait évoluer de façon complètement différente. Eux font beaucoup de demande de subventions pour la création. Il n’y a pas de statut officiel de musicien mais les artistes peuvent demander des aides pour écrire, pour enregistrer ou pour faire de la scène, ce qui n’existe pas en France. 
Donc par rapport au statut d’intermittent, cela crée un certain équilibre. C’est une autre façon de faire. Mais l’artiste québécois qui veut sortir un disque a autant de difficultés que l’artiste français. C’est juste un autre système.

En revanche le Québec est plus ouvert sur beaucoup de choses alors que la particularité de la France est d’avoir des œillères, de placer les gens dans des catégories, d’écouter certaines choses et pas d’autres. Là-bas par contre c’est l’ouverture totale et dans l’humain également. Les gens sont tous acceptés tels qu’ils sont sans poser de barrières et de questions, à l’inverse de la France.

Ils sont dans un schéma plus anglo-saxon ?

Oui en effet, ils ont un schéma plus américain car Montréal et le Québec sont finalement des francophones entourés d’anglo-saxons. Mais le schéma américain, c’est aussi le business plan. Celui qui veut que tu sois un ami pendant 6 mois parce que tu es utile puis ensuite tu n’es plus personne. Ils ont aussi ce mauvais côté américain… quoiqu’en France on assassine aussi les gens très facilement. (Rires)

Pendant ces 30 années, quels sont les artistes qui t’ont le plus marqué ?

Je dirais que les artistes qui sont invités ce soir sont en effet des gens qui m’ont marqué. Je ne parle évidemment pas des découvertes du début de cette soirée. Mais j’ai rencontré Kemar de No One is Innocent dans un festival off alors qu’il n’avait pas encore signé et je suis resté scotché. De même quand on a vu la performance de Nosfell, on a compris qu’il se passait quelque chose. Quand j’ai reçu le premier disque de MeLL, je me suis vraiment demandé ce que c’était que ce truc !

En fait le sous-titre du magazine est ‘Le détonateur musical’ et tous les artistes invités ce soir sont des gens détonateurs.
Il y a aussi bien sûr François de Pigalle pour toute son œuvre. Et puis les petits nouveaux comme Karimouche qui n’hésite pas à mélanger plein de choses et qui offre un beau panel musical.
Tous ces artistes m’ont donné l’envie de continuer et d’exister toujours. C’est aussi bien sûr grâce à mon équipe car nous sommes assez nombreux, ce qui fait fonctionner la machine.

Le fait que Longueur d’Ondes soit gratuit, cela permet-il au magazine de rester indépendant et de garder sa liberté d’expression. Penses-tu qu’il est important de conserver cette gratuité ?

Tant que je serai là, c’est la ligne que je défendrai. Etre indépendant est hyper difficile car nous n’avons aucune subvention, aucune aide et nous ne sommes pas un groupe de presse. On ne vit donc qu’avec les espaces publicitaires que l’on vend. On a ainsi trouvé la solution en étant coupé du rapport ‘Si tu parles de mon artiste, je t’achète de la pub’.

De plus, cent mille exemplaires représentent une force de frappe. Donc même ceux qui ne nous aiment pas vraiment sont obligés de reconnaître que s’il ne reste plus grand monde dans la presse, nous nous sommes toujours là.

Et, si Longueur d’Ondes existe depuis trente ans,  c’est aussi parce que nous avons une ligne éditoriale. Je suis persuadé que le magazine ne marcherait pas s’il était à la solde de l’échange pseudo commercial, ce qui se sentirait dans l’écriture et ça ne fonctionnerait pas. C’est ce que l’on a d’ailleurs vu avec plusieurs magazines qui sont nés et qui avaient ce défaut. Ils ne sont donc plus là aujourd’hui.
Notre intégrité fait que nous sommes reconnus et appréciés.

Avec l’évolution de la presse et du tout numérique, penses-tu que Longueur d’Ondes puisse rester au format papier et être toujours autant distribué ou est-ce-que sa publication s’effectuera plus sur internet ?

Longueur d’Ondes est déjà sur internet avec un site qui fonctionne bien et qui en plus est un numéro virtuel car ce qui est sur le site n’est pas sur le magazine.
Le magazine peut être feuilleté ou téléchargé mais les interviews ne sont pas les mêmes. Il y a aussi d’autres chroniques, des comptes rendus de concerts et de festivals beaucoup plus développés, de la vidéo… Le travail sur ce site d’effectue aussi en parallèle parce qu’on ne peut pas faire plus de cinq numéros par an.

Donc je suis persuadé que le papier n’est pas mort contrairement à ce qu’on dit. D’ailleurs, les artistes ne sont absolument pas intéressés d’être perdus sur le web. Ils veulent au contraire être sur le papier pour garder une trace de la chronique qui leur est consacrée.

En plus, nous avons un champ d’action très particulier qui passe uniquement par un réseau ciblé musique, pour les consommateurs de musique dans les salles de concert, les médiathèques, les lieux de répétitions, là où se vit la musique. Nous avons mis du temps à installer ce réseau mais il nous appartient car nous l’avons inventé.

Et il est clair que c’est un réseau où il y a besoin de fédérer les choses et je pense que nous jouons un peu ce rôle. C’est-à-dire à la fois de découvreur mais aussi de parler des artistes que nous soutenons depuis longtemps, qui sont installés mais qui méritent d’être encore soutenus. Et puis on fait des dossiers et pleins d’autres choses. Longueur d’Ondes est au cœur de la vie musicale.

Le Parisien

Une Longueur d’Ondes... d’avance sur le talent !


Quand internet permet à l’industrie musicale de ne plus prendre de risque en ne signant que les artistes recordman de clics, certains passionnés irréductibles continuent inlassablement à aller découvrir le vrai talent là où il se trouve, sur scène dans les salles de concert.

C’est ce que fait sans relâche et avec brio le magazine Longueur d’Ondes depuis maintenant trois décennies.
Et 30 ans de paris musicaux risqués mais toujours réussis ça se fête ! En live bien sûr au Pan Piper le 16 janvier prochain.


Alors rejoignez l’activisme musical de Longueur d’Ondes pour une soirée anniversaire exceptionnelle.

Dès 19h, une explosion de belles surprises vous y attend. Avec les dernières découvertes du magazine et des artistes déjà reconnus dont certains en duos inédits : Alexis HK, Nosfell, Karimouche, François Hadji-Lazaro (de Pigalle), Cabadzi, Le Larron, Kémar, Serge Teyssot-Gay & Khaled AlJaramini, Lili Cros & Thierry Chazelle, Askehoug, MeLL.


Le Parisien

Soirée Anniversaire Longueur d'Ondes, le 16 janvier à 19h00
Le Pan Piper
2-4 impasse Lamier (8 rue Mont Louis), Paris 11ème
M° Philippe Auguste (L 2)

Places en prévente (13 €) à la Fnac ou sur Digitick ou sur place (15 €).