L'atelier de l'éclair ou l'éclair aux multiples saveurs


Vous l'avez sans doute remarquer mais la tendance dessert du moment est l'éclair, avec l'ouverture de deux pâtisseries spécialisées dans ce gâteau : l'Atelier de l'Eclair et l'Eclair de Génie.


A ce jour, je n'ai testé que l'Atelier de l'Eclair (oui, moi aussi, j'ai succombé à la tendance), surtout parce qu'ils ont une salle pour une dégustation sur place. Nous y sommes allés un vendredi après-midi et c'était particulièrement calme. Et on ne s'en plaindra pas...


L'avantage d'y aller à plusieurs, c'est que vous pouvez partager les éclairs et goûter plus de parfums. Pour ce premier essai, j'ai goûter le Mont-Blanc, avec une crème fouettée à l'intérieur et recouvert de crème de marrons. Moi, qui trouve que trop de crème de marrons peut devenir vite écoeurant, j'ai vraiment bien aimé cet éclair. Le Paris Brest est également très bon : la crème praliné est légère et bien parfumée.


En partant, je n'ai pas résisté à la tentation d'autres saveurs. Je suis repartie avec un éclair au Nutella, un éclair pommes façon tatin et un éclair caramel au beurre salé. Pour l'achat de 3 éclairs à emporter, j'ai eu une jolie boite en métal pour les transporter. Une bonne idée d'emballage !
Concernant les parfums, le Nutella est délicieux et le pommes façon tatin également surtout avec le contraste du fondant des pommes et du croquant du caramel qui le recouvre. Quant au caramel, je ne pourrais vous dire, mon père en a fait qu'une bouchée. Visiblement, il lui a plu !


Seul bémol à ce type de pâtisseries  le prix. Même si les éclairs sont bons et change du classique café ou chocolat, ce n'est pas tous les jours que l'on peut se payer un éclair à 4,50€ voire plus.
Mais justement pour changer de l'ordinaire, une fois de temps en temps, cela peut être une idée originale.


Autre originalité, le sandwich éclair, une version salée que je n'ai pas testé. Voilà une occasion d'y retourner...

16 rue Bachaumont, Paris 2e
Ouvert tous les jours, de 11h à 20h

Tout va bien pour Lili et Thierry [Interview inside]


Le magazine Longueur d’Ondes fêtait dernièrement ses 30 ans et je vous en parlais ici et aussi ici. La soirée concert anniversaire a été pour la Parisienne du Nord et moi, l’occasion de découvrir de multiples talents et surtout un duo aussi prometteur que sympathique, Lili Cros et Thierry Chazelle.


Avec des textes de grande qualité et des mélodies accrocheuses, dans un style actuel héritier des grands noms de la chanson française, Lili et Thierry vous emmènent immanquablement dans leur monde autant sur disque que sur scène. Et c’est backstage, au Pan Piper, que nous avons eu l’opportunité de découvrir un peu plus leur univers que je vous invite à partager grâce à cette interview qu’ils nous ont gentiment accordée.

Quels sont vos projets dans les semaines à venir ?

Thierry : On a un rendez-vous très important, c’est la sortie du 2ème album. On a toujours des moments où il faut mettre un tas de choses en place. Et dans les choses qu’on a mis en place, c’est une date à l’Européen le 27 mars qui est un mercredi soir où donc tout le monde est libre.

Lili : On le sait maintenant puisque la soirée Longueur d’Ondes est un mercredi et c’est plein à craquer. Donc on sait qu’à l’Européen ça peut être la même chose.
Mais d’ici là, c’est vrai qu’on a des dates de concert et on a aussi des périodes de résidence où on va travailler à nouveau ce qu’on a déjà travaillé pour créer un nouveau spectacle. On aime bien en fait travailler, jouer quelques dates et resserrer quelques boulons et recommencer à jouer.

Thierry : C’est vrai qu’on fait des disques mais on se considère avant tout comme des gens de scène. Même si on apporte tout notre soin et qu’on travaille comme des dingues pour avoir le meilleur son sur le disque, ce qui nous préoccupe le plus reste quand même la scène. C’est ce qui est vraiment dans nos cœurs et qui nous fait vivre aussi. Parce que faire des concerts, ça fait vivre alors que vendre des disques pas toujours.

A propos de votre nouvel album, le titre est ‘Tout va bien’ et l’écriture de vos textes reflète toujours un regard positif avec même une pointe d’humour. Est-ce votre travail en duo qui vous fait aborder les thèmes de cette manière ?

Thierry : Je dirais que Lili - si je peux me permettre de parler de Lili - avait une écriture assez sombre tout en étant toujours solaire sur scène. C’est-à-dire qu’il y a avait toujours un sourire qui faisait que, malgré le côté sombre, il y avait quelque chose de lumineux. Moi j’étais sombre. (Rires).

Lili : Oui, notre association a fait quelque chose. En fait, tous les deux, on n’arrive pas à se prendre au sérieux. On voit les défauts l’un de l’autre, on se taquine, on se cherche. Il y a une émulation qui opère forcément à un moment donné et c’est donc devenu positif. Par contre, c’est vrai qu’il y a des sujets parfois graves. Dans le nouvel album, on peut parler de la mort, de choses assez tristes.

Thierry : Dans le spectacle, c’est vrai qu’on est dans quelque chose de tendu et puis on va toujours vers de la luminosité, vers quelque chose de souriant. Car c’est aussi ce qu’on considère comme important dans notre relation avec le public. Ce n’est pas une mission car ce serait exagéré de parler de mission mais on se sent plus heureux quand les gens ressortent en souriant. Des fois, on a effacé quelques tracas et donc, même si ce sont des chansons très tristes, ça se termine toujours par un grand sourire.

Justement, à la fin de la chanson "Le client d’Erotika", on retrouve, dans le dernier couplet, un peu le panthéon de la chanson francophone. Y avez-vous mis tous les artistes qui vous tiennent à cœur ou avez-vous d’autres influences ?

Lili : Oh il y en a plein d’autres !

Thierry : Il y en a d’autres mais je me rends compte qu’à force de connaître des textes de Boris Vian, je me trouve assez proche de cet esprit un peu décalé, incisif, humoristique. Je me reconnais dans Boris Vian. Il y a des influences un petit peu plus anglo-saxonnes aussi.

Lili : Oui, ado, j’étais fan de U2, Sinead O’Connor, Cyndi Lauper… Ricky Lee Jones à fond. J’étais fascinée par les voix en fait, sans me soucier vraiment de ce qui était raconté. Moi, mon mode d’expression premier c’est la voix.

La chanson française ne m’a pas touchée quand j’étais ado. Par contre plus tard, j’ai découvert le plaisir de raconter des histoires à travers les chansons à un public qui écoute vraiment ce qu’on lui dit. Et quand tu comprends ça, tu n’écris plus de la même façon. J’ai vraiment vécu ça avec le duo. En partant au Québec, où on s’est retrouvé tous les deux avec Thierry en face d’un public qui vient te parler des textes à la fin du spectacle. Je me suis dit ‘En fait ils écoutent vraiment ce qu’on raconte !’ (rires).

Et là j’ai commencé par contre à m’intéresser un peu plus au panthéon de la chanson française, comme tu dis. Piaf me vient tout de suite à l’esprit parce qu’il y a une voix et il y a aussi un désir de raconter de belles histoires et des choses profondes. Il y a une noirceur aussi dans Piaf.

Thierry : Et après il y aussi quelque chose de comment dire… presque mécanique. Des supers musiques avec de mauvais textes meurent plus vite. On a moins longtemps envie de les chanter. Alors qu’un super texte qui raconte une super histoire ça, ça peut durer des années. Et ça, c’est très important aussi. On est séduit par des musiques et on s’en lasse alors qu’un bon texte c’est quelque chose qui dure.

Ecrivez-vous ensemble ou séparément ? Comment fonctionne votre duo au niveau de l’écriture ?

Lili : En réalité, chacun écrit les textes qu’il chante. Donc j’écris les textes que je chante en voix principale. On a eu du mal jusque-là à écrire ensemble parce qu’en fait, pour le coup, on est très très différents. On a des points de vue très différents sur l’écriture. Par contre maintenant, on compose ensemble. On a trouvé qu’on était meilleur ensemble que séparément (rires).

Thierry : Je pense que la musique est plus du domaine du jeu. On peut improviser, on peut tourner en boucle, etc…
Sur le texte, moi je suis content qu’on continue à écrire séparément parce que je trouve que Lili a un regard poétique que je n’ai pas. Et moi, j’ai certainement un côté ironique ou un côté un petit peu méchant qu’elle n’a pas.

Lili : Ce n’est pas méchant mais tu aiguillonnes un petit peu.

Thierry : Des fois ce n’est pas super gentil. J’ai écrit une chanson sur ‘Les fils de…’ et je trouve qu’il y a un peu de cruauté dedans. Je reconnais ce trait que j’ai. J’aime cette cruauté et j’aime cette poésie qu’a Lili. Ça m’embêterait que ça se mélange et que ça fasse une sorte de moyenne gamme, d’eau tiède. Donc j’aime bien l’idée qu’elle continue à écrire avec sa propre vision du monde.
Et aussi du coup, on a beaucoup de chansons qui se répondent. On peut presque les faire fonctionner par paire.

Lili : Oui parce qu’on vit la même vie et il y a forcément des choses qui nous marquent ensemble. Donc on a envie d’écrire dessus tous les deux, sauf qu’on a des angles différents.

Par contre, il y a une chanson sur le nouvel album qui s’appelle "Les Amoureux" qui a été une écriture commune. C’était en fait une idée d’Amélie -les –Crayons qui est une auteur, compositrice, interprète. Elle cherchait à écrire sur un thème particulier et n’y était pas arrivée. Elle nous a refilé le bébé et on a fait un truc qui est resté dans les tiroirs. C’est une chanson rescapée en fait. Après peut-être 8 mois d’écriture, on a finalement réussi à la terminer et elle est sur l’album. Elle est donc écrite texte et musique ensemble. C’est la seule.

Thierry : C’est un thème qu'on connaît.

Lili : Oui, les amoureux (sourires entendus).

Sans l’impératif de ne pouvoir partir qu’à deux pour effectuer votre tournée au Canada, aviez-vous déjà eu l’idée consciente ou inconsciente de rencontrer votre âme sœur pour former un duo ?

Lili : En fait, on était déjà ensemble.

Thierry : On était déjà ensemble depuis 8 ans.

Lili : Mais on avait chacun son groupe et on avait soigneusement évité de travailler ensemble parce qu’au niveau intimité, ce n’est pas possible. Et puis finalement, c’était l’occasion de tenter quelque chose et aussi de partager la scène. Et ça s’est super bien passé donc on a continué à partir de ce moment-là. Le Québec a été fondateur.

Thierry : ça a été une belle expérience.

Et parallèlement à votre duo, vous avez des projets artistiques chacun de votre côté ?

Thierry : Le duo a pris toute la place parce que je pense qu’une des forces de notre duo, c’est que chacun a pu continuer à s’exprimer. Il n’y a donc pas eu de frustration. Le duo c’est comme notre projet solo mais en duo. Lili a quand même été obligée d’abandonner un petit peu l’esthétique rock. Et moi c’est pareil, je suis allé un peu sur ses terres.

Lili : Thierry est devenu un peu plus rock’n’roll, histoire de me montrer que, quand même, il pouvait faire des trucs ! (Rires)

Mais en fait on a trouvé un super équilibre parce qu’effectivement, on ne s’ennuie jamais. Il y a les concerts, les disques et il y a aussi toute l’action culturelle qu’on fait en allant parfois créer des chansons dans les écoles avec les enfants. On a plein de choses différentes à faire tout le temps. On ne s’ennuie pas et on aime bien les faire tous les deux.

Ça nous donne de la force car c’est vrai que c’est décourageant parfois. Et quand on est deux, c’est moins facile d’être découragé. Il y a toujours de la ressource et il y en a un pour relever un petit peu le moral de l’autre, ce qui fait la force de notre duo. Donc on est indépendants et on fait tout à notre façon et avec nos moyens. Parfois c’est difficile mais à tous les deux, on ne s’en sort pas si mal.

Lili, tu tiens un journal sur votre site internet, ne serais-tu pas tentée de créer un blog pour partager tes impressions ?

Lili : Pour le journal en question, c’est Thierry qui a créé l’outil internet car il a aussi des compétences d’informaticien. J’avais envie de créer un journal à la fois pour garder le contact avec mes proches, les gens que l’on voit peu finalement et qui se demandent où nous sommes et puis aussi pour ceux qui nous aiment bien dans le public et qui veulent suivre nos aventures.

Thierry : Il y a quand même des projets artistiques dans ce journal. Par exemple, la première année, Lili a pris tous les jours une photo du point d’eau le plus proche. Et la deuxième année, une photo avec une couleur par mois qu’elle s’était imposée au début de l’année.

Lili : Une photo par jour, ce qui donne une année arc-en-ciel comme une carte de vœux pour l’année.
Par contre, mon point de vue parfois je le publie mais c’est plus un journal de création et pour montrer ce qu’on peut vivre et aussi l’intensité et le rythme de notre travail. Pour l’instant, je ne ressens pas le besoin de faire des éditos. Il y aurait plein de choses à dire mais c’est plus sans jugement. Il n’y a pas d’engagement ni de point de vue, ce serait plutôt aux gens de se faire leur idée en fonction de ce que je leur montre.

Vous faites partie de l’affiche des 30 ans de Longueur d’Ondes, connaissez-vous le journal depuis longtemps et a-t-il eu une importance particulière sur votre carrière ?

Thierry : Oui bien sûr. J’ai croisé par exemple, dans les escaliers, Elsa Songis qui est la première personne, je crois, qui a pris le temps de faire un portrait de moi, de m’interroger longuement, d’écrire un article qui ne faisait pas juste dix lignes en disant "Il a joué à tel endroit, à telle heure". 

Et donc c’était très important. C’est aussi nos premières photos puisque Longueur d’Ondes s’oblige à ne pas utiliser les photos de presse fournies par les artistes mais à faire venir des photographes. 

Donc à ce titre, on a des portraits. Tout ça, c’est très fondateur pour nous parce qu’à un moment donné, on se dit qu’on est un peu tout seul et tout d’un coup, il y a quelqu’un qui dit "Ces gens-là, c’est intéressant, il faut qu’on écrive un peu sur eux". Donc on se retrouve avec une photo et puis, quand c’est les premiers articles, une définition de ce que l’on est qui nous paraît presque plus pertinente que ce qu’on pensait. Donc c’était vraiment intéressant.

Lili : Longueur d’Ondes sont vraiment des découvreurs. Ils aiment bien gratter un peu la terre pour voir ce qu’il y a en dessous.

Thierry : Ils aiment être les premiers.

Lili : Ils aiment être les premiers donc c’est forcément un encouragement. Je crois qu’ils ont encouragé énormément d’artistes à persévérer parce qu’ils permettent d’avoir des retours sur son travail, sur papier noir sur blanc.

C’est aussi un média national. Et un média national c’est inaccessible pour un artiste qui démarre. Ça apporte une dimension nationale et ça, ça fait beaucoup de bien au moral. On ne peut que vraiment remercier Serge Beyer et les journalistes de Longueurs d’Ondes. On est tous là ici, contents de leur existence.


Lili Cros et Thierry Chazelle en concert à l’Européen le 27 mars.
Nouvel album ‘Tout va bien’ sortie prévue le 2 avril prochain.

Le Parisien

Miss Lunch @ PPP



C'est lors d'un dîner en compagnie de mes acolytes de la soirée Ruban Rose que j'ai enfin découvert la délicieuse cuisine de Miss Lunch.


En résidence artistique et culinaire chez PPP (Première Pression Provence), Miss Lunch ravie les papilles avec sa cuisine originale et pleine de goût et de saveurs. Le menu change chaque semaine. Lors de notre dîner  j'avais opté pour la salade de chou et carottes avec une vinaigrette à l'orange, des boulettes avec une crevette en son coeur et des crudités et pour finir un biscuit glacé au chocolat. Un régal d'un bout à l'autre...


Si vous souhaitez déjeuner ou dîner, vérifiez le calendrier de Miss Lunch.

Et en plus d'un succulent repas, vous serez accueilli par la charmante Miss Lunch qui officie tout prés de vous...comme à la maison !


3 rue Antoine Vollon, Paris 12e
M° Ledru-Rollin


La Tour de l'Horloge de la Gare de Lyon



En 1855, la gare de Lyon est construite 6 à 8 mètres au dessus de la terre pour éviter les crues de la Seine. La gare dessert le trajet Paris/Lyon. En 1900, elle sera agrandie et passera de 5 à 13 voies.


Entre 1898 et 1900, le Beffroi ou Campanile se construit. Il sera surnommé par les parisiens : la Tour de l'Horloge. Cette tour de 67 mètres de haut (soit près de 400 marches) affiche sur ses 4 côtés des cadrans de 6,5 mètres de diamètre chacun. L'horloge a été remise en marche en 2005.


Du haut de la Tour, vous avez une vue magnifique sur Paris, jusqu'à Montmartre, Beaubourg ou même Notre-Dame. Et de là-haut, on se rend compte également de l'immensité de la gare.


Le jour de notre visite, lors des Journées du Patrimoine, une équipe de tournage de France 3 était parmi nous. Vous avez peut être vu, il y a quelques semaines, ce reportage sur la gare de Lyon. 3 minutes avant la fin, vous m'avez sans doute aperçue, ainsi que Lili et Flo.



Le Cocon des Demoiselles vous accueille au Mathurin !


Mesdames, Mesdemoiselles, ce billet vous est destiné ! Dimanche prochain, le Cocon des Demoiselles organise différents ateliers à l’hôtel Le Mathurin pour vous chouchouter.


Il y en aura pour tous les goûts et à différents tarifs : mode, bijoux, coiffure, manucure et gourmandises et le tout dans le cadre magnifique du Mathurin, dont je vous ai déjà parlé !


Pour en profiter, il faut confirmer impérativement votre présence par mail à l’adresse lesgoutsdemoiselles@gmail.com car l’entrée se fait sur liste…

Passez un bon week end !

Les Mille et Une Nuits @ l’Institut du Monde Arabe


Pour ma première visite à l’Institut du Monde Arabe, j’ai découvert l’exposition "Les Mille et Une Nuits" qui est présentée actuellement et ce jusqu’au 8 avril 2013.

Les contes des mille et une nuits est un recueil d’histoires, témoignages d’une époque, d’un mode de vie dans le monde oriental. On dit que c’est un livre "sans fin". Comme son nom l’indique, il y a une histoire par nuit, contée par Shahrâzâd, personnage hautement célèbre.

La première partie de l’exposition est consacrée aux manuscrits. Ainsi on découvre des ouvrages du 15e au 19e siècle. Beaucoup de ces livres ont été réalisés par des copistes et retrace tout ou partie des contes. Mais l’origine de ce recueil de contes remonte bien plus loin : les premiers écrits datent de 879.


A l’étage, une belle scénographie nous transporte dans un autre monde. Différents objets de la vie courante, tableaux et photos nous montrent l’ancien Orient. D’abord un passage par les villes les plus connues, Bagdad, Damas, Le Caire pour ensuite découvrir le Palais. La dernière partie de l’exposition est consacrée aux différentes thématiques et mondes des contes : l’amour, la guerre, les mondes intermédiaires avec les monstres aquatiques et autres magiciens et génies…



Bien évidemment on ne peut s’empêcher de faire le lien avec les films de Disney et autres histoires de notre enfance lorsqu’on entend parler d’Aladin, d’Ali Baba et les 40 voleurs, de Sinbad le marin,… L’exposition nous transporte vers des mondes enchanteurs et merveilleux, une belle parenthèse à découvrir, surtout lors d’un jour de pluie.

Vous avez la possibilité de découvrir cette belle exposition lors de la prochaine Virée Urban Pulse qui aura lieu le vendredi 15 mars. Pour cela, tentez votre chance en vous participant au concours sur leur blog. Vous avez jusqu’au 13 mars pour vous inscrire au tirage au sort.

Les mille et une nuits, jusqu’au 28 avril 2013
Institut du Monde Arabe
1 rue de Fossés Saint Bernard, Place Mohammed V, Paris 5e
Du mardi au jeudi, de 10h à 18h ; le vendredi de 10h à 21h30, les samedis, dimanches et jours fériés de 10h à 19h
Tarifs : de 6,50€ à 10,50€

Source photos : sites internet Institut du Monde et Arabe et Fondation Total

Un agréable brunch au Bébé !


Je ne connaissais pas le restaurant le Bébé jusqu’à ce que Livingsocial propose un deal pour découvrir leur brunch.
Le deal a eu un énorme succès car lorsque j’ai appelé en novembre, on ne m’a proposé un rendez-vous qu’en janvier. Que j’ai finalement dû reporter en février car j’étais malade le jour J. Le premier point positif pour l’équipe du Bébé est leur accueil téléphonique : on est tellement habitué à se faire traiter comme des moins que rien par certains restaurants que lorsqu’on a quelqu’un d’agréable et courtois en ligne, ça mérite d’être signalé !


Le brunch du Bébé est normalement composé d’un buffet à volonté, d’un plat chaud, d’un jus de fruit et une boisson chaude. Dans le cadre du deal, nous avons eu le droit à un assortiment (bien garni) de l’ensemble avec un panier de mini-viennoiseries, une assiette composée du plat chaud et de certains plats du buffet, un dessert, un jus de fruit et une boisson chaude.

Pour le plat, nous avions le choix entre poisson (moules, saumon fumé, rillettes de saumon, crevettes) ou viande (saucisses aux herbes). Mon invité et moi-même avons opté tous les deux pour le poisson. Nous avons eu le droit à une énorme assiette car en plus des produits de la mer, il y avait des œufs brouillés, de la salade, une galette de pomme de terre et du fromage. De quoi être bien calé ! C’est donc tout naturellement que notre choix de dessert s’est porté sur la salade de fruits (au lieu du fromage blanc) qui était vraiment délicieuse.


Nous avons passé un agréable moment au Bébé, dans un décor à l’esprit brocante (j’ai adoré leurs tables en formica) et un accueil agréable et sans chichi. Enfin, un lieu où l’on a plaisir à aller. Et à voir la carte, il y a quelques plats qui m’ont fait de l’œil… Voilà donc une autre occasion d’y aller.


Le brunch est semble-t-il très prisé, je vous conseille de réserver.

8 rue Pierre Sémard, Paris 9e
Tél. 01.48.78.70.31
M° Poissonnière
Brunch servi tous les dimanches de 12h à 15h

La Véritable Histoire de Maria Callas @ Théâtre Dejazet


Je ne suis pas amatrice d’opéra et je ne connais quasiment rien de Maria Callas à part sa relation avec Onassis et son interprétation de Carmen. L’occasion s’est présentée d’en savoir plus sur cette incroyable cantatrice avec la pièce de théâtre "La véritable histoire de Maria Callas" qui se joue actuellement au théâtre Dejazet.


Avant d’assister à la représentation, je n’ai rien lu sur la vie de Callas, ni les premières critiques de la pièce. Je préfère toujours me faire une idée par moi-même et arriver sans a priori. Toutefois, j’avais quelques inquiétudes concernant cette pièce : comment raconter l’histoire d’une cantatrice dont la vie entière a semble-t-il été un drame sans ennuyer les spectateurs ?

Le pari est réussi : nous ne nous sommes pas ennuyés une seconde. Les principaux événements de la vie de Maria Callas sont présentés comme des chapitres, entre lesquels une danseuse classique fait quelques pas sur les airs de la diva, tout en changeant le décor. Ainsi les tableaux s’enchainent et nous content, avec quelques touches d’humour, l’histoire incroyable de cette femme qui avait quelques obsessions : son poids, le risque de perdre sa voix et n’attendait qu’une chose de son mari et agent, Battista Meneghini, qu’il lui fasse un enfant.


La véritable histoire de Maria Callas est également très bien jouée. On ne présente plus Andréa Ferréol qui joue le rôle de la mère de Maria. La ressemblance de Sophie Carrier avec Maria Callas est surprenante, qu’on croirait presque la véritable Callas devant nous sur scène.

Cette pièce est une véritable surprise et vaut le déplacement. C’était également la première fois que j’allais au théâtre Dejazet et j’y ai également vu l’un des plus beaux plafonds de théâtre que je connaisse.


Théâtre Dejazet
41 boulevard du Temple, Paris 3e
M° République
Tous les jours à 20h30, les dimanches à 15 (relâche le lundi)
Tarifs de 29€ à 49€


Fashioning Fashion @ Les Arts Décoratifs


Repérée dans plusieurs magazines, j’ai découvert l’exposition "Fashioning Fashion, 2 siècles de mode européenne 1700 - 1915" lors de la virée Urban Pulse de février.


Les Arts Décoratifs accueille jusqu’au 14 avril 2013 cette exposition qui est déjà passée par Los Angeles et Berlin, au cours des 3 dernières années. Il s’agit de la présentation des collections de Martin Kramer et Wolfgang Ruf, antiquaires et collectionneurs de costumes et tissus anciens, acquises par le LACMA (Los Angeles County Museum of Art).


Nous avons eu le droit à une visite guidée avec une excellente conférencière qui a su apporter un peu d’humour et surtout intéresser les hommes présents dans notre groupe à une exposition plutôt féminine. Elle nous a donné quelques anecdotes sur la mode du 18e et 19e siècles mais également sur les us et coutumes vestimentaires de l’époque.

Ainsi, j’ai découvert qu’au 18e siècle, les hommes portaient également des corsets pour avoir plus de tenue, d’où leur posture raide. A la même époque, les paniers de ces dames pouvaient faire jusqu’à 2 mètres d’envergure. C’est d’ailleurs afin de s’adapter aux robes, que le mobilier a évolué. Ainsi pour les dames portant des crinolines rétractables, on créera le pouf.


A cette époque, ce que l’on appelait la veste correspond au gilet de notre époque et le justaucorps est l’équivalent de la veste actuelle. Progressivement, la tenue de l’homme devient plus longiligne. Ainsi apparait le dandy au début du 19e siècle.


Au fil du temps, le vêtement s’allège… A l’empire, les robes sont devenues plus légères et étaient accompagnées de châles.


Au 19e siècle, il y avait une tenue pour chaque occasion. Une femme pouvait se changer jusqu’à 7 fois dans une même journée et pouvait avoir entre 20 et 30 malles lors de ses voyages.


A la fin du 19e siècle, Worth créera la haute couture en ouvrant une boutique où il présentera ses propres collections. Paul Poiret ouvrira également sa boutique au début du 20e siècle. Il libérera la femme en supprimant le corset.


Au fil de l’exposition, on découvre l’élégance et le travail d’orfèvre fait sur les vêtements du 18e et 19e siècle. La scénographie permet de voir les tenues sous toutes les coutures, grâce à des jeux de miroirs. Il s’agit là d’une magnifique et sublime collection à ne pas manquer.

Les Arts Décoratifs
107 rue de Rivoli, Paris 1er
M° Palais Royal
Du mardi au dimanche, de 11h à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h
Fermé le lundi
Exposition jusqu'au 14 avril 2013