Mademoiselle Julie
est une pièce suédoise de la fin du 19e siècle, d’August Strindberg.
La pièce originale a été jouée pour la première fois en 1889 au Danemark, puis
en Allemagne, en France et enfin en Suède en 1906. Elle a également été souvent
adaptée au cinéma depuis 1912. Un ballet (1950) ainsi qu’un opéra (2005) ont
même été créés.
Le pitch :
1890, Irlande. Tandis que tout le monde célèbre la nuit des feux de la Saint
Jean, Mademoiselle Julie et John, le valet de son père, se charment, se jaugent
et se manipulent sous les yeux de Kathleen, la cuisinière du baron, jeune
fiancée de John. Ce dernier convoite depuis de nombreuses années la comtesse en
voyant en elle un moyen de monter dans l’échelle sociale.
C’est donc une
des pièces les plus jouées que Liv Ullmann a choisi d’adapter et de mettre en
scène pour le cinéma. L’adaptation d’une pièce de théâtre au cinéma n’est pas
un exercice très simple. Il est très facile de tomber dans une mise en scène
justement trop théâtrale et finalement plutôt ennuyeuse. C’est
un risque qu’a pris Liv Ullmann.
Même si la mise
en scène, la lumière et la photographie du film ainsi que le jeu des acteurs sont
de qualité, je n’ai pas pu éviter de m’ennuyer par moment du fait de cette mise
en scène si particulière. Des messages passent également par les regards, les
expressions, les comportements des personnages. Du coup, le film comprend beaucoup
de silences.
Toutefois, la
confrontation entre les 2 personnages principaux monte crescendo jusqu’au
dénouement final. Au jeu du chat et de la souris, on se demande qui
mène la partie. Au spectateur de se faire sa propre interprétation à la fin du
film.
J’avoue être
ressortie sans trop savoir quoi en penser, un peu perplexe. Mais si vous aimez
ce genre de cinéma, des histoires de manipulation, de confrontation entre les
classes, ce film vous plaira sans doute.
Mademoiselle
Julie sera sur les écrans le 10 septembre prochain.
Mademoiselle Julie de Liv Ullmann
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