Louise Ebel est principalement connue par son blog "Pandora" qu’elle a créé il y a une dizaine d’années où elle partage ses différentes passions. On retrouve son univers très esthétique également sur son compte Instagram. Sur celui-ci, j’ai assisté, au cours de l’année qui vient de s’écouler, à la phase de création de son premier livre : Excessives !, destins de femmes incroyables au XIXe siècle.
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“Dis, Paris, qu’est-ce que tu fabriques?”, le guide qui met à l’honneur les artisans parisiens!
5 août 2019
Balade parisienne insolite avec le Guide du Street Art à Paris 2018-2019
1 mai 2018
C’est à l’occasion du lancement de la 2e édition du Guide du Street Art à Paris que j’ai fait cette balade, à deux pas de République, avec les auteurs pour guides : Stéphanie Lombard et Simon Hoareau.
Paris Mystères, le livre qui vous dévoile les secrets de Paris
18 décembre 2017
Au mois de novembre dernier, j'ai eu le rendez-vous le plus mystérieux qui soit pour le lancement du livre Paris Mystères de Jean-Marc Léri et Christophe Pascal.
Exploratology, une "box" lecture pleine de surprises
28 août 2017
Sous ce nom un peu compliqué à prononcer se cache l’idée et surtout l’envie d’une passionnée de lecture de faire découvrir des auteurs du monde entier. Un nouvel art de lire nommé Exploratology.
Chaque mois, c’est un ou deux romans coup de cœur qui est adressé, joliment empaqueté avec du thé et des surprises. C’est une box pas comme les autres.
Paris au siècle des Lumières d’Arlette Farge
31 juillet 2017
Le 18e siècle est une période de l’histoire qui m’intéresse particulièrement. J’apprécie beaucoup de lire des récits sur la vie courante à cette époque. C’est donc avec plaisir que je me suis plongée dans le livre "Paris au siècle des Lumières", écrit par l’historienne Arlette Farge, aux éditions Le Robert.
Promenade napoléonienne au Père Lachaise, entre livre et guide historique
28 juin 2017
Inutile de présenter le cimetière du Père Lachaise où reposent de nombreuses personnalités depuis son ouverture sous le premier empire.
Le livre “Promenade napoléonienne au Père Lachaise” propose de (re)découvrir le site au travers de personnalités connues ou non qui ont traversé l'époque napoléonienne.
Les Refus de Grigori Perelman, le nouveau livre de Philippe Zaouati
7 juin 2017
Philippe Zaouati n'en est pas à son premier coup d'essai et signe avec “les Refus de Grigori Perelman” son 3e roman.
J'ai découvert cet auteur avec son précédent ouvrage, “Naufrages”, et j'avais apprécié son écriture limpide et agréable.
Avec ce 3e roman, on retrouve ce même style d'écriture alors que le schéma du roman est bien différent. En effet, “les Refus de Grigori Perelman” est un dialogue, un échange entre deux pairs. Le précédent était traité à la première personne.
Le livre de cuisine "Simplissime les recettes Picard"
4 juin 2017
C’est au cours d’une de mes visites hebdomadaires chez Picard que j’ai découvert le livre de cuisine "Simplissime les recettes Picard".
Lectures d'été : polars et comédies au programme
2 août 2016
Au cours de ces derniers mois, j'ai lu plusieurs livres de styles très différents. Avec 2h de transport par jour, j'ai l'occasion de lire. En dehors de ce créneau, je n'ai pas vraiment le temps.
Parmi mes dernières lectures, certains livres m'ont plus marquée que d'autres. J'ai voulu vous en parler aujourd'hui. C'est l'été, période idéale pour lire et se détendre. Au programme des polars et des comédies.
Le Petit Quizz Versailles ou tout ce que vous avez voulu savoir sur le château et plus encore...
8 septembre 2015
Je vous avais déjà parlé des précédents livres de Grégoire Thonnat, passionné d'histoire: Petite histoire du ticket de métro parisien et le Petit Quizz de la Grande Guerre.
Depuis début juillet, Grégoire Thonnat a complété la collection avec le Petit Quizz Versailles et les 100 questions-réponses sur son célèbre château. Château que l'on ne présente plus et que l'on doit au roi Louis XIV. D'ailleurs, cette année est marquée par le tricentenaire de la mort du Roi Soleil (septembre 1715). Et cette fin d’année va voir de nombreuses commémorations, notamment dans les médias.
L'affaire du Dahlia Noir de Steve Hodel
24 août 2015
J'ai découvert l'affaire du Dahlia Noir en lisant le livre de James
Ellroy et son adaptation cinématographique.
Le Dahlia Noir est le nom donné à Elisabeth Short, une jeune femme de 22
ans retrouvée morte dans un terrain vague de Los Angeles, en janvier 1947, le
corps, entièrement nu, roué de coups et coupé en deux. C'est certainement
l'horreur de ce crime qui l'a rendu si célèbre, en plus de l'énigme la plus
incroyable. Officiellement, à ce jour, ce crime n'a jamais été élucidé.
Le roman de James Ellroy s'adapte grandement de cette histoire mais
reste une fiction. L'auteur s'est un peu attaché à cette histoire pour
exorciser en quelque sorte le meurtre non élucidé de sa propre mère en 1950. A
la lecture de ce livre, j'ai eu envie d’en savoir plus sur cette affaire du
Dahlia Noir.
C'est ainsi que je suis tombée sur l'enquête de Steve Hodel, ancien
inspecteur du LAPD (Los Angeles Police Department). J'avais le livre dans ma
bibliothèque depuis quelques années quand je me suis décidée à le lire cet été.
Et je ne m'attendais absolument pas à y découvrir cet incroyable dénouement.
Steve Hodel s'est retrouvé à enquêter sur l'affaire du Dahlia Noir tout
à fait par hasard, en 1999, après le décès de son père. Sa belle-mère lui remet
à ce moment-là un petit album photo regroupant les portraits des personnes que
son père a le plus aimé. Quelle n'est pas sa surprise d'y trouver 2 photos
d'Elisabeth Short. Et là, les interrogations commencent à le submerger. Comment
son père a-t-il connu Elisabeth Short, quelle était leur relation, qui a pris
ces photos plutôt intimes,... Ainsi a commencé l'enquête de Steve Hodel.
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Album photo de George Hodel avec les photos d'Elisabeth Short (source) |
Son expérience d'inspecteur de police lui a permis de prendre le recul
nécessaire pour cette enquête et de ne pas se laisser emporter par les émotions
tant il était impliqué personnellement.
Le livre est particulièrement bien construit et permet de découvrir les
résultats de son enquête au fur et à mesure. Après un état des lieux de
l'affaire, Steve Hodel nous explique comment il en est arrivé à enquêter sur ce
crime, ce qui implique également de nous parler de sa vie et de celle de son
père. Il ne se doutait pas en parcourant le fil de la vie de son père qu'il
découvrirait l'être machiavélique qu'il était réellement.
George Hodel était une personne surdouée, dotée d'une très grande
intelligence qui lui a permis d'occuper différents métiers (musicien professionnel,
éditeur, journaliste,...) avant d'avoir 20 ans. Il fera ensuite des études de
médecine. Son métier mais également son aisance relationnelle et son charisme
lui permettront de rencontrer beaucoup de monde, notamment de grands artistes
reconnus de l'époque comme Man Ray et John Huston.
Steve Hodel découvre ainsi les manigances et les déviances de son père
(il échappera de peu à une inculpation d'inceste en 1949, affaire dans laquelle
étaient également impliquées plusieurs personnes), la corruption
importante au sein de la police de Los Angeles des années 40 et la protection
dont aura bénéficié son père pour au final avoir la confirmation que non
seulement son père est le meurtrier d'Elisabeth Short mais également un serial
killer à qui il attribue une bonne trentaine de crimes réalisés soit seul ou
avec la complicité de son meilleur ami. Après l'affaire d'inceste, se sentant
un peu pris dans une souricière, George Hodel s'enfuira à l'étranger et restera
en Asie plus de 40 ans avant de revenir aux États-Unis.
En lisant le déroulé d'enquête de Steve Hodel et toutes les preuves
accumulées en 3 ans, on découvre un personnage machiavélique dont on ne
soupçonnerait pas une seconde les tendances meurtrières tant il apparaissait
comme une personne charmante, distinguée et cultivée. Qui plus est, avec une
certaine place dans la société car il était le directeur d'une clinique
spécialisée dans les maladies vénériennes. C'est d'ailleurs par ce biais que
George Hodel a dû se constituer des rapports compromettants contre des
personnes haut placées et ainsi assurer sa protection.
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George Hodel en 1950 et Elisabeth Short en 1946 (source) |
Dès le départ de l'enquête sur le Dahlia Noir, George Hodel était
suspecté mais n'a jamais été inquiété. L'enquête du Dahlia Noir n'ayant jamais
été résolue, est restée ouverte pendant toutes ces années. Au moment de la
présentation des résultats de son enquête personnelle auprès du LAPD, Steve
Hodel découvrira que les principales pièces à convictions (notamment celles qui
auraient pu définitivement et de manière scientifique prouver la culpabilité de
son père) ont disparues des scellés. Personne ne sait comment, ni quand. Mais
les preuves découvertes par Steve Hodel ne laissent aucun doute. Toutefois,
étant indirectes, elles ne permettent pas de clôturer définitivement l'affaire.
C'est un récit passionnant et déroutant que nous fait Steve Hodel au fil
de plus de 700 pages! Je n'ose imaginer sa réaction en découvrant cette
personnalité cachée de son propre père qui finalement était un dangereux
psychopathe.
Le livre est préfacé par James Ellroy. Il était également
personnellement concerné par cette enquête. En effet, au cours de ses
recherches, Steve Hodel a également découvert que son père était très
vraisemblablement l'assassin de la mère d'Ellroy.
Si vous voulez découvrir cette incroyable histoire, en savoir plus
également sur le LAPD des années 40 plus que gangrenée par la corruption à
cette époque, je ne peux que vous conseiller le livre de Steve Hodel.
L'affaire du Dahlia Noir de Steve Hodel (2005)
Edition de poche Points
Deux sœurs de Dominique Bona
22 avril 2015
Tout le monde connaît Yvonne et Christine Lerolle. Elles ont été
immortalisées par Renoir dans son tableau : Yvonne et Christine Lerolle au
piano (1897). Leur père Henri était peintre et collectionneur. Il comptait
parmi ses familiers des artistes, des écrivains, des musiciens : Renoir,
Degas, Debussy, Chausson, Mallarmé, Gide, Claudel… Elles avaient tout pour être
heureuses, quand Degas, qui aimait jouer les entremetteurs, eut l’idée de les
marier à deux des fils d’un autre collectionneur de ses amis, Henry Rouart. Les
sœurs Lerolle, devenues les sœurs Rouart, en avaient fini avec le bonheur et l’insouciance.
Ainsi se présente le récit de la vie des sœurs Lerolle par Dominique Bona. Je choisis mes lectures
parfois de façon très singulière, notamment à la couverture du livre, qui est souvent le déclencheur de mon choix. La lecture de la quatrième de couverture conclura ce choix. C’est
ainsi que j’ai choisi ce livre et notamment parce que j’avais vu le tableau de Renoir à l’exposition
Paris 1900, au Petit Palais.
Je ne m’attendais pas à ce que la lecture de la destinée de ces deux sœurs
m’emporte autant. Il s’agit là d’une incursion dans la vie des
impressionnistes, des parisiens de la fin du 19e siècle et du début
du 20e siècle, une vue de la vie courante des bourgeois de cette
époque. Bien qu’elles aient eu une enfance des plus heureuses, les sœurs Lerolle
ont cru faire également un beau mariage. C’était sans compter sur le caractère
particulier de leur mari respectif : assez égoïste tous les deux, l’un
luttait contre des pulsions homosexuelles, l’autre, au caractère bien trempé, se laissait aller à ses
envies tout en délaissant son épouse. Leur mariage était bien loin de l’image idéale
de couple que représentaient leurs parents.
Dominique Bona raconte cette histoire, avec simplicité et fluidité,
avec tant d’anecdotes, de détails, qu’on a du mal à quitter sa lecture. Elle a
réussi à nous retranscrire ce destin passionnant et l’envers du décor du monde
des impressionnistes, avec brio.
Deux sœurs de Dominique Bona, de l'Académie Française
Editions Grasset et Le Livre de Poche
Niki de Saint Phalle, la biographie d’une femme au destin peu ordinaire !
5 janvier 2015
Niki de Saint Phalle est sans doute
la première artiste contemporaine dont j'ai admiré le travail. Ma première
rencontre avec son art fut lorsque j'ai découvert la fontaine Stravinsky au
début des années 80. C'est justement en lisant sa biographie que j'ai compris
que j'avais vu la fontaine Stravinsky très peu de temps après son installation.
Ces sculptures rondes et colorées
m'ont interpellée et marquée à jamais. Avec la rétrospective qui lui est consacrée
actuellement au Grand Palais, Niki de Saint Phalle est à l'honneur. Et c'est
avec curiosité et passion que j'ai découvert la vie de cette femme peu
ordinaire et avant-gardiste dans la biographie écrite par Elisabeth Reynaud, ancienne collaboratrice de la galerie Artcurial.
Cette biographie se dévore de page
en page. L'écriture est fluide et très agréable. Il est vraiment difficile de
se détacher de la lecture. C'est écrit tel un témoignage de la vie de Niki mais
également du monde des artistes de Montparnasse.
Niki, une femme qui en se cherchant,
a croisé le chemin de l'art, de l'amour, de la passion. Certains diront qu'elle
a été égoïste de laisser ses enfants pour se consacrer pleinement à son art.
Mais quel véritable artiste n'a jamais agi ainsi. Ce qui caractérise un artiste
c'est certainement son dévouement, total et sans faille à sa passion.
Certains qualifient Niki de Saint Phalle
de féministe. En lisant ce livre, je dirais plutôt que les événements terribles
de son enfance et sa vision du couple à travers le modèle de ses parents, ont
fait qu'elle avait tout simplement décidé qu'elle aurait aussi le pouvoir de
décider, comme les hommes au début du 20e siècle. Il ne s'agit pas pour moi de
féminisme tel que l'on se le représente aujourd'hui. Car pour Niki de
Saint-Phalle, la femme et l'homme sont différents en bien des points. Mais la
question était surtout de pouvoir décider de ce qu'elle ferait de sa vie
elle-même et non être l'ombre de son mari.
En fait, Niki de Saint Phalle a vécu
pleinement ses envies, ses choix, ses rêves, sa vie jusqu'à se rendre malade.
Vendredi prochain, je vais enfin
voir l'exposition au Grand Palais. La lecture de sa biographie aura été un beau
préambule.
Si vous souhaitez en savoir plus sur
ce personnage incroyable, je vous conseille le livre d’Elisabeth Reynaud. Mon
seul regret est qu'il n'y ait pas de photos. Ce n'est finalement qu'un
détail...
Niki de Saint Phalle, "Il faut faire saigner la
peinture"
Biographie par Elisabeth Reynaud
Editions l’Archipel
Graffiti Général, un livre complet sur l’art urbain parisien !
2 décembre 2014
Je vous avais parlé au début de l’année de ma visite des anciens bâtiments des douanes situés à Pantin, à l’occasion des journées
européennes du patrimoine 2013.
A la demande de BETC qui va y installer son siège social,
deux photographes, Yves Marchand et Romain Meffre, ont saisi les différents
graffitis des street artists sur plus d’une cinquantaine de clichés. Cette
friche urbaine a retrouvé une certaine splendeur sur leurs photographies.
Entièrement réalisés à la chambre et avec des lumières naturelles, le rendu est
incroyable.
Ces photographies, entre autres, sont dans le sublime livre,
Graffiti Général, de Karim Boukercha. Cet ouvrage reprend toute l’histoire et
les codes de l’art urbain parisien et est richement illustré de magnifiques
photographies.
Karim Boukercha vous transporte dans tous les grands chantiers
de Paris, les lieux désaffectés de l’est parisien, le périphérique ou même le
long du canal de l’Ourcq jusqu’à Pantin. Tous ces lieux investis par les graffeurs
et les street artists et qui ont laissé une trace, leur marque et ont ainsi
rendu les lieux plus beaux.
Vous pouvez aussi retrouver le travail de Marchand &
Meffre à la galerie Polka qui présente l’exposition Industry, jusqu’au 17
janvier 2015.
Editions Carré
Prix : 49€
Edition de tête numérotée de 1 à 70, avec photographie numérotée et signée par Yves Marchand et Romain Meffre : 350€
Edition de tête numérotée de 1 à 70, avec photographie numérotée et signée par Yves Marchand et Romain Meffre : 350€
Crédit photos : ©La Parisienne du Nord
Retour à Little Wing de Nickolas Butler [Shotgun Lovesongs] #MRL2014
26 novembre 2014
Pour ma 3e participation aux Matchs de la Rentrée Littéraire
PriceMinister Rakuten, j’ai à nouveau opté pour un auteur américain. J’avoue
une préférence pour les auteurs anglo-saxons. En règle générale, je lis des
polars, des biographies ou des livres d’histoire. Les MRL (Matchs de la Rentrée
Littéraire) sont l’occasion pour moi de m’essayer à un autre genre littéraire.
Et comme souvent, c’est la 4e de couverture qui
m’a tentée. J'ai donc choisi de lire "Retour à Little Wing" de Nickolas Butler. C'est l'histoire d’amis d’enfance du fin fond d’une bourgade du nord
des Etats-Unis avec leurs parcours différents et le passage du cap des 30 ans.
« Ces hommes qui sont tous nés dans le même hôpital,
qui ont grandi ensemble, fréquenté les mêmes filles, respiré le même air. Ils ont
développé une langue à eux, comme des bêtes sauvages. » Ils étaient
quatre. Inséparables, du moins le pensaient-ils. Arrivés à l’âge adulte, ils
ont pris des chemins différents. Certains sont partis loin, d’autres sont
restés. Ils sont devenus fermier, rock star, courtier et champion de rodéo. Une
chose les unit encore : l’attachement indéfectible à leur ville natale,
Little Wing, et à sa communauté. Aujourd’hui, l’heure des retrouvailles a
sonné. Pour ces jeunes trentenaires, c’est aussi celle des bilans, de la
nostalgie, du doute…
"Retour à Little Wing" raconte le
quotidien de 4 hommes et une femme, dans leur ville d’enfance, le lien qu’ils
ont avec cette ville et sa communauté mais également celui qu’ils ont entre eux
et son évolution au fil du temps.
Chaque chapitre est le récit d’un des personnages, ce qui
permet d’avoir le fil de l’histoire de points de vue complétement différents.
La narration de l’histoire par ses protagonistes est assez sympathique à lire.
Cela évite une certaine lassitude. Car l’histoire en elle-même n’a rien de
palpitant. Il s’agit tout simplement d’une tranche de vie et il fallait bien
trouver quelque chose pour rendre cette histoire somme toute assez "banale",
plus captivante.
J’ai réussi à m’imprégner de l’histoire au bout de quelques
200 pages, ce qui est tout de même assez long. Pourtant, l’écriture est fluide et donne l’impression
de lire des extraits de témoignages. C’est certainement plus l’écriture que l’histoire
qui rend ce livre agréable à lire.
Pour un genre littéraire que je n’affectionne pas
particulièrement, "Retour à Little Wing" m’a plutôt bien plu mais sans
considérer ce livre comme LE livre de la rentrée.
Retour à Little Wing (Shotgun Lovesongs) de Nickolas Butler
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Mireille Vignol
Editions Autrement – 22€
Mes précédentes participations aux Matchs de la rentrée
Littéraire PriceMinister Rakuten :
- Je vais passer pour un vieux con de Philippe Delerm
- Esprit d’hiver de Laura Kasischke
Kluger, la Fabrique de Tartes : 1 restaurant, 1 livre !
19 novembre 2014
La Fabrique de Tartes est avant tout le restaurant-atelier
de Catherine Kluger, spécialiste de tartes salées et sucrées. Cette femme a un
parcours étonnant. En effet, elle a quitté son activité d’avocate en propriété
intellectuelle pour se lancer dans cette belle aventure. Et elle a eu raison
car le succès était au rendez-vous.
Je connaissais de nom mais n’avais jamais eu l’occasion d’y
aller et encore moins goûter à ses spécialités. A l’occasion de la sortie de
son 5e livre, j’ai pu découvrir la Fabrique de Tartes. Et j’ai
vraiment beaucoup aimé : les tartes salées sont fondantes et bien garnies,
les tartes sucrées ont une pâte bien croustillante et beaucoup de saveur. A
chaque bouchée, on sent la qualité des produits et ça, ça fait du bien.
Et aujourd’hui, avec son livre "La Fabrique de Tartes" qui est sorti en cette fin d’année, vous allez pouvoir aussi réaliser de belles
tartes toutes aussi appétissantes les unes que les autres. En début de livre,
vous avez la recette de base concernant les fonds de tartes et ensuite chaque
recette vous explique la composition. Je n’ai pas de four pour le moment mais j’ai
hâte de pouvoir réaliser quelques recettes pour pouvoir retrouver ces
délicieuses tartes à la maison.
15 rue Trousseau, Paris 11e
M°Ledru-Rollin
Ouvert du mardi au samedi, de 11h à 18h et les lundis et dimanches,
de 11h à 17h
Crédit photos : ©La Parisienne du Nord
Naufrages de Philippe Zaouati
23 juillet 2014
"J’ai
avancé à petits pas sur le chemin étroit et caillouteux. J’ai observé encore
une fois les troncs des oliviers qui semblaient encore plus noués que lorsque j’étais
venue ici la première fois, il y a quelques jours à peine. Je me suis assise
par terre à côté de la tombe de Josef. Et j’ai pleuré."
De Paris au
kibboutz Sasa, dans le nord d’Israël, en passant par Sofia, Prague, Haïfa, Istanbul,
la narratrice redécouvre les chemins de son destin. Un destin fait de miracles,
de sauvetage, de déchirements et de renaissance. Mais en a-t-elle vraiment
compris tous les ressorts ? Quelle est donc la clé qui lui manque ?
La 4e
de couverture du second livre de Philippe Zaouati, Naufrages, donne l’esprit du
livre. Mais c’est seulement en terminant le livre que l’on comprend tout le
sens (propre et figuré) de son titre.
Dans les années
60, la
narratrice, avocate juive d’origine bulgare, vient en Israël pour l’enterrement d’une personne qui lui
était très chère une vingtaine d’années plus tôt et que la seconde guerre
mondiale a séparé.
Ce voyage lui
fait se remémorer leur rencontre, leurs idéaux, son exil et celui de sa famille
en laissant tous leurs biens à Sofia, la guerre, ses engagements politiques à
cette époque. Mais dans cette période de sa vie, il existe quelques blancs et
ce voyage à Israël lui permettra de recomposer le puzzle.
Inspirés de faits
réels, dont le naufrage du Struma en 1941, au large de la Turquie, où des
centaines de juifs de Bulgarie et de Roumanie sombrèrent dans les fonds marins,
ce livre apporte une autre vision de la guerre, vécue dans les pays de l’est,
tels que la Roumanie, la Bulgarie, en allant jusqu’à la Turquie.
C’est une partie
du monde qui est peu évoquée lors de reportages sur la seconde guerre mondiale
et qui fut également particulièrement touchée.
Malgré l’évocation
de ces événements terribles, Philippe Zaouati a réussi à ne pas tomber dans le
cliché et au fil de la lecture, on souhaite, comme la narratrice, connaitre le
dénouement de son histoire qui finalement est pleine d’espoir.
Naufrages de
Philippe Zaouati
Les éditions des
Rosiers, 20€
Crédit photo :
©La Parisienne du Nord
La Galerie François Léage invite Jacques Garcia pour la Nocturne Rive Droite
2 juin 2014
Depuis plus de 15
ans, la Nocturne Rive Droite est un événement du marché de l’art. Cette année,
la nocturne aura lieu le mercredi 4 juin, de 17h à 23h. A cette occasion, de
nombreux galeristes et antiquaires recevront, chez eux, auteurs, écrivains et
historiens de l’art pour des signatures.
Ainsi, la galerie François Léage accueillera Jacques Garcia, célèbre décorateur d’intérieur, pour
la signature de son livre "Vingt ans de passion, le château du Champ de
Bataille".
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Source |
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Source |
La galerie François
Léage, antiquaires depuis plusieurs générations, spécialiste du 18e
siècle, est le lieu idéal pour rencontrer Jacques Garcia, passionné de cette
époque et parler également de son château dont la restauration et la décoration
qu’il a entrepris en 1992, sont l’œuvre majeure de sa vie. Le château du Champ
de Bataille constitue un véritable fleuron de l’architecture, du mobilier et du
jardin à la française des 17e et 18e siècles.
Pour ma part, j’irai
certainement découvrir les 12 salons d’expositions de la galerie et feuilleter
également le magnifique ouvrage de Monsieur Garcia. Et à l’occasion, je pense
qu’une petite virée en Normandie sera également au programme pour visiter le château.
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Source |
178 rue du Fbg
Saint Honoré, Paris 8e
M° Saint Philippe
du Roule (L9)
Portes Ouvertes,
mercredi 4 juin, de 17h à 23h
Le petit quizz de la Grande Guerre
29 janvier 2014
J’ai lu récemment dans la presse que les événements les plus
marquants pour les français étaient les guerres mondiales.
Cette année, 100e anniversaire du début de la
première guerre mondiale, va être une année commémorative.
La première guerre mondiale reste la plus marquante car très
meurtrière. Un de ses plus grands symboles restera, à jamais, la tombe du soldat inconnu sous
l’Arc de Triomphe.
Beaucoup de choses ont été écrites mais pour aborder le
sujet de façon plus simple et surtout plus ludique, Grégoire Thonnat a eu l’idée
d’un petit quizz avec 100 questions/réponses sur la guerre de 14/18.
Ce petit quizz est également pratique par sa taille car il
tient dans la main et n’est pas beaucoup plus grand qu’un smartphone, ce qui en
fait un livre à emporter partout.
Au-delà des 100 questions/réponses, vous y trouverez une
chronologie, une filmographie, une bibliographie mais aussi une liste de lieux
et sites de mémoire à travers la France. Mais également les 10 choses qui n’auraient
pas vu le jour sans la guerre, comme par exemple, l’heure d’été ou la chirurgie
réparatrice de la face.
La grande guerre étant au programme d’histoire au collège,
ce quizz peut être un complément aux révisions et permettre de se souvenir plus
facilement d’événements clés.
2014, en tant qu’année commémorative, outre les ouvrages,
des expositions vont certainement être proposées tout au long de l’année.
A Paris, vous pouvez d’ores et déjà découvrir "Paris,1914/1918, la guerre au quotidien", une exposition de 200 photographies
de Charles Lansiaux à la Galerie des Bibliothèques de la Ville de Paris (22 rue
Mahler, Paris 4e) jusqu’au 15 juin 2014.
Editions Pierre de Taillac
Prix public indicatif 4,90€
Crédit photos : ©La Parisienne du Nord
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