Le jardin du Palais Royal, créé en 1633, est sans doute l’un de mes jardins préférés de Paris, notamment par son côté intimiste. Encerclé par les arcades où l’on peut se protéger du soleil, de la pluie, le jardin n’est pas aussi grand qu’il n’y paraît.
"Les jardins et le Palais-Royal virent le jour sur le souhait du cardinal de Richelieu, le "Palais-Cardinal" abritant deux grands bassins avec jets d'eau, des statues, des parterres de broderies, deux allées d'ormes et un petit bois, un bel ensemble dessiné par le jardinier du roi Desgots qui fut tout de suite ouvert au public.[…]
Vers 1730, les jardins subirent leurs premières transformations, les vieux ormes et les marronniers centenaires étant pour la plupart abattus, laissant un grand bassin esseulé, des parterres de gazon bordés d'ormes taillés en boule et de nombreux bancs entourés de tilleuls. Les Parisiens s'y pressaient, nouvellistes, oisifs et flâneurs conversant sous " l'arbre de Cracovie ". Diderot aimait s'y asseoir pour rêver, vers les cinq heures du soir. […]
Le tracé des jardins du Palais-Royal fut de nouveau modifié sous le règne de Charles X (1824-1830), leur donnant leur physionomie actuelle, en faisant disparaître les enseignes trop voyantes, les tripots mal famés et les femmes de petite vertu, sonnant le glas des belles années du Palais-Royal. De nos jours, on peut encore voir, avec un peu d'imagination, tous ces personnages illustres hanter les galeries du Palais, grâce aux quelques boutiques et aux cafés qui tentent de perpétuer la tradition. Les ailes de Montpensier et de Valois abritent aujourd'hui le Conseil Constitutionnel et le Ministère de la Culture." (in www.paris.fr)
"Les jardins et le Palais-Royal virent le jour sur le souhait du cardinal de Richelieu, le "Palais-Cardinal" abritant deux grands bassins avec jets d'eau, des statues, des parterres de broderies, deux allées d'ormes et un petit bois, un bel ensemble dessiné par le jardinier du roi Desgots qui fut tout de suite ouvert au public.[…]
Vers 1730, les jardins subirent leurs premières transformations, les vieux ormes et les marronniers centenaires étant pour la plupart abattus, laissant un grand bassin esseulé, des parterres de gazon bordés d'ormes taillés en boule et de nombreux bancs entourés de tilleuls. Les Parisiens s'y pressaient, nouvellistes, oisifs et flâneurs conversant sous " l'arbre de Cracovie ". Diderot aimait s'y asseoir pour rêver, vers les cinq heures du soir. […]
Le tracé des jardins du Palais-Royal fut de nouveau modifié sous le règne de Charles X (1824-1830), leur donnant leur physionomie actuelle, en faisant disparaître les enseignes trop voyantes, les tripots mal famés et les femmes de petite vertu, sonnant le glas des belles années du Palais-Royal. De nos jours, on peut encore voir, avec un peu d'imagination, tous ces personnages illustres hanter les galeries du Palais, grâce aux quelques boutiques et aux cafés qui tentent de perpétuer la tradition. Les ailes de Montpensier et de Valois abritent aujourd'hui le Conseil Constitutionnel et le Ministère de la Culture." (in www.paris.fr)
A l’entrée du jardin, dans la cour du côté du Ministère de la Culture, vous pourrez découvrir ou redécouvrir les colonnes de Buren qui après de longs travaux (dont je vous ai parlé ici) sont de nouveau accessibles pour la joie de tous ! Et oui, apparemment, personne ne résiste à se prendre en photo sur les colonnes…
A la sortie du jardin (à l’opposé de la cour du Ministère de la Culture), vous vous retrouvez dans la rue du Beaujolais, petit passage qui vous amène dans la rue des Petits-Champs et la rue Vivienne.
Une petite rue au charme d'antan et très tranquille !
"Il n'y en a pas moins deux rues du même nom. Celle qui touche le Palais-Royal s'ouvrit en 1784, sur la lisière de l'ancien jardin du palais, emplacement dont partie avait auparavant dépendu des Quinze-Vingts. Son parrain, l'un des fils de Louis-Philippe-Joseph duc d'Orléans, était comte de Beaujolais." (in www.paris-pittoresque.com/rues)
"Il n'y en a pas moins deux rues du même nom. Celle qui touche le Palais-Royal s'ouvrit en 1784, sur la lisière de l'ancien jardin du palais, emplacement dont partie avait auparavant dépendu des Quinze-Vingts. Son parrain, l'un des fils de Louis-Philippe-Joseph duc d'Orléans, était comte de Beaujolais." (in www.paris-pittoresque.com/rues)
Si un jour je viens à Paris... Tu me feras visiter pour de VRAI!!!! Bises
RépondreSupprimer@ Le Journal de Chrys : avec grand plaisir ! dans ce cas, je te conseille d'enfiler de bonnes chaussures, parce qu'avec moi, Paris se fait à pied .... et pendant des heures !! ;-)
RépondreSupprimermoi aussi je l'adore ce quartier .. et les passages juste derrière, dont Vivienne , mon préferé !
RépondreSupprimer@ The Parisienne : oui moi aussi ! c'est que le Passage Vivienne est très sympa !
RépondreSupprimerUne belle promenade dans Paris sous un soleil magnifique, j'en rêve. J'adore aller à Paris mais ça n'est pas aussi souvent que je le voudrais...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce jardin mais je n'y vais pas assez souvent...
RépondreSupprimerJ'adore aussi la sortie de la station de métro devant la Comédie Française.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le quartier également. Merci pour la visite ;)
RépondreSupprimer@ Val : je n'en profites pas autant que je devrais (et je fais souvent les mêmes quartiers) mais c'est en habitant en province que j'ai visité le plus de choses de Paris ! ;-)
RépondreSupprimer@ Anouchka : moi, c'est pareil !
@ Libelul : oui, je vois de quoi tu parles, elle est très originale et créative cette sortie de métro ! ;-)
@ Faustine : y'a pas de quoi ! ;-)