Des perles de Tahiti envahissent la Place Vendôme

Jusqu’au 2 juin, des perles de Tahiti géantes sont exposées sur la Place Vendôme, célèbre pour ses joailliers de luxe ! Les perles servent de cadres à l’exposition de photographies de Thierry Bouët : "de la mer à l’écrin".

Organisée par la Maison de la Perle à l’occasion de "2011, Année des outre-mer français", l’exposition célèbre le 50ème anniversaire de la 1ère greffe de la perle de culture polynésienne.

La Place Vendôme est vraiment un très beau site pour accueillir ce genre de manifestation. C’est un magnifique décor pour ces grandes perles qui scintillent avec le soleil.







Crédit photos : © La Parisienne

Le Parc Montsouris

Ce que j'aime à Paris, c'est qu'il y a toujours quelque chose à découvrir, même après y avoir vécu depuis des années ! Le Parc Montsouris fait partie de mes dernières découvertes. Je ne connais que peu de jardins et parcs dans Paris et je n'avais jamais mis les pieds dans celui-ci. Il s'agit d'un jardin à l'anglaise du 19e siècle et comme tous les parcs de la capitale, il est assiégé dès qu'il y a un rayon de soleil !


Créé sous l’impulsion de Napoléon III, dans le cadre des grands travaux haussmanniens, le projet du parc est confié à l’ingénieur Alphand. L’empereur veut alors doter d’un espace vert chacun des points cardinaux de Paris en s’inspirant des parcs londoniens, considérés comme des lieux de rencontre et de brassage social. D’une superficie de 15,4 ha, le parc doit son nom aux nombreux rongeurs qui s’étaient multipliés le long des moulins de la Bièvre.






Commencé en 1867 et terminé en 1878, il a couté une somme considérable pour l’époque. Il a fallu combler 4 carrières pour stabiliser le terrain. Le lac artificiel de près d’un hectare se vida à la surprise générale le jour de l’inauguration, par suite d’une erreur de construction, et son auteur, dit-on, se suicida. Au sud du parc, une stèle quadrangulaire de 4 mètres de haut, percée d’un oculus, n’est autre que la Mire du Sud, édifiée en 1806, qui répondait à celle de Montmartre pour déterminer, à partir de l’observatoire, le méridien de Paris.


Crédit photos : © La Parisienne

Le Centaure de César

A deux pas du Bon Marché, si vous vous baladez rue de Sèvres, vous arriverez sur la Place Michel Debré (Paris, 6e) où vous pourrez découvrir cette sculpture de César : le Centaure.

Plus connu pour ses compressions (et notamment pour le trophée du cinéma français), César avait un champ artistique très étendu. Il y a plusieurs années, j’ai eu la chance de voir une exposition de ses œuvres à Marseille où j’ai pu découvrir ses autres sculptures et toute l'étendue de son travail. Je fut étonée par son travail.

Je ne connaissais pas le Centaure. Ce fut donc une surprise pour moi de tomber sur cette immense sculpture (bronze de 5 mètres). Installée depuis 1985, le Centaure est un hommage à Picasso et a la particularité d’être également un autoportrait de l’artiste.

Crédit photos : © La Parisienne

Le squat le plus connu de Paris : rue de Rivoli !

Si vous passez rue de Rivoli, près de la station de métro Châtelet, vous avez sans doute déjà aperçu cet immeuble hors du commun. Sa façade décorée (ou encombrée de bric à brac, selon les avis) attire l’œil et ne laisse pas indifférent.

J’ai toujours connu cet immeuble et c’est seulement cette année que je l’ai pris en photo. Il s’agit initialement d’un squat d’artistes. En attendant la rénovation de l’immeuble et la légalisation des activités du collectif d’artistes de ce lieu, celui-ci est désormais fermé au public.

J’ai eu la chance de pouvoir visiter l’immeuble lorsqu’il était encore ouvert au public. J’y ai découvert des environnements différents et un décor totalement atypique. Une fois dans l’immeuble, on passait dans une autre dimension, un autre univers, éloigné du conventionnel et où vous pouviez laisser libre cours à votre imagination. Aujourd’hui, seule la façade nous rappelle son existence.




Pour plus d’informations, je vous suggère leur site internet : 59 Rivoli.

Edit du jour : le lieu est toujours ouvert au public. D'ailleurs, vous pouvez consulter toute l'actualité et les expositions en cours, ici !

Crédit photos : © La Parisienne

Quelques théâtres, rue de la Gaîté !

Le quartier de Montparnasse, et la rue de la Gaîté en particulier, est notamment connu pour ses théâtres.

Mon regard n'a pu être qu'attiré par la façade du Théâtre Rive Gauche (anciennement Théâtre d'Edgar) et celle de la Comédie Italienne. Ces façades apportent un peu de gaîté (ils sont dans la bonne rue !) et une touche originale... Bref ça change de l'ordinaire !

Et vous, qu'en pensez vous ?


Crédit photos : © La Parisienne

Madeleine Castaing : une vie incroyable !



Avant de lire cette biographie écrite par Jean-Noël Liaut, je ne connaissais rien de Madeleine Castaing, jusqu’à son nom.

J’ai acheté ce livre parce que j’étais attirée par le sous-titre : "mécène à Montparnasse, décoratrice à Saint Germain des Près". Et à la lecture de la 4e de couverture, ma curiosité a été plus qu’attisée. Je voulais connaître la vie de cette femme.

"Esthète et mécène, Madeleine Castaing (1894/1992) est surtout connue aujourd’hui pour son œuvre de décoratrice : elle conçut les intérieurs d’un XIXe siècle fantasmé et fit de sa boutique parisienne, rue Jacob, un temple du goût et de la conversation. Mais très bien avant d’aménager la maison de Jean Cocteau à Milly-la-Forêt, elle côtoya la bohème de Montparnasse et lança le peintre Chaïm Soutine. Personnalité turbulente, elle inspira le personnage de Julietta à Louise de Vilmorin, et au cours des vingt-cinq dernières années de très longue vie, elle fut une Maud qui collectionna les jeunes Harold dont le singulier François-Marie Banier."

A la lecture de la vie de Madeleine Castaing, j’ai découvert une femme capricieuse qui obtenait tout ce qu’elle voulait, qui aimait profondément son mari, envers et contre tout, qui a tout donné pour l’amour de l’art et des œuvres de Soutine en particulier. Sans le couple Castaing, Soutine n’aurait sans doute pas eu le même destin.

Parfois attachante, parfois exaspérante, on suit avec passion le parcours totalement atypique de cette décoratrice d’intérieur. Sans formation particulière, Madeleine Castaing s’est mise à travailler sur le tard. Son travail, elle le faisait à l’instinct, selon ses goûts personnels et avait réussi à créer son propre style.

J’ai découvert aussi une femme de caractère qui a toujours su ce qu’elle voulait, qui savait aussi se montrer dure avec son entourage, parfois égoïste, très souvent avare. Mais malgré ce fichu caractère, beaucoup des grands noms du monde des arts et des lettres ont fait partie de ses amis et semblaient être attachés à elle.

Ce qui m’a également amusée, ce fut de retrouver dans la vie de Madeleine Castaing un jeune photographe du nom de François-Marie Banier qui a fait la une de la presse il y a quelques temps suite à ses affinités avec une autre vieille dame fortunée… C’est fou ce que l’histoire se répète, non ?

A la fin de ce livre, je n’aurais su dire quel était mon sentiment vis-à-vis de cette femme, tellement sa personnalité avait de multiples facettes mais j’ai été particulièrement impressionnée par cette vie incroyable qu’elle a eu.

Les trésors architecturaux de la rue Cassini !

Lors d’une balade dans le 14e arrondissement, avec Sheily et Bernard (l’un de ses lecteurs), nous sommes passés par la rue Cassini. Cette rue, qui doit son nom à une famille d’astronomes, regorge d’immeubles magnifiques datant du début du 20e siècle. Au bout de cette rue, se trouve par ailleurs l’Observatoire de Paris !



Après quelques recherches, j’ai découvert que beaucoup de ces immeubles ont une histoire bien remplie !


Au numéro 3, mon œil a été attiré par les sculptures au-dessus de la porte de cet immeuble du tout début du 20e siècle, bien que la vue de cet immeuble fût gênée par un échafaudage : d’un côté deux jeunes filles portant des gerbes de fleurs et de l’autre une jeune fille jouant d’un instrument à cordes. On doit ces bas-reliefs à André Vermare (1869/1949).



Au numéro 3 bis, se trouve l’hôtel particulier (1906) du peintre Lucien Simon (1861/1945), réalisé en 1906 par l’architecte Louis Sue (1875/1968), avec Paul Huillard.




A qui l’on doit également l’hôtel situé au numéro 5 (1903) : le peintre Jean-Paul Laurens (1838/1921) y occupait un atelier où André Gide (1869/1951) et Charles Péguy (1873/1914) lui rendaient visite.


Le duo Sue / Huillard a également réalisé l’hôtel situé au numéro 7 de la rue en 1903 pour le peintre Czernichowski.




Au numéro 12, un bas relief a attiré mon attention. En prenant du recul, j’ai découvert un splendide immeuble de style art déco. Il a été construit par l’architecte Charles Abella en 1930 et fait désormais partie de l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Y ont notamment séjournée Jean Moulin quelques mois avant son arrestation et le peintre anglais Stanley Hayter y avait son atelier. La frise est une œuvre du sculpteur Xavier Haas (1907/1950) qui avait également son atelier dans l’immeuble.




Vous pourrez en apprendre d’avantage sur le site très détaillé d’Alain Rustenholz.


Crédit photos : © La Parisienne

Illy rafraichit votre été !



L’année dernière, je découvrais l’Espressamente Illy situé Rue Auber. Souvenez-vous, je vous en parlais ici !


Cette année, Illy lance, en France, la gamme "froide" de ses cafés : Illy Issimo ! Illy Issimo, c’est l’association du savoir-faire d’Illy (la réalisation d’un café 100% Arabica, sans colorant, sans conservateur ajouté, ni arôme artificiel) et l’expertise de The Coca-Cola Company (la réalisation de la canette). Cette gamme de café froid est déjà présente dans 17 pays (depuis 2008, en Italie).
Illy propose 2 boissons : le
Caffè avec lequel vous retrouverez toute la saveur et le goût d’un véritable espresso Illy et le Cappuccino, une boisson légèrement lactée et avec un léger goût de chocolat.

Moi qui aime le café peu fort ou alors juste son arôme ou éventuellement des préparations à base de café (je ne résiste pas à l’Illy Crema), j’ai adoré ces nouvelles boissons. Le Caffè, légèrement sucré, est très proche d’un café frappé, en ayant toute la saveur d'un vrai espresso (détail confirmé par le Parisien, véritable amateur de café !).


Il est d’autant meilleur si vous le buvez très très frais ! Quant au Cappuccino, la boisson me fait penser à du Cacolac avec une pointe de café. Celle-ci conviendrait très bien aux personnes qui ne sont pas forcément amateur de café !

Vous pourrez découvrir ces nouvelles boissons fraiches dans les Monoprix et Daily Monop’ et bien évidemment à l’Espressamente Illy (et prochainement dans les gares et les aéroports). La commercialisation de ces nouvelles boissons se fera progressivement et elles seront ainsi disponibles d’ici fin juin dans tous les Monoprix de France (ou en attendant sur Internet !)


Avec le Parisien, nous sommes devenus fan à la première gorgée ! Vous l’aurez deviné, cet été, notre réfrigérateur regorgera d’Illy Issimo !

Crédit photos encadrées en rouge : © La Parisienne

Un peu de patience...

Cette semaine, Virginie B veut nous faire voyager à travers des objets, des lieux... et c'est une bonne idée... Aujourd'hui, elle souhaite connaître notre lieu de détente. Pour ma part, il n'y a rien de tel que la vue de l'océan...


... les doigts de pied en éventail (enfin presque !).

Mais je vais devoir attendre le mois d'août pour savourer ce paysage. Alors en attendant, je me détends au fond de mon canapé à regarder des DVD !!

Et vous ? Quel est votre lieu de détente ?


Crédit photos : © La Parisienne

Sweeney Todd : un magnifique spectacle musical en VO !

De Sweeney Todd, je ne connaissais que le film de Tim Burton avec Johnny Depp et Héléna Bonham-Carter. C’est ainsi que j’ai découvert l’histoire du barbier diabolique de Fleet Street.



J’avais bien sûr entendu parler de la comédie musical qui se joue actuellement au théâtre du Chatelet par toutes les critiques élogieuses lues sur différents blogs. Lorsque l’occasion s’est présentée à moi de pouvoir assister à l’une de ses représentations, je n’ai hésité une seule seconde. D’autant, que c’était également l’occasion de revoir Lili ! Le coup du hasard a fait que nous avons vu le spectacle vendredi 13 ! Cela met de suite dans l’ambiance !

Sweeney Todd est le pseudonyme de Benjamin Barker, barbier injustement envoyé au bagne par le juge Turpin qui convoitait sa femme. Il s’évade au bout de 15 ans avec une seule idée en tête : se venger du juge et de toutes les personnes responsables de son exil. Installé au 1er étage de la boutique de tourtes à la viande de Mrs Lovett, il va mettre en place, avec la complicité de celle-ci (secrètement amoureuse de lui), son plan diabolique.


Avant le 1er acte


Avant le 2e acte

Ce fut pour moi une première car je n’avais encore jamais vu de comédie musicale en version originale en France (à ce jour, je n’avais vu que Fame en VO à Londres). Le sur-titrage du spectacle ne m’a pas beaucoup gêné. J’ai pu apprécier le spectacle même si je jetais un œil régulièrement en haut de la scène ! Ceci-dit, c’était bien utile car l’accent des faubourgs londoniens bien marqué est difficilement compréhensible… et encore moins lorsque c’est chanté !





C’est un magnifique spectacle : on est totalement plongé dans le Londres du 19e siècle par l’ambiance, le décor, les costumes. J’ai été subjuguée par le talent des comédiens (et en particulier par Caroline O’Connor qui interprète Mrs Lovett) et des musiciens. La musique a une part très importante dans ce spectacle car elle marque tout particulièrement les moments forts. L’ensemble est fluide et sans temps mort (le musical dure 2h45 dont 20 minutes d’entracte au bout 1h30).

Sweeney Todd se joue jusqu’au 21 mai. Alors si l’occasion se présente à vous, n’hésitez pas une seconde pour aller le voir !




Sweeney Todd
Théâtre du Chatelet
1 Place du Chatelet, Paris 1er
métro : Chatelet (ligne 1, 4, 7, 11 et 14)

Edit du jour : des places à tarifs réduits sont disponible sur Billetreduc.com!

Crédit photo du théâtre : © La Parisienne

Crédit photo du spectacle : Google images