Le jeu de mot est certes
facile mais tellement vrai ! En avril dernier, lors du premier
confinement, je vous parlais des concerts confinés de Lili Cros et ThierryChazelle. Depuis et malgré une année plutôt chaotique, leur nouvel album, Hip Hip Hip, a pu sortir.
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Les concerts confinés de Lili Cros & Thierry Chazelle
15 avril 2020
Rattlesnake, le dernier album de The Strumbellas
10 avril 2019
Balade enchantée au cœur de Montmartre avec Lili Cros et Thierry Chazelle
19 avril 2017
Inutile de vous rappeler que nous aimons beaucoup la musique de Lili Cros et Thierry Chazelle. Il suffit de lire mes articles ou de nous suivre sur Instagram, Christof et moi.
Alors quand nous avons découvert que l'association Fausse Note proposait une balade enchantée avec Lili et Thierry dans le quartier de Montmartre, on n'a pas hésité une seconde.
Mon coup de cœur musical pour the Strumbellas
24 octobre 2016
Comme je l’ai déjà dit, j’écoute peu de musique. Je suis même assez sélective, ce qui fait que j’écoute souvent les mêmes artistes. Grâce au blog, j’ai fait de belles découvertes musicales, que je n’aurais certainement pas connues autrement. C’est ainsi qu’à la fin de cet été, j’ai eu l’occasion d’écouter le dernier album du groupe canadien The Strumbellas : Hope.
Coup de cœur pour le dernier album de Lissie
14 mars 2016
J’ai plutôt l’habitude d'écouter la musique des mêmes artistes, depuis de nombreuses années. J’écoute aussi ce qui se fait de nouveau de temps en temps ce qui me permet de faire de jolies découvertes comme le dernier album de Lissie, My Wild West.
Curio City, le dernier album de Charlie Winston
24 février 2015
Le nouvel album de Charlie Winston a attisé ma curiosité, ne serait-ce que par sa couverture. Allez savoir pourquoi. En tous les cas, j'ai eu envie de découvrir ce qu'il nous réservait après son "like a hobo".
J'avoue: n'ayant pas été particulièrement attirée par ce morceau, j'ai mis Charlie Winston aux oubliettes. Après l'écoute de Curio City, je découvre une palette riche et un son entraînant sans répétition d’une chanson à l’autre, avec un peu de pop aux airs funky. Bref j'adore!
Curio City fait partie de ces albums que je nommerai "des albums pour la route" : ces musiques qu'on écouterait bien dans la voiture, sur la route des vacances. Ces musiques qui nous emportent vers un ailleurs qui nous fait voyager.
J'écoute Curio City dans les transports. Autant vous dire qu'il m'emmène loin... Parfois, je m'imagine en train de danser sur Truth ou Say Something, ou même Lately. Parfois, mes rêves prennent le dessus avec Stories ou Too Long.
Bref Curio City porte bien son nom et ma curiosité a été récompensée.
Crédit photo : ©La Parisienne du Nord
Twin Atlantic, ma découverte musicale du moment !
13 janvier 2015
Le "rock alternatif" est essentiellement un terme général pour la musique underground qui a émergé dans l'éveil du mouvement punk rock depuis le milieu des années 1980. (Source Wikipedia)
À l'écoute de l'album Great Divide des Twin Atlantic, j'ai été étonnée par la différence entre les morceaux. Même si le groupe écossais Twin Atlantic est considéré comme étant un groupe de rock alternatif, il me semble assez difficile de définir leur musique. Quoique… C’est peut être finalement ça aussi, le rock alternatif, un mélange de genres. Une chose est sûre, le son dynamique et rythmé des guitares et de la batterie est entraînant et donne la pêche!
Certains morceaux m'ont fait pensé à Sum41. Le chanteur a un timbre de voix bien particulier, qui en plus d'une musique au top, fait tout le charme des chansons de Twin Atlantic.
![]() |
Source : compte Instagram de Twin Atlantic |
Voici un extrait, notamment l’un des morceaux que je préfère sur cet album : Hold On.
Et pour ceux que ça intéresse, ils seront en concert mercredi 14 janvier, à la Flèche d’Or, à Paris.
Angus et Julia Stone, la bande son de vos vacances et plus encore...
22 août 2014
Il n’est jamais
trop tard pour faire de belles découvertes musicales. Pour ma part, ce fut le
cas avec le dernier album d’Angus et Julia Stone, que je ne connaissais que de
nom. Oui, j’avoue : je n’avais encore jamais entendu un seul morceau de ce
duo.
Pour ceux qui
comme moi, ne les connaissent pas, Angus et Julia Stone, originaires d’Australie,
sont frère et sœur. Ils ont débuté leur carrière en 2006, dans un premier temps
en solo puis ensemble. Après la sortie d’un premier EP en
2006 "Chocolates and Cigarettes", leur premier album studio sort en
2007 : "A Book Like This". "Angus et Julia Stone" est leur 3e album.
Il est dit
partout que cet album est la bande son de l’été et je suis plutôt d’accord. Cet
opus est une succession de balades pop folk parfaites pour (rayer la mention
inutile) : faire une balade sur la plage, une sieste sur un transat au
bord de l’eau, un dîner en amoureux ou même un dimanche tranquille sur le
canapé ! Si je devais choisir une chanson, ce serait Wherever You Are.
Certaines sonorités
m’ont fait penser à l’album de Pete Yorn et Scalett Johansson, "Break Up". Mais l’album
d’Angus et Julia Stone est plus "vivant".
Par ailleurs, ils feront une tournée française en décembre prochain et seront de passage à Paris, au Casino de Paris. Le concert
du 9 décembre est complet. Mais vous avez encore la possibilité de les voir le
10 décembre !
Et vous, connaissez-vous
Angus et Julia Stone ? Qu’en pensez-vous ?
Crédit photo :
©La Parisienne du Nord
Rock en Seine s'affiche à la station de métro Duroc !
17 juin 2014
Chaque année, à l'occasion du festival Rock en Seine, la station de métro Duroc est rebaptisée "Durock" !
Jusqu'au 21 juin, sur les quais de la ligne 10 (également la ligne 13 mais vous serez gêné par les portes automatiques), vous pourrez découvrir une dizaine d'affiches réalisées par des illustrateurs, présentant leur interprétation de l'univers musical du festival.
Si vous les manquez cette semaine, vous pourrez également les découvrir du 18 au 24 août, la semaine de Rock en Seine.
Crédit photos : ©La
Parisienne du Nord
Le Cours Florent Musique
16 juin 2014
Apres
47 ans d'existence, le cours Florent a toujours eu plus ou moins de la musique
parmi ses cours. Comme le précise, Frédéric Montfort, Directeur du Cours Florent,
des ponts sont courants entre les différents cours : théâtre, comédie
musicale... Le cours Florent compte même parmi ses
anciens élèves Mylène Farmer et Maxime Leforestier.
C'est donc tout naturellement qu'une
section musique a été ouverte à la rentrée 2013. La première promotion du Cours Florent Musique a été
inaugurée il y a quelques semaines.
Le Cours Florent Musique se fait en 3 ans
(à raison de 450 heures par an), avec une première année généraliste, une deuxième
année de spécialisation et la troisième consacrée à la professionnalisation.
Au programme,
outre la création, l’interprétation, la production, l’administration et les
spécialisations, tous les enseignements du Cours Florent Musique s’orientent
vers les nouvelles technologies et suivent la mutation actuelle de la musique (sound
design, composition pour le spectacle vivant,…). A la fois théoriques et
pratiques avec des mises en situation, les étudiants suivent des cours
collectifs et des suivis personnalisés.
Les cours
collectifs se composent notamment d’ateliers de création musicale, d’écriture,
de coaching vocal et scénique, de M.A.O. (Musique Assistée par Ordinateur).
Tous les métiers de la musique sont proposés. De plus, les étudiants peuvent
également avoir accès au Cours Florent pour suivre des options supplémentaires
(diction, improvisation, cinéma,…).
Patrice
Desphelippon précise que le talent se travaille en lui apportant les outils, un
langage commun. C’est ce qu’apporte le Cours Florent Musique. Il permet
également aux élèves de réaliser leurs rêves en ayant des techniques et des
approches différentes.
Patrice Desphelippon, Directeur de la pédagogie Cours Florent Musique & Frédéric Montfort, Directeur Cours Florent |
Nous avons d’ailleurs
été étonnés par les multiples talents de certains élèves, notamment auteur,
compositeur, interprète, guitariste, pianiste et même improvisation pour un
seul et même élève !
Toutes les
informations sur le site du Cours Florent Musique :
- les programmes :
http://www.coursflorent.fr/formation/ecole-musique
- les prérequis
et l’admission : http://www.coursflorent.fr/admission/ecole-musique
Crédit photos :
©La Parisienne du Nord
Tout "comte" fait… le nouvel album de Suzanne Vega
24 avril 2014
Icône
de la nouvelle scène folk new-yorkaise des 80’s, Suzanne Vega n’en finit pas de
rester égale à elle-même et c’est tant mieux. Ce n’est d’ailleurs pas les
quatre volumes de la série d’albums "Close-up", dans lesquels elle s’est amusée
ces dernières années à revisiter son œuvre sous forme thématique façon
unplugged, qui prouveront le contraire.
Ces
petits "best of "acoustiques fort sympathiques nous ont donc aidés
à patienter sept longues années avant que le successeur de "Beauty and Crime" sorti en 2007 ne fasse résonner les premières notes des "Comtes du Royaume de
la Reine des Pentacles" (sic) que Dame Vega a décidé de nous raconter avec sa
voix envoûtante de finesse et toujours aussi pure.
Car
le charme qui opère depuis ‘Luka’ est bien là dès le titre d’ouverture "Crack
in the Wall". Les textes sont ciselés comme de la dentelle et tissent un album
où se mêlent esprit et énergie à la manière de "Fool’s Complaint", chanson qui
confirme, s’il était encore nécessaire, que Suzanne sait composer de jolies
mélodies pop.
A l’opposé
mais tout aussi complémentaire, l’intimiste "Portrait of the Knight of Wands" rappelle les grandes heures de "Solitude Standing", album qui propulsa la belle
bien malgré elle au firmament du star-system. Est-ce d’ailleurs un clin d’œil
au music business et au remix de "Tom’s Diner" si les arrangements de cordes de "Don’t Uncork What You Can’t Contain" sont un copier-coller orientalisant du
titre "Candy Shop" de 50 Cent ?
Autre
copier-coller heureux, la voix de Suzanne se superpose parfaitement au côté
sombre du riff de guitare et de la rythmique qui habillent "I Never Wear White" pour sonner résolument et étonnamment rock !
Vous
l’aurez compris, "Tales From the Realm of the Queen of Pentacles" est un opus
réussi. Tout en continuité mais sans nostalgie aucune et un rien dans l’air du
temps tout en se jouant des époques. Vous avez dit intemporel ?
Le Parisien
New
15 octobre 2013
NEW comme
un nouvel album six ans après le précédent.
NEW comme douze
nouvelles chansons originales après un recueil de standards jazzy.
NEW comme
un Sir Paul toujours aussi fringant.
NEW comme
le McCartney nouveau est arrivé.
Même s’il
semble avoir tout vécu et tout composé, Paul McCartney décide, dans ce nouvel
opus, de renouveler sa pop. Ne vous fiez pas en effet au premier titre ‘Save
us’ qui démarre sans starter et donc peut être trop facilement sur les ‘chapeaux
de rock’. Et la mélodie entêtante du premier single ‘New’, du même nom que
l’album, n’est que la facette la plus évidente de cette collection de titres
tous plus convaincants les uns que les autres.
Dès la
première écoute, on comprend en effet pourquoi Macca a décidé de s’entourer de
quatre producteurs différents puisque chacun peut ainsi l’accompagner sur un
chemin différent de son inspiration où l’évidence et la facilité sont
soigneusement évitées. Mauvais temps pour les détracteurs de Paulo qui lui en
ont toujours voulu de n’écrire que des Silly Love Songs.
Tour à
tour, c’est un McCartney actuel qui joue, dans ‘Appreciate ou ‘Hossana’, avec
les boucles et la programmation, en saupoudrant bien sûr le tout d’une mélodie
dont il a lui seul le secret. Les convaincants ‘Alligator’ et ‘Everybody Out
There’ rappellent que le son 80’s de l’album ‘Press To Play’, décrié en son
temps, était peut-être… trop en avance sur son temps justement.
Les sons
vintage ne sont pas en reste puisque l’intro de ‘Queenie Eye’, titre pressenti
pour être le prochain single, flirte avec les 60’s grâce à son intro au
mellotron et Macca n’hésite pas à sortir la contrebasse de Bill Black, célèbre
bassiste d’Elvis, pour chanter d’une voix empreinte de nostalgie un ‘Early Days’
où l’âme de Liverpool et de John Lennon sont présents à chaque vers.
Et si vous préférez
le McCartney faiseur de tubes, il y a de fortes chances que vous vous
surpreniez à fredonner ‘I Can Bet’ sans vous en rendre compte.
Mais où est
l’incontournable balade ou le titre piano-voix sans lequel un album de McCartney
n’est pas un album de l’ex-Beatle ? Surprise surprise ! Je crois que
Sir Paul a préparé une pépite pour les auditeurs les plus curieux !
New
Sortie le
14 octobre 2013 (Concord Music / Universal)
Le Parisien
Heymoonshaker : ma découverte musicale du moment !
24 avril 2013
Ce nom ne vous
dit peut être rien et pourtant ils représentent plus de 25 millions de vues sur
Youtube. Heymoonshaker, ce sont deux anglais de 25 ans, un duo mélangeant les
genres : beatbox, dubstep, blues,…
David Crowe
pratique un beatbox des plus bluffants et impressionnant. Andy Balcon a la voix
un peu cassée, usée, à la limite de la rupture, qui par moment me fait penser à
Joe Cocker. La sonorité bluesy de leur album "Shakerism" est bien
agréable : il s’agit d’un blues entraînant vivant. J’aime particulièrement "Devil in Mind" et "Part 1". Même si l’album m’a
séduite, je n’ai toutefois, pas accroché avec les 2 derniers morceaux : "London
Part 2" et "Colly Drop". Trop expérimental à mon goût…
Après avoir
arpenté la Nouvelle-Zélande, ils se sont produits à travers le monde entier
depuis février 2012. Vous pourrez les découvrir le 27 avril au Printemps de
Bourges et le 29 mai au Divan du Monde à Paris.
Tout va bien pour Lili et Thierry [Interview inside]
25 mars 2013
Le magazine Longueur
d’Ondes fêtait dernièrement ses 30 ans et je vous en parlais ici
et aussi ici. La soirée concert anniversaire a été pour la
Parisienne du Nord et moi, l’occasion de découvrir de multiples
talents et surtout un duo aussi prometteur que sympathique, Lili Cros et Thierry Chazelle.
Avec des textes de
grande qualité et des mélodies accrocheuses, dans un style actuel
héritier des grands noms de la chanson française, Lili et Thierry
vous emmènent immanquablement dans leur monde autant sur disque que
sur scène. Et c’est backstage, au Pan Piper, que nous avons eu
l’opportunité de découvrir un peu plus leur univers que je vous
invite à partager grâce à cette interview qu’ils nous ont
gentiment accordée.
Quels sont vos
projets dans les semaines à venir ?
Thierry :
On a un rendez-vous très important, c’est la sortie du 2ème
album. On a toujours des moments où il faut mettre un tas de choses
en place. Et dans les choses qu’on a mis en place, c’est une date
à l’Européen le 27 mars qui est un mercredi soir où donc tout le
monde est libre.
Lili :
On le sait maintenant puisque la soirée Longueur d’Ondes est un
mercredi et c’est plein à craquer. Donc on sait qu’à l’Européen
ça peut être la même chose.
Mais d’ici là,
c’est vrai qu’on a des dates de concert et on a aussi des
périodes de résidence où on va travailler à nouveau ce qu’on a
déjà travaillé pour créer un nouveau spectacle. On aime bien en
fait travailler, jouer quelques dates et resserrer quelques boulons
et recommencer à jouer.
Thierry :
C’est vrai qu’on fait des disques mais on se considère avant
tout comme des gens de scène. Même si on apporte tout notre soin et
qu’on travaille comme des dingues pour avoir le meilleur son sur le
disque, ce qui nous préoccupe le plus reste quand même la scène.
C’est ce qui est vraiment dans nos cœurs et qui nous fait vivre
aussi. Parce que faire des concerts, ça fait vivre alors que vendre
des disques pas toujours.
A propos de votre
nouvel album, le titre est ‘Tout va bien’ et l’écriture de vos
textes reflète toujours un regard positif avec même une pointe
d’humour. Est-ce votre travail en duo qui vous fait aborder les
thèmes de cette manière ?
Thierry :
Je dirais que Lili - si je peux me permettre de parler de Lili -
avait une écriture assez sombre tout en étant toujours solaire sur
scène. C’est-à-dire qu’il y a avait toujours un sourire qui
faisait que, malgré le côté sombre, il y avait quelque chose de
lumineux. Moi j’étais sombre. (Rires).
Lili :
Oui, notre association a fait quelque chose. En fait, tous les deux,
on n’arrive pas à se prendre au sérieux. On voit les défauts
l’un de l’autre, on se taquine, on se cherche. Il y a une
émulation qui opère forcément à un moment donné et c’est donc
devenu positif. Par contre, c’est vrai qu’il y a des sujets
parfois graves. Dans le nouvel album, on peut parler de la mort, de
choses assez tristes.
Thierry :
Dans le spectacle, c’est vrai qu’on est dans quelque chose de
tendu et puis on va toujours vers de la luminosité, vers quelque
chose de souriant. Car c’est aussi ce qu’on considère comme
important dans notre relation avec le public. Ce n’est pas une
mission car ce serait exagéré de parler de mission mais on se sent
plus heureux quand les gens ressortent en souriant. Des fois, on a
effacé quelques tracas et donc, même si ce sont des chansons très
tristes, ça se termine toujours par un grand sourire.
Justement, à la
fin de la chanson "Le client d’Erotika", on retrouve, dans le
dernier couplet, un peu le panthéon de la chanson francophone. Y
avez-vous mis tous les artistes qui vous tiennent à cœur ou
avez-vous d’autres influences ?
Lili :
Oh il y en a plein d’autres !
Thierry :
Il y en a d’autres mais je me rends compte qu’à force de
connaître des textes de Boris Vian, je me trouve assez proche de cet
esprit un peu décalé, incisif, humoristique. Je me reconnais dans
Boris Vian. Il y a des influences un petit peu plus anglo-saxonnes
aussi.
Lili :
Oui, ado, j’étais fan de U2, Sinead O’Connor, Cyndi Lauper…
Ricky Lee Jones à fond. J’étais fascinée par les voix en fait,
sans me soucier vraiment de ce qui était raconté. Moi, mon mode
d’expression premier c’est la voix.
La chanson française
ne m’a pas touchée quand j’étais ado. Par contre plus tard,
j’ai découvert le plaisir de raconter des histoires à travers les
chansons à un public qui écoute vraiment ce qu’on lui dit. Et
quand tu comprends ça, tu n’écris plus de la même façon. J’ai
vraiment vécu ça avec le duo. En partant au Québec, où on s’est
retrouvé tous les deux avec Thierry en face d’un public qui vient
te parler des textes à la fin du spectacle. Je me suis dit ‘En
fait ils écoutent vraiment ce qu’on raconte !’ (rires).
Et là j’ai
commencé par contre à m’intéresser un peu plus au panthéon de
la chanson française, comme tu dis. Piaf me vient tout de suite à
l’esprit parce qu’il y a une voix et il y a aussi un désir de
raconter de belles histoires et des choses profondes. Il y a une
noirceur aussi dans Piaf.
Thierry :
Et après il y aussi quelque chose de comment dire… presque
mécanique. Des supers musiques avec de mauvais textes meurent plus
vite. On a moins longtemps envie de les chanter. Alors qu’un super
texte qui raconte une super histoire ça, ça peut durer des années.
Et ça, c’est très important aussi. On est séduit par des
musiques et on s’en lasse alors qu’un bon texte c’est quelque
chose qui dure.
Ecrivez-vous
ensemble ou séparément ? Comment fonctionne votre duo au
niveau de l’écriture ?
Lili :
En réalité, chacun écrit les textes qu’il chante. Donc j’écris
les textes que je chante en voix principale. On a eu du mal jusque-là
à écrire ensemble parce qu’en fait, pour le coup, on est très
très différents. On a des points de vue très différents sur
l’écriture. Par contre maintenant, on compose ensemble. On a
trouvé qu’on était meilleur ensemble que séparément (rires).
Thierry :
Je pense que la musique est plus du domaine du jeu. On peut
improviser, on peut tourner en boucle, etc…
Sur le texte, moi je
suis content qu’on continue à écrire séparément parce que je
trouve que Lili a un regard poétique que je n’ai pas. Et moi, j’ai
certainement un côté ironique ou un côté un petit peu méchant
qu’elle n’a pas.
Lili :
Ce n’est pas méchant mais tu aiguillonnes un petit peu.
Thierry :
Des fois ce n’est pas super gentil. J’ai écrit une chanson sur
‘Les fils de…’ et je trouve qu’il y a un peu de cruauté
dedans. Je reconnais ce trait que j’ai. J’aime cette cruauté et
j’aime cette poésie qu’a Lili. Ça m’embêterait que ça se
mélange et que ça fasse une sorte de moyenne gamme, d’eau tiède.
Donc j’aime bien l’idée qu’elle continue à écrire avec sa
propre vision du monde.
Et aussi du coup, on
a beaucoup de chansons qui se répondent. On peut presque les faire
fonctionner par paire.
Lili :
Oui parce qu’on vit la même vie et il y a forcément des choses
qui nous marquent ensemble. Donc on a envie d’écrire dessus tous
les deux, sauf qu’on a des angles différents.
Par contre, il y a
une chanson sur le nouvel album qui s’appelle "Les Amoureux" qui a été une écriture commune. C’était en fait une idée
d’Amélie -les –Crayons qui est une auteur, compositrice,
interprète. Elle cherchait à écrire sur un thème particulier et
n’y était pas arrivée. Elle nous a refilé le bébé et on a fait
un truc qui est resté dans les tiroirs. C’est une chanson rescapée
en fait. Après peut-être 8 mois d’écriture, on a finalement
réussi à la terminer et elle est sur l’album. Elle est donc
écrite texte et musique ensemble. C’est la seule.
Thierry :
C’est un thème qu'on connaît.
Lili :
Oui, les amoureux (sourires entendus).
Sans l’impératif
de ne pouvoir partir qu’à deux pour effectuer votre tournée au
Canada, aviez-vous déjà eu l’idée consciente ou inconsciente de
rencontrer votre âme sœur pour former un duo ?
Lili :
En fait, on était déjà ensemble.
Thierry :
On était déjà ensemble depuis 8 ans.
Lili :
Mais on avait chacun son groupe et on avait soigneusement évité de
travailler ensemble parce qu’au niveau intimité, ce n’est pas
possible. Et puis finalement, c’était l’occasion de tenter
quelque chose et aussi de partager la scène. Et ça s’est super
bien passé donc on a continué à partir de ce moment-là. Le Québec
a été fondateur.
Thierry :
ça a été une belle expérience.
Et parallèlement
à votre duo, vous avez des projets artistiques chacun de votre
côté ?
Thierry :
Le duo a pris toute la place parce que je pense qu’une des forces
de notre duo, c’est que chacun a pu continuer à s’exprimer. Il
n’y a donc pas eu de frustration. Le duo c’est comme notre projet
solo mais en duo. Lili a quand même été obligée d’abandonner un
petit peu l’esthétique rock. Et moi c’est pareil, je suis allé
un peu sur ses terres.
Lili :
Thierry est devenu un peu plus rock’n’roll, histoire de me
montrer que, quand même, il pouvait faire des trucs ! (Rires)
Mais en fait on a
trouvé un super équilibre parce qu’effectivement, on ne s’ennuie
jamais. Il y a les concerts, les disques et il y a aussi toute
l’action culturelle qu’on fait en allant parfois créer des
chansons dans les écoles avec les enfants. On a plein de choses
différentes à faire tout le temps. On ne s’ennuie pas et on aime
bien les faire tous les deux.
Ça nous donne de la
force car c’est vrai que c’est décourageant parfois. Et quand on
est deux, c’est moins facile d’être découragé. Il y a toujours
de la ressource et il y en a un pour relever un petit peu le moral de
l’autre, ce qui fait la force de notre duo. Donc on est
indépendants et on fait tout à notre façon et avec nos moyens.
Parfois c’est difficile mais à tous les deux, on ne s’en sort
pas si mal.
Lili, tu tiens un
journal sur votre site internet, ne serais-tu pas tentée de créer
un blog pour partager tes impressions ?
Lili :
Pour le journal en question, c’est Thierry qui a créé l’outil
internet car il a aussi des compétences d’informaticien. J’avais
envie de créer un journal à la fois pour garder le contact avec mes
proches, les gens que l’on voit peu finalement et qui se demandent
où nous sommes et puis aussi pour ceux qui nous aiment bien dans le
public et qui veulent suivre nos aventures.
Thierry :
Il y a quand même des projets artistiques dans ce journal. Par
exemple, la première année, Lili a pris tous les jours une photo du
point d’eau le plus proche. Et la deuxième année, une photo avec
une couleur par mois qu’elle s’était imposée au début de
l’année.
Lili :
Une photo par jour, ce qui donne une année arc-en-ciel comme une
carte de vœux pour l’année.
Par contre, mon
point de vue parfois je le publie mais c’est plus un journal de
création et pour montrer ce qu’on peut vivre et aussi l’intensité
et le rythme de notre travail. Pour l’instant, je ne ressens pas le
besoin de faire des éditos. Il y aurait plein de choses à dire
mais c’est plus sans jugement. Il n’y a pas d’engagement ni de
point de vue, ce serait plutôt aux gens de se faire leur idée en
fonction de ce que je leur montre.
Vous faites
partie de l’affiche des 30 ans de Longueur d’Ondes,
connaissez-vous le journal depuis longtemps et a-t-il eu une
importance particulière sur votre carrière ?
Thierry :
Oui bien sûr. J’ai croisé par exemple, dans les escaliers, Elsa
Songis qui est la première personne, je crois, qui a pris le temps
de faire un portrait de moi, de m’interroger longuement, d’écrire
un article qui ne faisait pas juste dix lignes en disant "Il a joué
à tel endroit, à telle heure".
Et donc c’était très
important. C’est aussi nos premières photos puisque Longueur
d’Ondes s’oblige à ne pas utiliser les photos de presse fournies
par les artistes mais à faire venir des photographes.
Donc à ce
titre, on a des portraits. Tout ça, c’est très fondateur pour
nous parce qu’à un moment donné, on se dit qu’on est un peu
tout seul et tout d’un coup, il y a quelqu’un qui dit "Ces
gens-là, c’est intéressant, il faut qu’on écrive un peu sur
eux". Donc on se retrouve avec une photo et puis, quand c’est les
premiers articles, une définition de ce que l’on est qui nous
paraît presque plus pertinente que ce qu’on pensait. Donc c’était
vraiment intéressant.
Lili :
Longueur d’Ondes sont vraiment des découvreurs. Ils aiment bien
gratter un peu la terre pour voir ce qu’il y a en dessous.
Thierry :
Ils aiment être les premiers.
Lili :
Ils aiment être les premiers donc c’est forcément un
encouragement. Je crois qu’ils ont encouragé énormément
d’artistes à persévérer parce qu’ils permettent d’avoir des
retours sur son travail, sur papier noir sur blanc.
C’est aussi un
média national. Et un média national c’est inaccessible pour un
artiste qui démarre. Ça apporte une dimension nationale et ça, ça
fait beaucoup de bien au moral. On ne peut que vraiment remercier
Serge Beyer et les journalistes de Longueurs d’Ondes. On est tous
là ici, contents de leur existence.
Lili Cros et
Thierry Chazelle en concert à l’Européen le 27 mars.
Nouvel album
‘Tout va bien’ sortie prévue le 2 avril prochain.
Le Parisien
Interview d'un passionné de musique : Serge Beyer
12 février 2013
Le 16 janvier dernier, rendez-vous était donné
pour fêter les 30 ans d’activisme musical du magazine Longueur d’Ondes au Pan
Piper. Cet espace multi-évènementiel, récemment ouvert dans le 11ème
arrondissement, se veut entre autre être un complexe culturel.
C’est donc naturellement que son atmosphère s’est
chargée de la passion des musiciens venus remercier le magazine de soutenir les
artistes autoproduits depuis trois décennies. Le public a ainsi pu découvrir les
univers éclectiques de Lili Cros & Thierry Chazelle, d’Askehoug, du Laron et
de Cabadzi qui ont chauffé le début de la soirée dans la grande salle du
premier étage. Une expo y présentait également des posters tirés de photos
exclusives de la revue. La fête s’est ensuite déplacée au sous-sol dans l’auditorium
où Serge Teyssot-Gay & Khaled AlJaramini, Alexis K, Karimouche, François
Hadji Lazaro, MeLL, Kemar et Nosfell ont célébré chacun grâce à leur musique
cet anniversaire.
Mais cette soirée et bien sûr cette aventure
n’aurait jamais été possible sans celui par qui tout a commencé. Serge Beyer,
créateur et rédacteur en chef de Longueur d’Ondes, a su se rendre
disponible pour répondre à nos
questions.
Quel a été ton parcours en tant que
journaliste avant de créer le magazine Longueur d’Ondes ?
Je n’ai pas de parcours ni de diplôme de
journaliste. Je suis juste un passionné et j’ai créé ce magazine car je ne
trouvais pas mon compte dans ce qui existait il y a 30 ans. J’écoutais
énormément de musique depuis toujours. J’ai donc décidé d’aller rencontrer au
culot des artistes qui me faisaient plaisir et qui n’intéressaient pas grand
monde à l’époque comme William Sheller, Hubert-Félix Thiéfaine.
J’ai parlé avec
eux et essayé de retranscrire cette passion sur des feuilles photocopiées,
agrafées sur le côté. Et ça a commencé comme ça, en distribuant ce qui n’était
pas encore un magazine mais plutôt un fanzine.
Puis une petite équipe de gens intéressés s’est formée autour de ce
projet. D’ailleurs certains qui étaient là au départ sont encore là ce soir.
Entre le début des années 80 et maintenant,
y-a-t-il eu une évolution de l’activisme musical, c’est-à-dire du rôle de
soutien et de promotion des artistes autoproduits que revendique Longueur
d’Ondes ?
Il est clair qu’il y a eu forcément beaucoup d’évolution dans le milieu
de la musique depuis le départ. Mais il y a aussi une sorte de
« désinvolution » qui fait qu’on se retrouve presque au schéma de
base. Je me rappelle quand se créaient des petits labels dans les années 80 qui
défendaient des gens comme Les Garçons Bouchers ou Pigalle ou même La Mano
Negra avant qu’ils ne soient signés par un gros label. Tous étaient des
artistes qui ramaient, qui mettaient toute leur passion dans leur création et
Longueur d’Ondes était donc déjà là à l’époque pour les soutenir.
Et aujourd’hui que les majors mettent tout le monde à la rue à tour de
bras, je pense qu’on est à peu près dans le même cas de figure. C’est-à-dire
que maintenant au lieu de créer son label, on fait son disque chez soi parce
qu’on en a les moyens techniques. Car si techniquement tout a changé, artistiquement
on est pas loin du schéma de base.
Donc, grâce à des chroniques ou des interviews, une bonne partie du
magazine continue à défendre les artistes autoproduits comme on l’a toujours
fait. Et on reçoit encore plus de disque qu’avant. Toutes les semaines c’est un
flux de disques qui arrive et souvent des choses de qualité. C’est donc de plus
en plus dur de faire des choix parce que nous n’avons que 5 numéros par an. Il
faut faire des choix drastiques.
Longueur d’Ondes est distribué en France, en Belgique et au Québec. Penses-tu
que la situation soit la même pour les artistes autoproduits dans ces trois
pays ?
J’ai en effet mon opinion sur cette question car je vais au Québec
depuis plus de 15 ans où la revue est distribuée assez massivement de manière
suivie.
La France a un système complètement différent car l’intermittence du
spectacle n’existe pas au Québec, ce qui les fait évoluer de façon complètement différente. Eux font beaucoup de demande de subventions pour la création. Il
n’y a pas de statut officiel de musicien mais les artistes peuvent demander des
aides pour écrire, pour enregistrer ou pour faire de la scène, ce qui n’existe
pas en France.
Donc par rapport au statut d’intermittent, cela crée un certain
équilibre. C’est une autre façon de faire. Mais l’artiste québécois qui veut
sortir un disque a autant de difficultés que l’artiste français. C’est juste un
autre système.
En revanche le Québec est plus ouvert sur beaucoup de choses alors que
la particularité de la France est d’avoir des œillères, de placer les gens dans
des catégories, d’écouter certaines choses et pas d’autres. Là-bas par contre
c’est l’ouverture totale et dans l’humain également. Les gens sont tous
acceptés tels qu’ils sont sans poser de barrières et de questions, à l’inverse
de la France.
Ils sont dans un schéma plus anglo-saxon ?
Oui en effet, ils ont un schéma plus américain car Montréal et le
Québec sont finalement des francophones entourés d’anglo-saxons. Mais le schéma
américain, c’est aussi le business plan. Celui qui veut que tu sois un ami
pendant 6 mois parce que tu es utile puis ensuite tu n’es plus personne. Ils
ont aussi ce mauvais côté américain… quoiqu’en France on assassine aussi les
gens très facilement. (Rires)
Pendant ces 30 années, quels sont les artistes qui t’ont le plus
marqué ?
Je dirais que les artistes qui sont invités ce soir sont en effet des
gens qui m’ont marqué. Je ne parle évidemment pas des découvertes du début de cette
soirée. Mais j’ai rencontré Kemar de No One is Innocent dans un festival off
alors qu’il n’avait pas encore signé et je suis resté scotché. De même quand on
a vu la performance de Nosfell, on a compris qu’il se passait quelque chose. Quand
j’ai reçu le premier disque de MeLL, je me suis vraiment demandé ce que c’était
que ce truc !
En fait le sous-titre du magazine est ‘Le détonateur musical’ et tous
les artistes invités ce soir sont des gens détonateurs.
Il y a aussi bien sûr François de Pigalle pour toute son œuvre. Et puis
les petits nouveaux comme Karimouche qui n’hésite pas à mélanger plein de
choses et qui offre un beau panel musical.
Tous ces artistes m’ont donné l’envie de continuer et d’exister
toujours. C’est aussi bien sûr grâce à mon équipe car nous sommes assez nombreux,
ce qui fait fonctionner la machine.
Le fait que Longueur d’Ondes soit gratuit, cela permet-il au magazine
de rester indépendant et de garder sa liberté d’expression. Penses-tu qu’il est
important de conserver cette gratuité ?
Tant que je serai là, c’est la ligne que je défendrai. Etre indépendant
est hyper difficile car nous n’avons aucune subvention, aucune aide et nous ne
sommes pas un groupe de presse. On ne vit donc qu’avec les espaces
publicitaires que l’on vend. On a ainsi trouvé la solution en étant coupé du
rapport ‘Si tu parles de mon artiste, je t’achète de la pub’.
De plus, cent mille exemplaires représentent une force de frappe. Donc
même ceux qui ne nous aiment pas vraiment sont obligés de reconnaître que s’il
ne reste plus grand monde dans la presse, nous nous sommes toujours là.
Et, si Longueur d’Ondes existe depuis trente ans, c’est aussi parce que nous avons une ligne
éditoriale. Je suis persuadé que le magazine ne marcherait pas s’il était à la
solde de l’échange pseudo commercial, ce qui se sentirait dans l’écriture et ça
ne fonctionnerait pas. C’est ce que l’on a d’ailleurs vu avec plusieurs
magazines qui sont nés et qui avaient ce défaut. Ils ne sont donc plus là
aujourd’hui.
Notre intégrité fait que nous sommes reconnus et appréciés.
Avec l’évolution de la presse et du tout numérique, penses-tu que
Longueur d’Ondes puisse rester au format papier et être toujours autant
distribué ou est-ce-que sa publication s’effectuera plus sur internet ?
Longueur d’Ondes est déjà sur internet avec un site qui fonctionne bien
et qui en plus est un numéro virtuel car ce qui est sur le site n’est pas sur
le magazine.
Le magazine peut être feuilleté ou téléchargé mais les interviews ne
sont pas les mêmes. Il y a aussi d’autres chroniques, des comptes rendus de
concerts et de festivals beaucoup plus développés, de la vidéo… Le travail sur
ce site d’effectue aussi en parallèle parce qu’on ne peut pas faire plus de cinq
numéros par an.
Donc je suis persuadé que le papier n’est pas mort contrairement à ce
qu’on dit. D’ailleurs, les artistes ne sont absolument pas intéressés d’être
perdus sur le web. Ils veulent au contraire être sur le papier pour garder une
trace de la chronique qui leur est consacrée.
En plus, nous avons un champ d’action très particulier qui passe
uniquement par un réseau ciblé musique, pour les consommateurs de musique dans
les salles de concert, les médiathèques, les lieux de répétitions, là où se vit
la musique. Nous avons mis du temps à installer ce réseau mais il nous
appartient car nous l’avons inventé.
Et il est clair que c’est un réseau où il y a besoin de fédérer les
choses et je pense que nous jouons un peu ce rôle. C’est-à-dire à la fois de
découvreur mais aussi de parler des artistes que nous soutenons depuis
longtemps, qui sont installés mais qui méritent d’être encore soutenus. Et puis
on fait des dossiers et pleins d’autres choses. Longueur d’Ondes est au cœur de
la vie musicale.
Le Parisien
Une Longueur d’Ondes... d’avance sur le talent !
3 janvier 2013
Quand
internet permet à l’industrie musicale de ne plus prendre de
risque en ne signant que les artistes recordman de clics, certains
passionnés irréductibles continuent inlassablement à aller
découvrir le vrai talent là où il se trouve, sur scène dans les
salles de concert.
C’est
ce que fait sans relâche et avec brio le magazine Longueur d’Ondes
depuis maintenant trois décennies.
Et
30 ans de paris musicaux risqués mais toujours réussis ça se
fête ! En live bien sûr au Pan Piper le 16 janvier prochain.
Alors
rejoignez l’activisme musical de Longueur d’Ondes pour une soirée
anniversaire exceptionnelle.
Dès
19h, une explosion de belles surprises vous y attend. Avec les
dernières découvertes du magazine et des artistes déjà reconnus
dont certains en duos inédits : Alexis HK, Nosfell, Karimouche,
François Hadji-Lazaro (de Pigalle), Cabadzi, Le Larron, Kémar,
Serge Teyssot-Gay & Khaled AlJaramini, Lili Cros & Thierry
Chazelle, Askehoug, MeLL.
Le Parisien
Soirée
Anniversaire Longueur d'Ondes, le 16 janvier à 19h00
Le
Pan Piper
2-4
impasse Lamier (8 rue Mont Louis), Paris 11ème
M°
Philippe Auguste (L 2)
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