Les enceintes mobiles Philips : testées et approuvées !

Depuis que la musique est devenue numérique pour ensuite se mp3-iser, nos repères se sont quelque peu égarés… en tout cas les miens. Fini le bon vieux CD à résidence dans la bonne vieille platine hifi. La musique s’est faite baladeuse et nos portables sont de plus en plus mélomanes.

Mais que se passe-t-il lorsqu’on décide d’abandonner notre casque intra-auriculaire ou à la limite de l’intégral, fidèle compagnon de route de nos voyages quotidiens, pour se la jouer solo dans notre petit nid douillet ou même - soyons fous - renouer avec le monde extérieur pour partager nos morceaux favoris entre amis?

Le smartphone finit sa course sur un coin de table pour balancer, presqu’aphone, un mix sans basses au son étriqué.

Mais, oyez oyez, ces temps sont finis. L’ère des docks et enceintes sans fil est arrivée avec sa myriade de modèles. Et avouez-le, plus y a du choix moins on a le choix, faute de savoir quel modèle choisir. Pour ma part, c’est bien ce que je ressens dès que je suis en face de plus de trois appareils me proposant la même fonction. Et ça tombe bien car Philips nous ont proposé de tester deux modèles nomades, les enceintes Philips BT6600B et BT3600R.

A tout seigneur tout honneur, je commencerai par ma petite préférée, tant pour le son que pour son look cylindrique, la BT6600B. J’ai craqué pour sa couleur noire qui lui va si bien, cœur de rocker oblige. Mais elle se décline aussi en bleu et en rouge.


Tout d’abord, rien de plus simple pour l’utiliser. Le bluetooth se synchronise en "un temps deux mouvements" avec l’option de connectivité NFC, s’il vous plait. Ah la belle vie! On ne se refuse rien.

Le son nait alors dans cette enceinte sans fil bien sympathique. Pas besoin de se placer obligatoirement pile poil devant elle pour bénéficier d’un son spacieux qui fait dans le détail. Grâce aux 2 X 8 watts RMS, on est plongé dans un grand bain sonore tant l’immersion est bonne. Les doubles haut-parleurs s’occupent de répartir avec équilibre le son dans toute la pièce et deux radiateurs viennent compléter le spectre en renforçant les basses.

Passionné de rock et de pop et amateur également de blues et de jazz, cette enceinte m’a séduit car elle délivre vraiment un son clair et naturel. Je ne la recommanderais toutefois pas aux fans de musique urbaine ou électronique. La taille de ses haut-parleurs, même si les deux radiateurs viennent à la rescousse, ne permet pas de lutter avec les boomers d’un ghetto-blaster des 80’s - vous savez ces radios-cassettes E-NOR-MES que les pseudos gros durs baladent sur leur épaule dans les clips de rap, ou plutôt de hip-hop des 80’s. Mais là n’est pas le propos et ce n’est certainement pas ce qu’on est en droit d’exiger d’une enceinte de ce type.

Question batterie - sujet toujours critique pour tout appareil nomade - l’autonomie semble en effet bien avoisiner les 8 heures d’utilisation, communiquées par le constructeur, avant de demander une recharge bien méritée. Donc la BT6600 saura même vous accompagner, vous et vos amis fêtards, en extérieur jusqu’au bout de la nuit. Ou bien jusque dans l’ambiance intime de votre salle de bain puisqu’elle est résistante aux éclaboussures. Parfaite, je vous dis.

Je ne suis pas vraiment geek au point de demander à mon smartphone qui se prend souvent pour un lecteur mp3 de laisser la main à mon enceinte sans fil pour qu’elle se prenne pour un smartphone. Mais sachez également qu’un micro intégré permet la prise d’appel lorsqu’un grincheux souhaite interrompre votre plaisir musical pour vous appeler et surtout vous rappeler que la vie continue et que le monde ne cesse de tourner.

Je dois avouer que, la BT6600B m’ayant tellement conquis, j’ai moins utilisé la BT3600R. Mais mes essais m’ont confirmé la même facilité d’utilisation avec une synchronisation Bluetooth NFC aussi évidente, digne d’un seul coup de cuillère à pot.


Son look rectangulaire, sa couleur rouge et sa position inclinable me font penser à un transistor de la grande époque des 70’s. La comparaison vintage s’arrêtant là puisque le son de ses deux haut-parleurs est résolument actuel grâce notamment au filtre anti-distorsion qui garantit un son clair même à plein volume quand on décide d’utilisé ses 2 X 5 watts RMS. Là encore, point de grosses basses qui tachent mais, deux fois ne sont pas coutume, ce n’est pas, encore une fois, ce qui est demandé à une enceinte de cette taille.

La BT3600 est bien sûr résolument nomade et vous collera aux Stan Smtih où que vous alliez, tellement son boitier est fin et peut se glisser donc dans n’importe quel sac. Elle se décline même en bleu, blanc ou noir si vous voulez l’assortir à votre sac justement.

Je terminerai par vous rassurer en disant qu’elle aussi saura se transformer en smartphone grâce au micro intégré pour des appels en main libre et, ce qui n’est pas négligeable, la BT3600 peut aussi écouter la voix de son maître en basculant d’un appareil bluetooth à un autre sans obligation de désactiver l’un ou l’autre. Et c’est parti pour la découverte de nouveaux morceaux entre amis sur une seule BT3600 même si chacun garde jalousement sa musique sur son propre smartphone ou sa tablette favorite.

Enfin tout plaisir à un prix, il faudra débourser 160 € pour la BT6600 mais seulement 80 € pour la BT3600. Mais les moments de bonheur musicaux produits grâce à ses deux enceintes sans fil sont inestimables.

Elles sont parfaites ces petites Philips! Ah bon? Je vous l’avais déjà dit?!?

Le Parisien

Crédit photos : ©La Parisienne du Nord

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