Collages

Avant de lire différents blogs, je ne me doutais absolument pas que les dessins et autres collages que l'on pouvait voir sur les murs de la capitale pouvaient être l'oeuvre d'artistes de street art.

Alors maintenant quand je me balade dans Paris, je ne peux m’empêcher de photographier ce que je vois... Peut-être s'agit-il de street art, peut-être pas... Tout ce qui m'importe, c'est de garder un souvenir de ce que j'ai vu. Voilà un aperçu des derniers collages vus en ville la semaine dernière ! Si vous savez qui en sont les auteurs, n'hésitez pas à me laisser un commentaire !

Rue Hérold - Paris 1er


Rue de la Santé - Paris 14e


Crédit photos : © La Parisienne

L'appartement de La Parisienne


La nouvelle exposition de la Galerie des Galeries (boulevard Haussmann, Paris 9e) nous entraine dans l’appartement d’une Parisienne fictive, imaginé par Sofia Achaval, styliste et Thibault de Montaigu, écrivain. L’exposition se tient jusqu’au 4 juin prochain et l’accès, gratuit, se fait au 1er étage du bâtiment principal des Galeries Lafayette.

A la fois rétro et contemporaine, multiple et changeante, omniprésente mais absente, elle incarne par excellence cette femme postmoderne dont l’identité est une conjugaison de récits qui se déroulent en même temps et interpellent notre imaginaire. Bref, elle est un roman que chacun peut lire et récrire à sa façon.

Telle est la définition de la Parisienne présentée dans cette exposition.

Pour ma part, j’y ai vu une femme aisée, amateur d’art contemporain et ayant un goût très prononcé également pour la mode et dont la marque de prédilection est Chanel ! Bref, une femme très éloignée de moi et de mon univers mais dont j’aime certains choix en matière de décoration intérieure !

C’est assez amusant de se balader dans son intérieur mais ça a aussi un côté curieux et limite impoli, comme si l’on entrait chez quelqu’un, que l’on ne connaît pas, en son absence.

A noter le mot laissé aux éventuels cambrioleurs… qui m’a beaucoup amusée !

C'est parti pour la visite !




















Crédit photos (exposition) : © La Parisienne

Madame Grès ou l’excellence du drapé


De son vrai nom Germaine Krebs, Madame Grès a commencé sa carrière sous le nom d’Alix. Elle empruntera par la suite le nom d’artiste de son mari, le sculpteur russe Serge Czerefkov et c’est sous le nom de Madame Grès qu’elle ouvrira sa maison de couture en 1942.

Elle fut célèbre grâce à ses drapés d’inspiration antique. A tel point que ce pli porte son nom : le pli Grès est formé pendant la construction de la robe, puis cousu (in Wikipedia).

Le musée Galliera (musée de la mode de la ville de Paris) étant fermé jusqu’en 2012 pour travaux, "exporte" ses expositions. C’est ainsi que l’on découvre l’exposition consacrée à Madame Grès au musée Bourdelle.






















Ce fut l’occasion pour moi d’une double découverte : le travail exceptionnel de Madame Grès (1903/1993) avec ses splendides drapés et le tombé magnifique des ses robes d’une part, et un cadre étonnant avec les superbes sculptures d’Antoine Bourdelle (1861/1929) d’autre part.

A noter que l’exposition regroupe également de nombreux croquis de mode : l’occasion de voir le travail en amont.


Musée Bourdelle
16 rue Antoine Bourdelle 75015 Paris
Du mardi au dimanche, de 10h à 18h (sauf jours fériés)
Jusqu’au 24 juillet 2011
Tarifs : 7 € / 5 €


Crédit photos : © La Parisienne

Le charme architectural de la rue Réaumur

La rue Réaumur (2e et 3e arrondissements), tronçon de la Bourse au boulevard de Sébastopol percé au 19e siècle, dévoile des merveilles de l’architecture de cette époque. Tous les 10 pas, vous pouvez admirer de magnifiques façades sculptées de la fin du 19e siècle, début 20e. Et si vous regardez encore plus haut, vous pouvez découvrir également de belles surprises.

Au 51 de la rue, le bâtiment (1910) qui fait l’angle de la rue Réaumur et du boulevard de Sébastopol est l’ancien siège social des magasins Felix Potin et abrite actuellement au rez-de-chaussée et au 1er étage un Monoprix.



Au numéro 61, vous pouvez admirer une façade Art Nouveau, imitation gothique réalisée par les architectes Philippe Jouannin et Édouard Singery en 1900. Les sculptures de Jacquier représentent les mois de l'année, les signes du zodiaque et les saisons (in Wikipedia).


Au 82/92, un grand bâtiment à vocation de grand magasin "A Réaumur" et qui abrite aujourd’hui des grossistes de prêt-à-porter a conservé son horloge en mosaïque à l’angle de la rue Saint Denis.


Au 97, le bâtiment construit en 1900 abrite l’une des rares stations de métro dont l’entrée se fait au rez-de-chaussée de l’immeuble… Autre particularité de cette station, son enseigne qui nous fait penser à celle des métros londoniens !

Le bâtiment à l'angle de la rue Réaumur et de la rue de Cléry a été construit en 1895 par Albert Walwein. Ce qui attire l’œil, ce sont les cariatides (une statue de femme souvent vêtue d'une longue tunique, soutenant un entablement sur sa tête, remplaçant ainsi une colonne, un pilier ou un pilastre [in Wikipedia]) au niveau de la fenêtre d’angle du 3e étage.


On retrouve des cariatides sur la façade de l’immeuble au numéro 101, également construit par l’architecte Albert Walwein en 1897.


On doit également au même architecte ce magnifique portail au numéro 116.



Tout cela n’est qu’un aperçu de ce que vous pourrez voir dans cette rue.

Crédit photos : © La Parisienne